Non performant au lit, c’est dans la presse que l’ancien ministre de la jeunesse tient à démontrer sa virilité langagière. Il a cru bon de jeter l’anathème sur les jeunes du mouvement Y en a marre avec dédain mais surtout une discourtoisie hors du commun. Qui est monsieur Aliou Sow pour taxer ces vaillants citoyens d’enfants mal-éduqués mais surtout de contre-modèles ?
N’est-ce pas lui qui menaçait de mort quiconque oserait créer des problèmes à son ex-femme incriminée suite à la gestion hasardeuse des fonds de la case des tout-petits ? Qui ne se souvient pas de ses propos orduriers ? Monsieur Aliou Sow au lieu de bander les muscles qui sont au bas de sa ceinture préfère le faire pour sa langue. De ce fait, madame Amy Sow Samaké, qu’il qualifie de femme adultère dans son ouvrage, n’a jamais été fascinée par ce monsieur qui préfère renier ses origines de ‘’laobé’’, d’où le sobriquet de malaw qui lui est collé depuis sa tendre enfance.
Les jeunes de Yen a marre, que vous avez essayé de tourner en dérision, au moins ne se sont jamais enorgueillis de siéger dans une institution, comme le HCCT, qui suce le peu de ressources dont dispose notre pays. A vous entendre radoter, on a l’impression que vous avez tout compris sauf l’essentiel. Le Nouveau Type de Sénégalais dont font allusion les jeunes de Yen a marre appelle à une prise de conscience effective des Sénégalais. Il ne faut pas prendre la définition mot par mot mais il faut essayer de comprendre le message véhiculé.
A travers ce concept, ces jeunes patriotes appellent à une révolution des manières de penser, d’agir et de faire. Cette prise de conscience est donc une priorité avant les transformations socio-économiques car c’est dans la société dans ses formes de pensée comme dans ses manières d’agir que doivent s’effectuer les mutations car ce ne sont ni les politiques, ni les politiciens qui ouvrent des vois nouvelles. Ceux-ci ne peuvent qu’institutionnaliser par la loi ce qui a muri dans la société comme revendication incontournable.
Cela se voit que vous n’êtes pas celui que vous prétendez être et vous-même, au plus profond de vous, vous savez que vous êtes un imposteur de la pire espèce. Quelqu’un qui se targue d’avoir un doctorat en anglais alors que son mémoire de licence a été rédigé par le journaliste de la RTS, Issa Thioro Gueye, ne peut point nous enturbanner. De plus, il n’y a rien d‘ingénieux à avoir une maitrise ou une agrégation en anglais. L’anglais comme toutes les langues vivantes ne demande que le mimétisme.
Si écrire un livre pour insulter une femme mal baisée suffit pour être un intellectuel alors vous l’êtes. Par contre, si c’est pour apporter une valeur ajoutée à la population estudiantine dont vous transmettez un savoir douteux, vous ne l’êtes guère. De grâce, monsieur Aliou Sow, cessez de vous prendre pour ce que vous n’êtes pas.
A Ndiognick, votre village sis dans le département de Kaffrine, vous êtes sorti troisième lors des dernières élections loin derrière l’APR et le PDS. Vous n’avez aucune légitimité ni représentative, ni populaire, ni électorale pour donner des leçons de morale à qui que ce soit. Revenez sur terre Malaw et sachez raison garder. Amy Sow Samaké refuse et c’est son droit d’avoir un enfant avec un laobé même si je trouve cela absurde. Vos gesticulations pompeuses sur les plateaux de télévision n’y feront rien.
Cheikh Saliou Khouma fadiar.com
