Youssou Ndour sur le 'Festival Salam' :"J’ai été inspiré par les chants religieux qui ont bercé mon enfance et par Sidy Lamine Niasse…"


Rédigé le Lundi 13 Juillet 2015 à 18:21 | Lu 259 fois | 0 commentaire(s)



Les rideaux sont tombés sur la première édition du "Festival Salam". Pour son initiateur, Youssou Ndour l’événement a été une grande réussite.


Youssou Ndour sur le 'Festival Salam' :"J’ai été inspiré par les chants religieux qui ont bercé mon enfance et par Sidy Lamine Niasse…"
"Je suis comblé de joie, vu l’adhésion populaire autour de ce Festival. Je suis ravi du professionnalisme des chanteurs, de tous les participants et l’engouement que cela a suscité, surtout en ce mois béni de Ramadan. Je suis comblé et je ne trouve pas les mots pour exprimer ce que je ressens. En tout cas, je suis très content. Dieu merci" se félicite-t-il dans un entretien accordé à L’Observateur. Et le roi du Mbalax de rappeler les raisons qui l’ont poussé à organiser cette rencontre culturelle religieuse internationale. "D’abord, quand j’étais enfant, là où j’habite à la Médina avec ma grand-mère, il y avait un lieu où se déroulait énormément de chants religieux, avec des 'Tabala' (gros tambours) et autres instruments. On trouvait du plaisir à y assister et j’ai grandi avec cette passion. La deuxième chose, c’est une histoire, la question qui, un jour, m’a poussé à créer l’album 'Sant'. A l’époque, le président du groupe Walfadjri, Sidy Lamine Niasse, me disait : "Youssou , pourquoi vous ne travaillez pas pendant le mois de Ramadan ?". Je lui ai rétorqué que c’est naturel, sans pour autant vider cette question de Sidy Lamine Niasse dans mon esprit. Elle revenait tout le temps avec le mois béni de Ramadan, sans que je ne trouve la réponse exacte. D’ailleurs, c’est ce qui m’a inspiré à sortir l’album 'Sant' pour le mois de Ramadan. C’était déjà un début de réponse à la question de Sidy Lamine. Mais à la naissance de la Télévision Futurs médias ( Tfm), j’ai créé personnellement 'Na Bir', avec Mamadou Mbaye Garmy. Cette émission devait donner la possibilité à ces grands chanteurs qui s’célèbrent en permanence le Prophète ( Psl) et nos guides religieux d’être vus, de bénéficier d’une plus grande visibilité nationale et internationale. Ensuite, avant de devenir ministre de la Culture, je les ai rencontrés pour leur faire comprendre que je souhaitais valoriser le trésor qu’ils détenaient. Parce que c’est la foi, mais aussi, au plan professionnel, ce genre musical avait beaucoup de chance de prospérer sur le plan international. Quelque temps après, je suis devenu ministre de la Culture et à l’occasion d’une rencontre au Grand Théâtre, j’ai instruit la directrice, Youma, d’ouvrir ce joyaux à tous les artistes. Puisque le Grand Théâtre n’était pas seulement destiné à promouvoir la musique philharmonique. C’est ainsi que c’est parti avec la Tfm qui a commencé à dérouler l’initiative depuis longtemps. Mais cette année, les choses ont pris de l’ampleur et j’ai suggéré qu’on structure cela autour d’un festival. C’est ainsi qu’est né le Festival « Salam… », explique Youssou Ndour qui compte pérenniser la manifestation. "Il y a une philosophie autour de ce festival. Il s’agit essentiellement d’une action où je ne recherche aucune rétribution que la face de Dieu. « Defal Yalla » et l’agrément du Sceau des prophètes. En résumé, c’est une sorte de festival d’action de grâce. C‘est cela avant tout. Bien au contraire. Tout ce qu’on essaie de faire, c’est de réussir le défi de la participation effective. Nous avons qu’un seul objectif : l’agrément de la Ummah, et la grâce de Dieu", souligne-t-il. 

A la question de savoir pourquoi, il a fait du Président Macky Sall et du Roi du Maroc les parrains à vie de la manifestation, Youssou Ndour explique : "Ce festival symbolise l’amitié entre le Sénégal et le Maroc, l’idée m’est venue à Fès. A l'époque, c’est Idrissa Seck qui était là. Il était très intéressé et a pu participer, d’une certaine manière, à la réussite du festival à Thiès. L’amitié entre les deux pays est symbolisée aujourd’hui par le Président Macky Sall et le Roi Mohamed VI, voilà pourquoi j’ai choisi ces deux personnalités. Mais, cela n’empêche pas qu’il y ait d’autre parrains pour les prochaines éditions".
 
 


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