Frank Nianky Diome, demi-frère du ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a porté plainte contre Me Juan Branco pour diffamation. D’après L’Observateur, qui donne l’information, le plaignant a saisi à la fois les juridictions sénégalaises, françaises et australiennes contre l’avocat franco-espagnol.
Il lui reproche son post sur les réseaux sociaux selon lequel il serait «devenu titulaire d’un permis minier à Keur Samba Kane en 2018, prévoyant près de 2 milliards F CFA d’investissements». «M. Frank Diome qui devait jusqu’alors jongler entre les emplois pour survivre, circule désormais dans une BMW rutilante au cœur de Dakar et a des projets d’investissements pour survivre», a ajouté Juan Branco, repris par L’Observateur.
Frank Diome a rejeté ces affirmations de l’avocat franco-espagnol. Il les qualifie de «fausses» dans des propos rapportés par le journal du Groupe futurs médias. S’il admet avoir obtenu le permis en question au nom de sa société dénommée Ebony Australia Trades & Services (Eats) Sarl, Diome signale que «les recherches ont été infructueuses et le projet est tombé à l’eau».
«D’ailleurs le périmètre est libre depuis lors. Il suffit d’y aller pour faire le constat», a indiqué le plaignant. Qui a révélé avoir «perdu beaucoup d’argent» dans le projet en question et rappelé avoir travaillé dans secteur minier, avec un architecte sénégalais réputé, avant de se lancer dans l’aventure à Keur Samba Kane.
L’équipe de France s’apprête à disputer un quart de finale de Coupe du monde épique face à l’Allemagne au Maracana, à Rio. En jeu, une place dans le dernier carré du Mondial. Les Bleus, qui ont déjà réussi leur compétition, joueront sans pression.
C’est le grand jour. La France a rendez-vous avec l'Histoire ce vendredi 4 juillet à Rio, dans le temple du football brésilien, le Maracana. Les Bleus affrontent l'Allemagne en quarts de finale de la Coupe du monde.
Avant le début du Mondial, l’équipe de Didier Deschamps avait pour seul objectif, fixé par Noël Le Graët, le président de la Fédération Française de Football (FFF), les quarts de finale. Objectif atteint pour les coéquipiers d’Hugo Lloris qui vont donc jouer sans pression.
Ce ne sera pas le cas des Allemands, comme l’a souligné le milieu de terrain du Bayern Munich, Tony Kroos. "La pression ce n’est pas quelque chose de nouveau pour nous. Nous sommes habitués. Je sais que l’on attend beaucoup de nous et si l’on ne décroche pas le titre de champion du monde, ce sera une défaite."
La France est l'une des trois équipes encore en lice qui n'a pas eu besoin d'aller en prolongation pour se débarrasser de son adversaire, comme les Pays-Bas et la Colombie. De son côté, l'Allemagne, qui semblait si souveraine en écrasant le Portugal lors de son premier match (4-0), a été toute proche de vaciller face au Ghana (2-2) et a énormément souffert face à l'Algérie (finalement éliminée 2 à 1 après prolongation).
"Nous n’avons pas très bien joué contre l’Algérie, mais maintenant nous sommes prêts, prêts à nous battre, prêts à tout donner", a déclaré l’entraîneur allemand Joachim Löw. "L’équipe de France est formidable. Elle est au mieux de sa forme et est très motivée. La France et l’Allemagne sont deux équipes qui ont le même niveau. Mais nous n’avons pas eu de performance constante jusqu’à présent. Ce n’était pas facile et nous n’avons pas encore montré de quoi nous étions vraiment capables."
Un possible France - Brésil en demi-finale
Après un parcours quasi parfait, les Bleus ont obtenu la possibilité, en cas de succès, d’entrer dans les annales du football tricolore. Pour une équipe née il y a seulement sept mois lors d'un barrage retour homérique (3-0 contre l'Ukraine, le 19 novembre au Stade de France), la performance est sidérante.
Sur le papier, l'Allemagne de Thomas Müller (4 buts dans le tournoi) est un obstacle de taille pour des Français sans grande expérience. Triple championne du monde, demi-finaliste de toutes les phases finales depuis 2006 (Mondial et Euro) et présente en quarts de finale pour la 17e fois en 18 participations... les Bleus ont de quoi frémir.
Karim Benzema, le leader technique, aura une lourde responsabilité sur les épaules, lui qui a démarré la compétition en fanfare (3 buts) avant de connaître plus de difficultés. C'est le moment également pour les deux prodiges Raphaël Varane et Paul Pogba, tous deux âgés de 21 ans, de prouver qu'ils sont assez mûrs pour s'imposer sur le plan mondial comme des références.
Le défi s’annonce donc immense pour l'équipe de France, mais Didier Deschamps a incontestablement ranimé la flamme. Ce France - Allemagne promet d'être épique avec la perspective de se frotter ensuite au vainqueur du Brésil - Colombie dans le dernier carré. On se prend à rêver…
Allemagne : Neuer - Boateng, Mertesacker, Hummels, Durm - Schweinsteiger, Lahm (cap), Kroos - Özil, Müller, Götze
Sélectionneur: Joachim Löw
France : Lloris (cap) - Debuchy, Varane, Sakho, Evra - Pogba, Cabaye, Matuidi - Valbuena, Giroud (ou Griezmann), Benzema
Sélectionneur: Didier Deschamps
Les services du ministère de la Justice soutiennent que les avocats de Karim Wade ont tout dit sauf que l’enquête menée en France a permis d’identifier des biens d’un montant assez important, environ 18 M d’euros, soit 11 milliards 790 millions FCFA.
Ce qui leur fait dire que le classement sans suite en France n’a aucune incidence sur la tenue du procès de Karim Wade. «Les investigations faites au Sénégal et les Commissions rogatoires internationales (Cri) ont permis d’établir des faits qui ont conduit au renvoi des personnes mises en cause devant la Crei.
Ce qu’il faut retenir, c’est que le procès de Karim Wade aura lieu à partir du 31 juillet 2014. Il permettra alors de débattre de façon contradictoire et de faire la lumière sur cette affaire, en dépit du brouillage médiatique organisé via une agence de communication recrutée et dont les messages sont relayés par certains organes français et africains», note le ministère de la Justice dans un communiqué.
L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy assure dans une tribune au Figaro que "contrairement à ce qui s'écrit quotidiennement", il n'éprouve "nul désir de (s)'impliquer aujourd'hui" en politique.
"Je ne suis animé par aucune velléité de revanche et ne ressens nulle amertume à l'endroit des Français qui m'ont fait l'immense honneur de me confier, durant cinq ans, les rênes de notre pays", écrit-il dans ce plaidoyer publié en réponse aux ennuis judiciaires qui le visent.
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