Leral: Quelle est votre lecture sur cette compétition de la BAL Dakar 2022 ?
Woury Diallo: La BAL est une bonne compétition qui arrive à son heure pour le basket Africain. On y voit de tres bons matchs, ça permet au basket-ball africain de se développer, de continuer à progresser. Aussi, ça permet à certains joueurs de se dévoiler, de démontrer leur talent à la face du monde. D'autant plus qu'elle est suivie dans plus de 215 pays, traduites en 15 langues. C'est une opportunité offerte aux basketteurs locaux africains. Et, c’est une initiative à saluer. Maintenant, il faut espérer que cette compétition profite beaucoup plus aux basketteurs africains.
Si on prend l'exemple du DUC, sur le parquet hier, il y avaient que deux joueurs parmi ceux qui avaient remporté le championnat et ayant permis au club d'accéder à cette compétition. Votre appréciation par rapport à une telle situation?
C'est un problème de constater qu'il y ait si peu de joueurs de l'équipe championne du DUC sur le parquet. Mais, au delà de la BAL, la plupart des équipes qui gagnent le championnat, perdent beaucoup de leur meilleurs joueurs. Ils saisissent pour la plupart de meilleurs opportunités de carrière à l'étranger. A mon avis, ca n'a rien à voir avec la BAL, c'est une réalité qui est là depuis des années. On perd nos meilleurs joueurs à la fin de chaque saison. C'est aussi bien valable pour les filles que pour les garçons.
Aujourd'hui, nous devons penser à travailler sur comment maintenir nos meilleurs joueurs en fin de saison. Derrière, il y a aussi l'aspect financier et les problèmes de moyen. Chaque joueur rêve d'évoluer, d'avoir des meilleurs plan de carrières. Et aujourd'hui, avec de telles opportunités, on en profite au maximum. Cest ça le gros problème qu'on a. La BAL, c'est une compétition qui concerne les joueurs etrangers, pas seulement les locaux. Il faut se renforcer. Puisque, le niveau est très élevé.
D'ailleurs, le règlement stipule qu'il faut obligatoirement quatre (4) recrues et deux (2) de ces recrues doivent obligatoirement être des africains et huit (8) joueurs locaux. C'est la raison pour laquelle, les équipes se renforcent. Et faut comprendre que c'est le niveau elevé de la compétition qui l'exige. Quand on doit faire face à des équipes telles que le Zamalek, l'US Monastir et autres qui survolent cette compétition, il faut se renforcer. Car, il y a un écart entre le niveau de certains pays comme le Senegal face à d'autres comme l'Égypte, la Tunisie, etc.
Quelles sont les limtes et perspectives de la BAL?
Je pense qu'il faut continuer à saluer cette compétition et voir comment permettre au basket africain de mieux profiter aux basketteurs africains. Surtout, aux locaux. Parce que, c'est une ouverture. Je salue également l'idée d'avoir mis les joueurs de la NBA Academie dans cette compétition. Au-delà du fait de vouloir gagner cette compétition, les gens également veulent voir du beau basket. Et quand on réunit des jeunes talentueux derrière, on a du bon basket. Et, c'est ce qu'on voit. L'année dernière, c'est ce qu'on avait vu, il y avait même, des joueurs qui avaient joué la G-league dans la competition. Un ancien de la NBA était venu également jouer le tournoi. Voilà ce qu'on attend aujourd'hui. Offrir cette opportunité aux joueurs locaux de progresser.
Si je prends l'exemple de l'AS Douanes de l'année passée, le DUC pour cette année, je pense que sur le plan local, il faudrait que les sociétés, les bonnes volontés, les entreprises, les sponsors en général, les soutiennent, afin que ces équipes puissent sélectionner de grands joueurs, des internationaux pour pouvoir rivaliser avec les grands, qui n'ont pratiquement que des internationaux dans leurs clubs.
Entretien réalisé par Sabirane Seck, envoyé spécial à la BAL DAKAR 2022 de Dakar Arena
Woury Diallo: La BAL est une bonne compétition qui arrive à son heure pour le basket Africain. On y voit de tres bons matchs, ça permet au basket-ball africain de se développer, de continuer à progresser. Aussi, ça permet à certains joueurs de se dévoiler, de démontrer leur talent à la face du monde. D'autant plus qu'elle est suivie dans plus de 215 pays, traduites en 15 langues. C'est une opportunité offerte aux basketteurs locaux africains. Et, c’est une initiative à saluer. Maintenant, il faut espérer que cette compétition profite beaucoup plus aux basketteurs africains.
Si on prend l'exemple du DUC, sur le parquet hier, il y avaient que deux joueurs parmi ceux qui avaient remporté le championnat et ayant permis au club d'accéder à cette compétition. Votre appréciation par rapport à une telle situation?
C'est un problème de constater qu'il y ait si peu de joueurs de l'équipe championne du DUC sur le parquet. Mais, au delà de la BAL, la plupart des équipes qui gagnent le championnat, perdent beaucoup de leur meilleurs joueurs. Ils saisissent pour la plupart de meilleurs opportunités de carrière à l'étranger. A mon avis, ca n'a rien à voir avec la BAL, c'est une réalité qui est là depuis des années. On perd nos meilleurs joueurs à la fin de chaque saison. C'est aussi bien valable pour les filles que pour les garçons.
Aujourd'hui, nous devons penser à travailler sur comment maintenir nos meilleurs joueurs en fin de saison. Derrière, il y a aussi l'aspect financier et les problèmes de moyen. Chaque joueur rêve d'évoluer, d'avoir des meilleurs plan de carrières. Et aujourd'hui, avec de telles opportunités, on en profite au maximum. Cest ça le gros problème qu'on a. La BAL, c'est une compétition qui concerne les joueurs etrangers, pas seulement les locaux. Il faut se renforcer. Puisque, le niveau est très élevé.
D'ailleurs, le règlement stipule qu'il faut obligatoirement quatre (4) recrues et deux (2) de ces recrues doivent obligatoirement être des africains et huit (8) joueurs locaux. C'est la raison pour laquelle, les équipes se renforcent. Et faut comprendre que c'est le niveau elevé de la compétition qui l'exige. Quand on doit faire face à des équipes telles que le Zamalek, l'US Monastir et autres qui survolent cette compétition, il faut se renforcer. Car, il y a un écart entre le niveau de certains pays comme le Senegal face à d'autres comme l'Égypte, la Tunisie, etc.
Quelles sont les limtes et perspectives de la BAL?
Je pense qu'il faut continuer à saluer cette compétition et voir comment permettre au basket africain de mieux profiter aux basketteurs africains. Surtout, aux locaux. Parce que, c'est une ouverture. Je salue également l'idée d'avoir mis les joueurs de la NBA Academie dans cette compétition. Au-delà du fait de vouloir gagner cette compétition, les gens également veulent voir du beau basket. Et quand on réunit des jeunes talentueux derrière, on a du bon basket. Et, c'est ce qu'on voit. L'année dernière, c'est ce qu'on avait vu, il y avait même, des joueurs qui avaient joué la G-league dans la competition. Un ancien de la NBA était venu également jouer le tournoi. Voilà ce qu'on attend aujourd'hui. Offrir cette opportunité aux joueurs locaux de progresser.
Si je prends l'exemple de l'AS Douanes de l'année passée, le DUC pour cette année, je pense que sur le plan local, il faudrait que les sociétés, les bonnes volontés, les entreprises, les sponsors en général, les soutiennent, afin que ces équipes puissent sélectionner de grands joueurs, des internationaux pour pouvoir rivaliser avec les grands, qui n'ont pratiquement que des internationaux dans leurs clubs.
Entretien réalisé par Sabirane Seck, envoyé spécial à la BAL DAKAR 2022 de Dakar Arena