Lors du Conseil des ministres du 20 mars 2024, Monsieur Léonce Nzally, administrateur civil, a été nommé directeur du Contrôle budgétaire en remplacement de Monsieur Bakar Faye, admis à la retraite.
Un an plus tard, lors du Conseil des ministres du 21 mai 2025, Monsieur Abdou Karim Sock, planificateur, est lui aussi nommé directeur du Contrôle budgétaire, toujours en remplacement de… Bakar Faye, lui aussi présenté comme admis à la retraite.
Cette double nomination pose une série de questions légitimes sur la coordination et la rigueur dans le traitement des actes administratifs de l’État. Comment deux personnes peuvent-elles, à un an d’intervalle, être désignées pour succéder à une même autorité ? Que s’est-il passé entre les deux nominations ? L’une des deux a-t-elle été annulée ? Y a-t-il eu erreur, omission ou remaniement officieux ?
Au-delà de l’anecdote, cet épisode soulève un problème de traçabilité, de communication interservices et surtout, de transparence dans la gestion des hautes fonctions administratives. À l’heure où la modernisation de l’État est au cœur des priorités, de tels cas brouillent le message de rigueur et d’efficacité que cherche à porter le gouvernement.
Le ministère des Finances ou celui en charge de la Fonction publique, devront éclaircir cette situation. Car dans une administration moderne, on ne remplace pas deux fois la même personne, sans explication claire.
Un an plus tard, lors du Conseil des ministres du 21 mai 2025, Monsieur Abdou Karim Sock, planificateur, est lui aussi nommé directeur du Contrôle budgétaire, toujours en remplacement de… Bakar Faye, lui aussi présenté comme admis à la retraite.
Cette double nomination pose une série de questions légitimes sur la coordination et la rigueur dans le traitement des actes administratifs de l’État. Comment deux personnes peuvent-elles, à un an d’intervalle, être désignées pour succéder à une même autorité ? Que s’est-il passé entre les deux nominations ? L’une des deux a-t-elle été annulée ? Y a-t-il eu erreur, omission ou remaniement officieux ?
Au-delà de l’anecdote, cet épisode soulève un problème de traçabilité, de communication interservices et surtout, de transparence dans la gestion des hautes fonctions administratives. À l’heure où la modernisation de l’État est au cœur des priorités, de tels cas brouillent le message de rigueur et d’efficacité que cherche à porter le gouvernement.
Le ministère des Finances ou celui en charge de la Fonction publique, devront éclaircir cette situation. Car dans une administration moderne, on ne remplace pas deux fois la même personne, sans explication claire.