Un légionnaire français « tué au combat » contre les groupes djihadistes au Mali


Rédigé le Jeudi 7 Mai 2020 à 08:34 | Lu 233 fois | 0 commentaire(s)



Il s’agit du deuxième décès en quatre jours, dans les rangs de la force française Barkhane au Sahel.


Le légionnaire de 1re classe Kévin Clément appartenait au 1er régiment étranger de cavalerie de Carpiagne (Bouches-du-Rhône). (Chef de l'état-major de l'armée de Terre)

Un légionnaire français a été « tué au combat » lundi 4 mai, lors d’une opération de lutte contre les groupes armés djihadistes au Mali, a indiqué la présidence française, confirmant ainsi le deuxième décès en quatre jours dans les rangs de la force française Barkhane au Sahel

Le soldat appartenait au 1er régiment étranger de cavalerie de Carpiagne (Bouches-du-Rhône). Son décès porte à 43 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis le début de l’intervention française en 2013, selon un comptage effectué à partir de chiffres publiés par l’état-major. 

Il était engagé « dans une action de harcèlement zonal » et « de ratissage contre les groupes armés terroristes » selon un communiqué de l’état-major des armées. 

« Prise à partie à courte distance, l’unité de tête a riposté et a mis hors de combat deux djihadistes. Au cours de cette action de feu, le 1re classe Kévin Clément, embarqué à bord d’un véhicule blindé léger, a été grièvement blessé par un tir ennemi », a-t-il précisé. 

Touché à la tête, « il a été évacué par hélicoptère vers l’antenne chirurgicale de Gao (nord), où son décès a été constaté ». 

L’état-major a précisé que l’intervention d’un drone Reaper avait ensuite « permis de constater que le sous-groupement tactique avait été engagé dans un combat de rencontre avec des éléments terroristes isolés ». 

Un « lourd tribut »

Ces dernières semaines, l’armée française a multiplié les offensives au Sahel, en particulier dans la zone dite des « trois frontières » entre Mali, Niger et Burkina Faso, revendiquant la « neutralisation » de plusieurs dizaines de djihadistes au total depuis le début de l’année. 
  

Le président Emmanuel Macron « s’incline avec un profond respect devant le sacrifice du soldat », a indiqué le communiqué du palais présidentiel de l’Elysée. « Il tient à exprimer à nouveau son entière confiance aux militaires français déployés au Sahel » ainsi que le « soutien de la France aux pays du G5 Sahel » (Mali, Niger, Tchad, Mauritanie, Burkina Faso). 

« Ce lourd tribut payé par la Légion étrangère n’entame ni sa détermination ni son efficacité. Elle poursuit sa mission, à la manière de ses Anciens », a indiqué pour sa part la ministre des Armées Florence Parly. 

« Aux côtés de leurs frères d’armes français, européens et sahéliens, la lutte contre le terrorisme continue », a-t-elle ajouté dans un communiqué distinct, en adressant ses « condoléances » à la famille et aux proches du légionnaire. 

Un sommet du G5 Sahel à Pau (sud-ouest), en janvier, avait permis aux protagonistes de réitérer leur détermination à poursuivre le combat. La force Barkhane « maintient une très forte pression sur les groupes armés terroristes qui, s’ils restent dangereux, ont été durement frappés par les opérations militaires de Barkhane et des forces partenaires », a répété à cet égard l’état-major lundi soir. 

L'Obs avec AFP 

 
 
Un légionnaire français « tué au combat » contre les groupes djihadistes au Mali


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