
Pourtant, selon le procès-verbal de la police, les prévenues étaient en train de s’embrasser au moment de leur arrestation. A la police, elles ont reconnu qu’elles étaient lesbiennes. Mais, devant la barre, elles ont nié en bloc les accusations contenues dans le procès-verbal de la police. Le procureur a demandé "l’application stricte de la loi". Elles risquaient d'un à cinq ans et d'une amende pouvant aller jusqu'à 1500000 francs, selon l'article 319 du Code pénal. Pour leur part, les cinq avocats de la défense ont demandé la relaxe pure et simple de leurs clientes au bénéfice du doute. Selon eux, il y a "des zones d’ombre" dans le procès-verbal de la police qu’ils accusent d’avoir inventé beaucoup de choses.