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Affaire DDD : «Macky Sall est derrière ce dossier purement politique», lâche Moussa Diop


Rédigé le Vendredi 5 Février 2021 à 10:12 | Lu 326 fois | 0 commentaire(s)



Connu pour son franc-parler, Me Moussa Diop n’a pas mis de gangs pour user de ses moyens pour rentrer dans ses fonds. C’est dans ce sillage que ce dernier a saisi le juge d’une requête aux fins de bloquer les comptes de Dakar Dem Dikk à hauteur de ce qui lui est dû : 90 millions FCFA.


 
Ce qui lui a été autorisé par le juge. Sur ce, l’ancien directeur de Dakar Dem Dikk explique :

«vous constaterez également que le 8 janvier dernier, contre toute attente, ce dernier organise une conférence de presse, improvisée sous la dictée politicienne des faucons du Palais pour venir dire non seulement il n'y a pas de blocage de mes indemnités mais ils ont reconnu la dette. Ils l'ont dit dans la conférence qu'ils me doivent 90 millions. L'aveu est la mère des preuves. Il s’est passé quelque chose car je suis sorti pour remettre ce dernier à sa place, juridiquement et avec des preuves.

Depuis cette date, vous ne l’avez plus vu. Le 20 janvier, il m’adresse un courrier disant qu’au cours d’une réunion, à laquelle avait pris parti le président du conseil d’administration et le ministre Mansour Faye, Maham Diallo n’aurait pas reconnu le document portant sa signature.
C’est le directeur général qui le dit devant témoin ; comme quoi c’est moi qui serais à l’origine d’un faux pour me faire remettre des indemnités.
Ce qui est énorme dans un pays quoiqu’on puisse en arriver-là. À la politique politicienne et surtout à la manipulation, parce qu’uniquement, j’ai exercé ma liberté d’opinion et d’expression...», s’est expliqué l’avocat, qui estime que «la main de Macky Sall est dans ce dossier. Il me trouvera sur son chemin», avertit-il.

De l’avis de l’ancien directeur général de la société de transport Dakar Dem Dikk, cette affaire est l’œuvre du Président de la République, Macky Sall qui, selon Me Moussa Diop donne des ordres au président du conseil d’administration, Maham Diallo.

L’avocat n’a pas manqué de remercier certains administrateurs qui, selon lui, ont refusé parce qu’ils ont subi une pression de revenir sur leur décision en disant que celle-ci n’a jamais été prise lors d’une réunion.

«Ils ont refusé de suivre les politiciens sous la dictée. Le dossier est purement politique et je vais engager cette bataille», a averti Me Moussa Diop. Celui-ci a mis en garde son successeur : «Personne ne sait vivre pas dans le mensonge, surtout celui organisé. Pour être un bon menteur, il faut avoir une bonne mémoire. Ce n’est pas le cas de l’actuel directeur général de Dakar Dem Dikk malheureusement. Je ne me suis jamais laissé faire et j’irai jusqu’au bout. J’avais dit, sur un plateau télévisé, que quiconque m’attaque, je répliquerai et je me défendrai», dira en guise de conclusion, Me Moussa Diop.
Tribune


Retrait des enfants dans la rue : l’État de faire voter la loi instituant les daaras modernes, selon Serigne Omar Tandian

Le président national du Collectif des daaras modernes du Sénégal, Serigne Omar Tandian a initiée, ce mercredi à Diourbel, une rencontre des acteurs pour discuter des problèmes que pose le retrait des enfants talibés de la rue. Une question soulevée par certains maîtres coraniques, qui demandent à l’État de mettre fin à ces récurrentes polémiques autour des daaras. Selon Serigne Omar Tandian, l’État doit faire voter la loi instituant les daaras modernes pour officialiser ce corps d’enseignement religieux, à l’instar des écoles privées.

Serigne Omar Tandian, président national du collectif des daaras modernes du Sénégal, au sortir d’une rencontre qu’il a initiée, ce mercredi à Diourbel, avec le collectif, pour discuter des problèmes soulevés, cette semaine, par certains maîtres coraniques sur le retrait des enfants talibés des rues par l’État, a fait savoir que les enfants qui sont dans la rue ne sont pas seulement des enfants talibés.

Mais, pour ce qui les concerne, à leur niveau, au sein du collectif, ce sont les enfants-talibés qui sont dans la rue qui les préoccupe, et cette situation ne leur plaît guère.
L’État a envie de retirer les enfants de la rue, a-t-il constaté, mais ils sont les premiers à être pressés pour que ce calvaire des enfants-talibés de la rue cesse, parce que, a-t-il averti, nul n’en ignore les dangers auxquels ces enfants, laissés à eux-mêmes dans la rue, sont confrontés en permanence. Selon les enseignements du saint Coran, a-t-il rappelé : on ne doit pas mettre en danger la vie des enfants. Et même, quand il s’agit des adultes, ils sont en danger permanent dans la rue.

En tant que collectif de daaras, le seul conseil qu’ils donnent à l’État, c’est d’organiser et réglementer les daaras à l’instar des écoles privées, avec des critères solides pour leur implantation.

La principale revendication du collectif qu’il fait part, c’est le projet de loi instituant les daaras modernes que l’État du Sénégal a en gestation dans les tiroirs et qui tarde à être présenté à l’Assemblée nationale pour être voté.

Et cependant, ils constatent que l’État fait la sourde oreille à leur projet de loi ; et pourtant, il fait voter d’autres projets de lois qui, à leurs yeux, ne sont pas plus importants que cette loi pour règlementer et organiser le daara pour de bon. Pour Serigne Omar Tandian, le président national du Collectif des daaras modernes du Sénégal, ils ne peuvent pas comprendre les lenteurs de l’État pour entériner ce projet de loi, car ils sont plus que convaincus que c’est le seul moyen, pour l’État, de gérer efficacement la situation des daaras, des maîtres coraniques et des enfants talibés ; qu’on puisse savoir qui est maître coranique et qui ne l’est pas.

De jours, a-t-il laissé entendre, aucun critère n’est défini, ni mis en place pour fonder un daara et n’importe qui, alors, peut se déclarer maître coranique. L’État ne doit pas accepter cette anarchie dans le fonctionnement des daaras, a-t-il martelé.

Et, avant le retrait des enfants de la rue, l’État devait commencer par faire adopter ce projet de loi ; ce qui lui faciliterait la tâche, car tous les textes seront-là pour être appliqués, a-t-il conclu.
Tribune



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