Les retraités de l’hydraulique ne savent plus à quel saint se vouer. Après plusieurs années de travail, ils n’ont aucun sou dans leurs comptes de l’Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (Ipres). Selon le leader du Snth, Yelli Coulibaly, le secteur de l’hydraulique est confronté à de sérieux problèmes parmi lesquels l’absence d’Ipm.
En cas d’accident de travail, affirme-t-il, les agents n’ont pas de quoi se faire soigner. «Nous n’avons pas la régulation de nos heures supplémentaires, ni d’indemnités de déplacement et de logements», s’insurge le syndicaliste avant d’informer que «de 2012 à 2021, aucune somme n’a été versée dans le compte de l’Ipres, alors qu’on leur coupe 6600 Fcfa chaque mois pour l’Ipres».
Une situation difficile pour les retraités de l’hydraulique et qui pousse Yelli Coulibaly à marteler : «Les mendiants de Dakar sont plus nantis que les retraités de l’hydraulique. ».
Très remonté, le syndicaliste met en garde les populations de la commune de Médina Ndiathbé et les invite à plus de prudence.
«Nous avons constaté que notre directeur a déposé sa candidature pour la mairie de Médina Ndiathbé. Une personne qui n’arrive pas à bien gérer sa société est incapable de gérer une commune », tonne monsieur Coulibaly.
Sur un autre registre, il s’indigne également de la manière dont l’Office des Forages Ruraux (Ofor) est dirigé. «En tant qu’agent, on vit le calvaire. Le directeur de l’Ofor est un politicien. C’est désolant que tout soit politisé dans ce pays », dit le secrétaire général du Snth. A l’en croire, l’Ofor doit 6 mois d’arriérés de salaire aux chauffeurs de citernes.
«Il y a un contrat entre Ofor et Sen’Eau. Lorsqu’il y a pénurie d’eau, les citernes d’eau d’Ofor font le déplacement dans toutes les régions pour alimenter les secteurs qui n’ont pas d’eau. Pour cela, Sen’Eau paie 35 000 Fcfa par jour pour chaque citerne. Et en retour, l’Ofor donne aux chauffeurs 10 000 francs. Les 30 chauffeurs perçoivent chaque mois 300 000 Fcfa par personne.
Mais depuis six mois, ils ne sont pas payés », renseigne le syndicaliste qui accuse le ministre Mansour Faye d’être à l’origine de tous les maux qui gangrènent le secteur de l’hydraulique.
Faisant le diagnostic de la gestion de l’hydraulique rurale par l’Ofor, le secrétaire général du Snth relève un échec total. «Il faut que l’Etat revoie sa copie», affirme-til avant de révéler le caractère bâclé du rapport d’évaluation de la réforme de l’hydraulique rurale qui sera présenté au ministre de l’Eau et de l’Assainissement.
«Ce rapport ne reflète pas les réalités du terrain. Il y a un lobby intense pour le maintien de l’Ofor qui a montré ses limites. Nous allons vers la catastrophe sous peu, car les acquis de l’hydraulique rurale vont se perdre à cause d’une mauvaise orientation de la réforme. Pourtant, des études fiables ont été réalisées, mais l’application fait défaut. Nous constatons un manque de vision et des errements dans la réforme du secteur de l’hydraulique rurale de la part des ministres et des directeurs qui ne connaissent rien en la matière », tranche Yelli Coulibaly qui n’exclut pas de saisir la justice si leurs problèmes ne sont pas résolus.
L’As
En cas d’accident de travail, affirme-t-il, les agents n’ont pas de quoi se faire soigner. «Nous n’avons pas la régulation de nos heures supplémentaires, ni d’indemnités de déplacement et de logements», s’insurge le syndicaliste avant d’informer que «de 2012 à 2021, aucune somme n’a été versée dans le compte de l’Ipres, alors qu’on leur coupe 6600 Fcfa chaque mois pour l’Ipres».
Une situation difficile pour les retraités de l’hydraulique et qui pousse Yelli Coulibaly à marteler : «Les mendiants de Dakar sont plus nantis que les retraités de l’hydraulique. ».
Très remonté, le syndicaliste met en garde les populations de la commune de Médina Ndiathbé et les invite à plus de prudence.
«Nous avons constaté que notre directeur a déposé sa candidature pour la mairie de Médina Ndiathbé. Une personne qui n’arrive pas à bien gérer sa société est incapable de gérer une commune », tonne monsieur Coulibaly.
Sur un autre registre, il s’indigne également de la manière dont l’Office des Forages Ruraux (Ofor) est dirigé. «En tant qu’agent, on vit le calvaire. Le directeur de l’Ofor est un politicien. C’est désolant que tout soit politisé dans ce pays », dit le secrétaire général du Snth. A l’en croire, l’Ofor doit 6 mois d’arriérés de salaire aux chauffeurs de citernes.
«Il y a un contrat entre Ofor et Sen’Eau. Lorsqu’il y a pénurie d’eau, les citernes d’eau d’Ofor font le déplacement dans toutes les régions pour alimenter les secteurs qui n’ont pas d’eau. Pour cela, Sen’Eau paie 35 000 Fcfa par jour pour chaque citerne. Et en retour, l’Ofor donne aux chauffeurs 10 000 francs. Les 30 chauffeurs perçoivent chaque mois 300 000 Fcfa par personne.
Mais depuis six mois, ils ne sont pas payés », renseigne le syndicaliste qui accuse le ministre Mansour Faye d’être à l’origine de tous les maux qui gangrènent le secteur de l’hydraulique.
Faisant le diagnostic de la gestion de l’hydraulique rurale par l’Ofor, le secrétaire général du Snth relève un échec total. «Il faut que l’Etat revoie sa copie», affirme-til avant de révéler le caractère bâclé du rapport d’évaluation de la réforme de l’hydraulique rurale qui sera présenté au ministre de l’Eau et de l’Assainissement.
«Ce rapport ne reflète pas les réalités du terrain. Il y a un lobby intense pour le maintien de l’Ofor qui a montré ses limites. Nous allons vers la catastrophe sous peu, car les acquis de l’hydraulique rurale vont se perdre à cause d’une mauvaise orientation de la réforme. Pourtant, des études fiables ont été réalisées, mais l’application fait défaut. Nous constatons un manque de vision et des errements dans la réforme du secteur de l’hydraulique rurale de la part des ministres et des directeurs qui ne connaissent rien en la matière », tranche Yelli Coulibaly qui n’exclut pas de saisir la justice si leurs problèmes ne sont pas résolus.
L’As