C’est ce qui a fait sortir le personnel de Sn Hlm de ses gonds, ce matin, dans les locaux de ladite société. L’acte est en déphasage avec le souhait du Président Sall d’une réduction du rythme d’acquisition des véhicules qui, ces vingt dernières années, s’élève, tous les douze mois, à 1 000 unités de 25 millions chaque. Décriant ces dépenses, le chef de l’Etat était outré que sous son magistère, l’achat de voitures ait coûté quelque 300 milliards FCfa, au moment où l’Etat se saigne à blanc pour maintenir les prix des produits des hydrocarbures et de l’électricité.
Dans cette austérité assumée, Macky Sall avait refusé, lors de la remise des cahiers de doléances ce 1er mai, toute idée d’augmenter le salaire des agents de la Fonction publique. Par la voix de leur président, Ibrahima Camara, les travailleurs indiquent que : « la boîte s’adonne à une gestion calamiteuse ». Sur un ton menaçant, les travailleurs exigent que la direction ferme l’épisode des gaspillages. « L’administration dépense des millions pour l’achat des voitures de luxe, se paye des billets pour des voyages commerciaux qui n’apportent rien à la boîte », pestent Ibrahima Camara et ses camarades. Ils ajoutent également que les dons que l’entreprise donne à certaines structures leurs reviennent de droit. L’intersyndicale lance un appel solennel à L’Etat et menace de passer à la vitesse supérieure si les autorités n’interviennent pas.
Dans cette austérité assumée, Macky Sall avait refusé, lors de la remise des cahiers de doléances ce 1er mai, toute idée d’augmenter le salaire des agents de la Fonction publique. Par la voix de leur président, Ibrahima Camara, les travailleurs indiquent que : « la boîte s’adonne à une gestion calamiteuse ». Sur un ton menaçant, les travailleurs exigent que la direction ferme l’épisode des gaspillages. « L’administration dépense des millions pour l’achat des voitures de luxe, se paye des billets pour des voyages commerciaux qui n’apportent rien à la boîte », pestent Ibrahima Camara et ses camarades. Ils ajoutent également que les dons que l’entreprise donne à certaines structures leurs reviennent de droit. L’intersyndicale lance un appel solennel à L’Etat et menace de passer à la vitesse supérieure si les autorités n’interviennent pas.