Un véritable système de « vente » de la nationalité sénégalaise a été mis au jour par la Direction nationale de lutte contre le trafic de migrants (DNLT). La première adjointe au maire de Kafountine, D. Sambou, ainsi que plusieurs agents municipaux et officiers d'état-civil, ont été déférés ce lundi devant le Procureur de la République de Ziguinchor, rapporte "L'Observateur", repris par "Seneweb".
L’enquête a été déclenchée par un contrôle de routine au poste frontalier de Kidira. M. Sawadogo, de nationalité burkinabè, y a été interpellé en possession de deux pièces d’identité : l’une burkinabè authentique, l’autre sénégalaise jugée frauduleuse. Entendu par les enquêteurs à Ziguinchor, il a avoué avoir acquis cette identité sénégalaise sous le nom de « M. Sadio », avec «l'extrait de naissance n°338 de 1983», afin de contourner les taxes locales et faciliter ses activités professionnelles au Sénégal, détaille la même source.
Les investigations ont révélé l'existence d'un réseau structuré et un mode opératoire bien huilé au sein de la mairie de Kafountine. Des actes de naissance fictifs étaient frauduleusement insérés dans les registres officiels, avec l'invention de « parents adoptifs » pour crédibiliser les dossiers. La première adjointe au maire validait ensuite ces documents sans aucune vérification préalable.
Cette mafia de l'état-civil impliquait, outre l’adjointe au maire, le responsable du centre d’état-civil, M. Sagna et quatre autres agents municipaux. Les perquisitions ont permis de découvrir des inscriptions illégales et des surcharges dans les archives allant de 1977 à 2016. À ce jour, huit registres ont été placés sous scellés par la justice, soufflent les interlocuteurs du quotidien du Groupe futurs médias.
Lors de leurs interrogatoires, les mis en cause ont partiellement reconnu les faits, tout en tentant de se renvoyer les responsabilités. Si les agents municipaux ont avoué avoir agi pour des gains financiers en raison de la faiblesse de leurs salaires, D. Sambou a, de son côté, admis avoir signé des documents fictifs, en prétextant qu'il s'agissait d'une « pratique courante » au sein de l'institution.
L’enquête a été déclenchée par un contrôle de routine au poste frontalier de Kidira. M. Sawadogo, de nationalité burkinabè, y a été interpellé en possession de deux pièces d’identité : l’une burkinabè authentique, l’autre sénégalaise jugée frauduleuse. Entendu par les enquêteurs à Ziguinchor, il a avoué avoir acquis cette identité sénégalaise sous le nom de « M. Sadio », avec «l'extrait de naissance n°338 de 1983», afin de contourner les taxes locales et faciliter ses activités professionnelles au Sénégal, détaille la même source.
Les investigations ont révélé l'existence d'un réseau structuré et un mode opératoire bien huilé au sein de la mairie de Kafountine. Des actes de naissance fictifs étaient frauduleusement insérés dans les registres officiels, avec l'invention de « parents adoptifs » pour crédibiliser les dossiers. La première adjointe au maire validait ensuite ces documents sans aucune vérification préalable.
Cette mafia de l'état-civil impliquait, outre l’adjointe au maire, le responsable du centre d’état-civil, M. Sagna et quatre autres agents municipaux. Les perquisitions ont permis de découvrir des inscriptions illégales et des surcharges dans les archives allant de 1977 à 2016. À ce jour, huit registres ont été placés sous scellés par la justice, soufflent les interlocuteurs du quotidien du Groupe futurs médias.
Lors de leurs interrogatoires, les mis en cause ont partiellement reconnu les faits, tout en tentant de se renvoyer les responsabilités. Si les agents municipaux ont avoué avoir agi pour des gains financiers en raison de la faiblesse de leurs salaires, D. Sambou a, de son côté, admis avoir signé des documents fictifs, en prétextant qu'il s'agissait d'une « pratique courante » au sein de l'institution.







