Les arrestations notées dans les rangs du Pastef ces derniers temps, ont mis en colère la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw). Et la goutte d’eau de trop pour la bande à Khalifa Sall, constitue l’interpellation de Fadilou Keïta, coordonnateur du « Nemmeeku Tour ».
Dans un communiqué parcouru à «L’As», l’ancien maire de Dakar et ses camarades parlent d’acharnement. «L'opposition sénégalaise continue de subir des tentatives de son apocryphe démantèlement par Macky Sall, à travers des arrestations tous azimuts et des mandats de dépôt devenus monnaie courante. Les dernières en date sont celles de militants du parti Paset du président Ousmane Sonko, notamment Ndongo Diop, Diop Taif, Vito, Outhmane Diagne, Ousmane Seck et autres de la chimérique "forces spéciales", et plus récemment, le coordonnateur du "Nemmeeku tour" Fadilou Keïta», soutiennent les responsables de Yaw.
«La coalition Yewwi Askan WI réaffirme sa totale solidarité à Pastef et dénonce avec la dernière énergie, cet acharnement injustifié, car un militant de Benno Bokk Yakaar auteur de déclarations publiques extrêmement plus graves sur la disparition des deux soldats, continue de se la couler douce. En exigeant la libération immédiate et sans condition de tous les détenus politiques et d'opinion, la coalition Yewwi Askan Wi fera face à cette dictature rampante et ces agissements d'un autre temps.»
Il faut souligner que cette sortie des leaders de Yaw intervient un jour après l’interpellation du fils de l’ancienne présidente de l’Office national de lutte contre la corruption (Ofnac), Nafy Ngom Keïta. Fadilou Keïta a été arrêté mercredi dernier, pour avoir «accusé sans preuve, à travers une publication sur sa page Facebook, l’Etat du Sénégal dans la disparition du gendarme Didier Badji et son ami, Sergent Fulbert Sambou», dont le corps sans vie a été repêché près des falaises du Cap manuel, la semaine dernière. En conférence de presse avant-hier, Bassirou Diomaye Faye, responsable des cadres de Pastef, a rappelé qu’Amath Suzane Camara a été le premier à dire sur un plateau de télévision de la place, «que Didier Badji et Fulbert Sambou ont été tués», sans être inquiété.
Lors de sa prise de parole, il a indiqué que cette arrestation de leur camarade est juste un moyen pour le pouvoir en place, de détourner l’attention sur le camouflet qu’ils ont reçu avec la confrontation Ousmane Sonko-Adji Sarr, en se rabattant maintenant sur l’entourage de Ousmane Sonko.
Dans un communiqué parcouru à «L’As», l’ancien maire de Dakar et ses camarades parlent d’acharnement. «L'opposition sénégalaise continue de subir des tentatives de son apocryphe démantèlement par Macky Sall, à travers des arrestations tous azimuts et des mandats de dépôt devenus monnaie courante. Les dernières en date sont celles de militants du parti Paset du président Ousmane Sonko, notamment Ndongo Diop, Diop Taif, Vito, Outhmane Diagne, Ousmane Seck et autres de la chimérique "forces spéciales", et plus récemment, le coordonnateur du "Nemmeeku tour" Fadilou Keïta», soutiennent les responsables de Yaw.
«La coalition Yewwi Askan WI réaffirme sa totale solidarité à Pastef et dénonce avec la dernière énergie, cet acharnement injustifié, car un militant de Benno Bokk Yakaar auteur de déclarations publiques extrêmement plus graves sur la disparition des deux soldats, continue de se la couler douce. En exigeant la libération immédiate et sans condition de tous les détenus politiques et d'opinion, la coalition Yewwi Askan Wi fera face à cette dictature rampante et ces agissements d'un autre temps.»
Il faut souligner que cette sortie des leaders de Yaw intervient un jour après l’interpellation du fils de l’ancienne présidente de l’Office national de lutte contre la corruption (Ofnac), Nafy Ngom Keïta. Fadilou Keïta a été arrêté mercredi dernier, pour avoir «accusé sans preuve, à travers une publication sur sa page Facebook, l’Etat du Sénégal dans la disparition du gendarme Didier Badji et son ami, Sergent Fulbert Sambou», dont le corps sans vie a été repêché près des falaises du Cap manuel, la semaine dernière. En conférence de presse avant-hier, Bassirou Diomaye Faye, responsable des cadres de Pastef, a rappelé qu’Amath Suzane Camara a été le premier à dire sur un plateau de télévision de la place, «que Didier Badji et Fulbert Sambou ont été tués», sans être inquiété.
Lors de sa prise de parole, il a indiqué que cette arrestation de leur camarade est juste un moyen pour le pouvoir en place, de détourner l’attention sur le camouflet qu’ils ont reçu avec la confrontation Ousmane Sonko-Adji Sarr, en se rabattant maintenant sur l’entourage de Ousmane Sonko.