
"Si ce dont on m’accusait était vrai, mes relations avec Cheikh Amar se seraient dégradées depuis cette affaire. Mais, nous sommes plus que jamais unis aujourd’hui. Cette accusation, en fait, n’était qu’une machination orchestrée par des personnes mal intentionnées pour nuire à Cheikh Amar. Comme, ils ne pouvaient pas l’atteindre, ils ont choisi de passer par moi. Ils ont usé de tous les moyens et artifices pour le faire tomber et n’y sont pas parvenu. Toutes leurs tentatives se sont soldées par un échec", s’exclame t-il dans une interview à L’Observateur. Quid alors de sa fuite en France, après l’éclatement de l’affaire ? "Je ne me suis pas enfui. J’ai ma femme, ma fille, ma famille ici. Pourquoi fuir en Europe pour m’y réfugier. Ce voyage en France était programmé depuis longtemps et j’avais déjà réservé mon billet. C’était un voyage d’affaires et je suis revenu aussitôt après l’affaire. J’aurais bien pu y rester si je cherchais à fuir. Et, à mon retour, je suis passé par l’aéroport et je n’ai pas été fichié. Ce n’est que 1 mois plus tard que j’ai été alpagué au moment où j’allais rendre visite à un ami", a-t-il dit avant de laver à grande eau sa complice, Seynabou Diallo dite "Nabou Ozee", condamnée à 5 ans dont 4 avec sursis. "Je profite de l’occasion pour dénoncer le fait qu’on ait mêlé une femme d’affaires honnête à une affaire de ce genre. Durant son arrestation, Seynabou a mis sur la table une caution de 100 millions de FCfa contre sa libération, mais la justice s’y est opposée. On l’accuse d’avoir imité la voix de Mimi Touré alors qu’il n’en était rien. Elle a subi un lourd préjudice avec sa condamnation à 1 an de prison. Mais, grâce à Dieu, elle a été libérée après avoir purgé sa peine", a-t-il dit.