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Conséquences de la COVID-19 : des spécialistes racontent le calvaire des cancéreux depuis le début de la pandémie


Rédigé le Mercredi 23 Septembre 2020 à 11:55 | Lu 142 fois | 0 commentaire(s)



L’apparition de la pandémie de Covid-19 a mis les malades du cancer dans une situation inconfortable. C’est du moins ce qu’a expliqué la « patronne » de la Ligue Sénégalaise contre le Cancer. D’après Dr Fatma Guenoune, les malades du Cancer ont peur d’être atteints de la Covid-19 sachant qu’elle peut entrainer des complications plus graves. il arrivait, confie-t-elle, aux malades de payer jusqu’à 40 mille francs pour quitter Thiès et venir à Dakar.


Conséquences de la COVID-19 : des spécialistes racontent le calvaire des cancéreux depuis le début de la pandémie
 
« Beaucoup avaient du mal à en trouver. Ce qui a provoqué des retards de rendez-vous, de recommencement de leur chimiothérapie. Ils étaient en colère parfois et étaient aussi dans le chagrin. Face à tout cela, la Lisca a beaucoup communiqué pour sensibiliser les malades du Cancer », soutient Dr Guenoune.

Laquelle se félicite du fait que sa structure a pu collecter, lors du téléthon qu’elle a organisé quelques jours avant l’apparition de la Covid-19, 150 millions de francs.
La présidente de la Ligue Sénégalaise contre le Cancer plaide pour qu’il y ait « dans chaque hôpital régional une unité qui prenne en compte la maladie cancéreuse. il faudrait former les infirmiers pour pouvoir orienter les cancéreux dans ces unités… »

Lors de son exposé, le professeur Mamadou Diop, Directeur de l’institut Joliot-Curie de lutte contre le Cancer de l’hôpital Le Dantec s’est demandé pourquoi on ne devrait pas réformer notre système de santé ici au Sénégal.

« Avant le cancer du col de l’utérus, c’était uniquement les médecins mais aujourd’hui les sages -femmes le font. Et cela est accepté par l’OMS. Je pense qu’il faut être ouvert. nous devons pouvoir réformer notre système médical et paramédical. Les sages-femmes sont les premières à assister lors de l’accouchement. Donc, on doit les former pour qu’elles puissent détecter très tôt ce cancer. nous n’avons pas beaucoup de moyens d’action. par exemple, nous avons 5 médecins au Centre Joliot-Curie qui n’ont pas de bureau. ils n’ont pas où recevoir par exemple ceux qui viennent leur rendre visite ».

Avec Le Temoin



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