SOLIDARITÉ AVEC LES TALIBES: La femme de Cheikh Bamba Dièye s’engage


Rédigé le Lundi 29 Avril 2013 à 09:00 | Lu 311 fois | 0 commentaire(s)




SOLIDARITÉ AVEC LES TALIBES: La femme de Cheikh Bamba Dièye s’engage
La journée nationale du talibé a été marquée à Saint-Louis par une grande conférence organisée par le Réseau des Groupements et Associations de Saint-Louis (Regas), dont la marraine est Ndèye Marième Guèye épouse du maire de Saint-Louis. Après avoir déploré la situation, elle a promis d’accompagner les daaras. Le thème choisi sur la problématique des talibés est cette année «Journée sans talibé». Des échanges fructueux entre marabouts, «Yaayou Daara», talibés et agents de l’Etat ont été notés. Pour le conférencier Baye Ndaraw Diop, coordonnateur du service régional de l'Action Educative en Milieu Ouvert (Aemo), la présence des talibés dans les rues préoccupe tout le monde. «Malgré les efforts considérables qui sont faits par les autorités, les enfants sont toujours dans les rues, quelle que soit l'heure», dit-il, rappelant qu’un enfant de moins de quatorze ans ne doit pas être employé. Après avoir indiqué que l’éducation est obligatoire pour tout enfant, il a dénocné le manque de pièces d’état civil des talibés. Ce qu’il considère d’ailleurs comme une violation des droits des enfants. Pourtant, le code de la famille protège les intérêts des enfants qui sont vulnérables. «Beaucoup sont mal logés, alors qu'ils ont la possibilité de retourner dans leurs localités d'origine», a indiqué le patron de l’Aemo. Avant de s’empresser à préciser : «encore faudrait-il que l'Etat leur apporte le soutien nécessaire». Face à cette situation, Diop plaide pour la mise sur pied de textes organisant le fonctionnement des daaras, comme c'est le cas avec les écoles francophones où personne n'ose créer un établissement sans autorisation. Pour lui, ces textes pourraient régler le problème. «Les enfants ne sont pas réellement protégés à Saint-Louis. Leur protection incombe à l'Etat qui doit reprendre ses responsabilités. Les parents ont également une part de responsabilité en donnant leurs enfants à des personnes qui n'ont pas la capacité de les prendre en charge», avance-t-il. Le sociologue a aussi déploré un net recul de la solidarité qui existait dans la région envers des talibés. Quant à la marraine, peu prolixe, elle reconnaît que la pauvreté est une réalité à Saint-Louis mais selon elle, celle-ci ne doit pas empêcher les familles d’aider les talibés. Ndèye Marième Guèye Dièye a promis de continuer cependant sur cette lancée. «Nous avons commencé par procéder au recensement des daaras pour les appuyer», a-t-elle dit. Des denrées alimentaires, des livres coraniques ont été remis à des daaras.



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