
A l’image de Ismaël qui voulait se rendre au Kabada, dans la région de Sedhiou. Furieux, il déclare : «les clients méritent un respect. Quand il y a grève, il faudra des communiqués pour avertir les citoyens. Et faire un service minium.
La grève ne touche jamais les autorités qui ont leurs véhicules». Ici aussi les chauffeurs et transporteurs du Fouladou ont respecté le mot d’ordre de grève du Cadre unitaire des syndicats des transports routiers du Sénégal (CUSTRS).
Omar, un chauffeur que nous avons pu contacter, précise qu’il n’est pas un responsable de syndicat mais trouve légitime le combat.
«Les autorités doivent savoir écouter les travailleurs. Il faut arrêter de prendre des engagements sans pouvoir les respectés.»
A Vélingara, autre département de la région de Kolda, la grève a été bien suivie ; «coxeurs» (rabatteurs) et chauffeurs sont au repos. Certains comme Fall en profitent pour aller faire un entretien de son car. Les véhicules trouvés sur place sont cloués au sol. Les vendeurs et coxeurs se tournent les pouces, faute d’acheteurs et de passagers.
Mamadou Diouldé Diallo, le président du Regroupement des chauffeurs et transporteurs du département de Vélingara explique : «nous observons cette grèves, à l’instar de nos autres collègues chauffeurs des régions. Et ici je peux vous dire que la grève est largement suivie, il n y a que trois véhicules, les autres chauffeurs habitants d’autres régions sont rentrés chez eux la nuit».
A l’endroit des victimes, les usagers, il dira : «nous nous solidarisons avec les populations qui seront durement éprouvées durant ces deux jours. Mais, il faut qu’elles sachent que la lutte est légitime. Nous revendiquons de meilleurs conditions de travail, l’arrêt des tracasseries policières et l’allégement des lourdes charges qui pèsent sur les transporteurs».
Ousseynou Sène, secrétaire général du Syndicat des chauffeurs et transporteurs du département de Vélingara précise : «nous persisterons sur notre position, tant que l’Etat n’acceptera pas de nous recevoir pour régler les multiples problèmes qui gangrènent le secteur du transport routier au Sénégal», a-t-il prévenu dans un entretien avec la presse.
Au Fouladou, certains passagers ont été sauvés par les deux roues. «Nous sommes d’accord avec les chauffeurs, nous sommes les plus fatigués par les Forces de sécurité mais nous avons bien travaillé pendant cette première journée de grève», lance Ouseynou, un conducteur de Jakarta qui revenait de Sédhiou où il a emmené un client.
Sud Quotidien
La grève ne touche jamais les autorités qui ont leurs véhicules». Ici aussi les chauffeurs et transporteurs du Fouladou ont respecté le mot d’ordre de grève du Cadre unitaire des syndicats des transports routiers du Sénégal (CUSTRS).
Omar, un chauffeur que nous avons pu contacter, précise qu’il n’est pas un responsable de syndicat mais trouve légitime le combat.
«Les autorités doivent savoir écouter les travailleurs. Il faut arrêter de prendre des engagements sans pouvoir les respectés.»
A Vélingara, autre département de la région de Kolda, la grève a été bien suivie ; «coxeurs» (rabatteurs) et chauffeurs sont au repos. Certains comme Fall en profitent pour aller faire un entretien de son car. Les véhicules trouvés sur place sont cloués au sol. Les vendeurs et coxeurs se tournent les pouces, faute d’acheteurs et de passagers.
Mamadou Diouldé Diallo, le président du Regroupement des chauffeurs et transporteurs du département de Vélingara explique : «nous observons cette grèves, à l’instar de nos autres collègues chauffeurs des régions. Et ici je peux vous dire que la grève est largement suivie, il n y a que trois véhicules, les autres chauffeurs habitants d’autres régions sont rentrés chez eux la nuit».
A l’endroit des victimes, les usagers, il dira : «nous nous solidarisons avec les populations qui seront durement éprouvées durant ces deux jours. Mais, il faut qu’elles sachent que la lutte est légitime. Nous revendiquons de meilleurs conditions de travail, l’arrêt des tracasseries policières et l’allégement des lourdes charges qui pèsent sur les transporteurs».
Ousseynou Sène, secrétaire général du Syndicat des chauffeurs et transporteurs du département de Vélingara précise : «nous persisterons sur notre position, tant que l’Etat n’acceptera pas de nous recevoir pour régler les multiples problèmes qui gangrènent le secteur du transport routier au Sénégal», a-t-il prévenu dans un entretien avec la presse.
Au Fouladou, certains passagers ont été sauvés par les deux roues. «Nous sommes d’accord avec les chauffeurs, nous sommes les plus fatigués par les Forces de sécurité mais nous avons bien travaillé pendant cette première journée de grève», lance Ouseynou, un conducteur de Jakarta qui revenait de Sédhiou où il a emmené un client.
Sud Quotidien