Interdit d’entrer dans la maison de son client au moment des opérations, l’avocat s’est attaqué avec virulence aux juges de ces chambres. Selon l’avocat, ce qui s’est passé chez Habré n’est pas de la perquisition, mais plutôt du pire banditisme orchestré depuis le Tchad par Idriss Déby, en connivence avec les corrompus magistrats des Chambres africaines extraordinaires ». « De 07h à 19h, ils ont empêché au vieux Habré de manger, de boire et même de prier. Tout le monde a été torturé dans sa maison, et, même les trois bonnes de Mme Habré ont été malmenées. La chambre à coucher de Mme détruite par les policiers qui ont tout emporté avec eux. Ils ont fracassé des coffres forts vides de Habré, déchiré les cahiers de ses enfants, piétinés des livres du Saint Coran avant de voler quatre valises contenant des bijoux en or de Madame Habré », s’offusque Me El Hadji Diouf.