Il s'agissait pour la Cour suprême, de débroussailler la cinquantaine de partis existants en vue des prochaines législatives dans ce pays lusophone de deux millions d'habitants. La prolifération des partis, comme dans un certain nombre de pays d'Afrique de l'Ouest, est considérée comme un facteur de confusion, voire d'instabilité.
Or, depuis son indépendance en 1974, cette ancienne colonie portugaise a connu une multitude de putschs et de tentatives de coups de force, le dernier datant du 1er février 2022. La décision de la Cour suprême frappe des petits partis et ne concerne aucune des formations représentées au Parlement, dissous en mai par le président Umaro Sissoco Embalo.
Des leaders des partis radiés se sont réunis mardi et ont promis de protester. Leur capacité de mobilisation semble limitée, même si Idrissa Djalo, chef du Parti de l'unité nationale, bénéficie d’une certaine audience. «Mon parti a rempli les conditions requises», a-t-il assuré à la presse.
Il a accusé le président Embalo, par ailleurs, président en exercice de la communauté des États ouest-africains Cédéao, de chercher à éliminer la concurrence.
Tribune
Or, depuis son indépendance en 1974, cette ancienne colonie portugaise a connu une multitude de putschs et de tentatives de coups de force, le dernier datant du 1er février 2022. La décision de la Cour suprême frappe des petits partis et ne concerne aucune des formations représentées au Parlement, dissous en mai par le président Umaro Sissoco Embalo.
Des leaders des partis radiés se sont réunis mardi et ont promis de protester. Leur capacité de mobilisation semble limitée, même si Idrissa Djalo, chef du Parti de l'unité nationale, bénéficie d’une certaine audience. «Mon parti a rempli les conditions requises», a-t-il assuré à la presse.
Il a accusé le président Embalo, par ailleurs, président en exercice de la communauté des États ouest-africains Cédéao, de chercher à éliminer la concurrence.
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