Selon le site Pressafrik qui rapporte les propos d’Assane Diouf, ce qualificatif qu’il colle aux limiers de cette partie de la banlieue dakaroise, s’explique par le fait qu’ils sont corrompus. L’insulteur s’est ensuite abrité sous une précaution oratoire pour le moins ironique. Il précise que « dooméram » n’est pas une insulte. « Je confirme mes propos. Les policiers de Guédiawaye sont dooméram, car c’est des corrompus. Dooméram dou saga (Dooméram n’est pas une insulte », a-t-il lancé devant la barre…
Le maître des poursuites a requis une peine de 5 ans de prison ferme, après avoir retenu 4 chefs d’inculpation contre Assane Diouf : trouble à l’ordre public, injures par le biais d’un système informatique, outrage à un ministère de culte et diffamation. Le délibéré est fixé à la date du 8 janvier 2019.
IGFM