Révélation sur la mort d’un enfant de 4 ans emporté par les flammes » la thèse de l’incendie criminelle avancée par le père du garçon «


Rédigé le Vendredi 18 Décembre 2020 à 15:09 | Lu 867 fois | 0 commentaire(s)




Atmosphère de deuil hier, à Golf, à la cité Aliou Sow, où la famille du jeune Amady retrouvé mort, le corps calciné, continue de souffrir. Plusieurs heures après cette découverte, les habitants de la Cité sont encore sous le choc. Sans voix face à l’atrocité de la mort du jeune Amady. << Il a dû souffrir avant de rendre l’âme >>, souffle un témoin sous le couvert de l’anonymat. Car hier, le maître mot était le silence : Souffrir dans le silence et ne rien évoquer. Dans l’après-midi d’hier, soit pluisieurs heures après le drame survenu dans la matinée, seules quelques chaises étaient disposées sur le bord de la route, pendant qu’à l’intérieur de la maison, la famille repliée sur elle-même, reste encore hébétée. << Ils ont découvert comme tout le monde, le corps calciné >>, confie un voisin venu compatir à la douleur des parents du jeune Amady. Sur les circonstances du drame, on soufflle que tout est allé très vite. Dans la matinée d’hier, alors que la famille s’était retrouvé au rez-de-chaussée, des passants aperçoivent une grosse fumeé qui s’échappe du balcon. Tous crient alors : << Au feu! Au feu! le balcon brûle.>> Dans la maison, personne ne se doute alors du drame qui est en train de se jouer à l’étage avec le petit Amady piégé dans les flammes. Lorsque les passants frappent très fort à la porte de la maison, les occupants ont juste le temps de lever le regard au ciel pour enfin comprendre que le feu s’est déclaré à l’étage. Ensemble, passants et riverains empruntent les escaliers pour se ruer sur le balcon. Et là, ils découvrent l’horreur, le corps calciné du petit Amady couché sur un matelas dont une partie est consumée par le feu. << Nous sommes restés figés face à cette image horrible du garçon dont le corps était méconnaissable >>, souffle un des premiers individus à se porter sur les lieux. Dans la famille, c’est alors la panique. Pendant que des riverains alertent la police, des voisins d’isoler les lieux en fermant la porte d’accés au balcon pour ne pas permettre à la mère de l’enfant de se pencher sur le corps du jeune Amady.

Des supputations sur l’origine du feu

<< Un malheur est arrivé, mais on ne sait pas comment >>, a coupé net hier, l’un des témoins qui s’étaient portés à l’étage à l’annonce du feu. Une prudence vite rejetée par d’autres qui soutiennent mordicus avoir vu le garçon avec un pétard du nom de ce dispositif explosif de faible puissance principalement utilisé pour la déflagration bruyante qu’il produit. pour ces derniers, c’est en manipulant le pétard que le garçon qui c’ètait retiré sur le balcon a involontairement provoqué le feu. Pour le père de l’enfant, il ne fait aucun doute que la mort de son fils n’est pas accidentelle. En effet, interpellé dès les premières heures de l’incendie, le père qui était déjà à son boulot, n’a pas hésité à accuser une main criminelle. << Il est sous le choc, voilà il a vancé cette thèse. On préfère attendre les conclusions de l’enquête ouverte par la police >>, souffle un notable sous le couvert de l’anonymat accroché dans la nuit d’hier jeudi, à la sortie de la maison mortuaire où une délégation des habitants de la cité s’était s’était rendue pour accompagner la famille dans la douleur. Et ce même notable d’appeler à un << soutien psychologique pour permettre à la mère de Amady de surmonter sa douleur et son sentiment de culpabilité >>. Un sentiment partagé par les populations riveraines. << Tout le monde souffre de ce drame qui nous a arraché le petit Amady que nous avions l’habitude de voir jouer tous les jours dans les espaces verts de la Cité >>, confie le notable.




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