Double prise en charge : un non-dit gênant
M. Sagna est membre du Parlement de la CEDEAO. Il perçoit, à ce titre, des indemnités journalières conséquentes, prises en charge par l’institution communautaire… tout en continuant à bénéficier du soutien logistique et financier de l’Assemblée nationale du Sénégal. Voilà une rupture à géométrie variable dont il peine à nous expliquer la logique.
➡️ Peut-il nous indiquer le montant mensuel des indemnités qu’il perçoit de la CEDEAO ? La transparence commence par l’exemplarité.
🔍 Sukëru Koor ou mémoire sélective ?
Le député Sagna affirme avoir reçu du Sukëru Koor de son groupe parlementaire. Par qui, exactement ? Pour rappel, ces pratiques clientélistes datent de la 14e législature. Elles ont été bannies par la 15e législature. Confond-il volontairement les périodes ? Ou bien regrette-t-il que les circuits parallèles de distribution aient été asséchés ?
🔍 Indemnités des groupes parlementaires : un mécanisme balisé
Les groupes parlementaires bénéficient d’indemnités de fonctionnement mensuelles, strictement encadrées. Il arrive même que certains collègues contractent des avances pour des besoins urgents. Guy Marius Sagna lui-même devait 500 000 francs au groupe parlementaire Yewwi. Parlons donc de rigueur, mais en vérité.
🔍 Rapport de la Commission de contrôle : absent ou absentéiste ?
M. Sagna s’indigne du « retard » dans la publication des rapports de la Commission de comptabilité et de contrôle. Ce qu’il oublie de dire, c’est qu’au moment même de ses accusations, les membres du bureau de ladite commission étudiaient le rapport. Il devrait savoir cela… sauf s’il ne participe pas aux travaux.
S’il ne reçoit plus les convocations, a-t-il démissionné ? Ou son absence chronique trahit-elle un désintérêt pour les responsabilités qu’il prétend revendiquer ?
🔍 Un contexte à ne pas falsifier
La 15e législature n’a été installée qu’en décembre 2024, après dissolution. Comment produire un rapport annuel sur une période où aucune réunion n’avait encore été tenue ? Il faut être de mauvaise foi – ou vouloir distraire le public – pour ne pas le reconnaître.
La vérité, c’est que la 15e législature a enclenché une rupture réelle.
✔️ La ponctualité aux séances est redevenue la règle ;
✔️ Des réformes ambitieuses sont engagées sur le règlement intérieur, administratif et financier ;
✔️ Un manuel de procédures pour l’évaluation des politiques publiques est en cours de finalisation
Nous refusons que l’Assemblée du peuple – qui porte aujourd’hui tant d’espoirs – soit prise en otage par un discours moralisateur qui ne s’applique pas à lui-même.
Nous travaillons. Nous réformons. Nous avançons.
J’ai respecté Guy Marius Sagna. Sincèrement.
Mais à force de le côtoyer de près, ma déception est à la hauteur de mes attentes.
Le peuple mérite mieux que des contradictions en bandoulière.
M. Sagna est membre du Parlement de la CEDEAO. Il perçoit, à ce titre, des indemnités journalières conséquentes, prises en charge par l’institution communautaire… tout en continuant à bénéficier du soutien logistique et financier de l’Assemblée nationale du Sénégal. Voilà une rupture à géométrie variable dont il peine à nous expliquer la logique.
➡️ Peut-il nous indiquer le montant mensuel des indemnités qu’il perçoit de la CEDEAO ? La transparence commence par l’exemplarité.
🔍 Sukëru Koor ou mémoire sélective ?
Le député Sagna affirme avoir reçu du Sukëru Koor de son groupe parlementaire. Par qui, exactement ? Pour rappel, ces pratiques clientélistes datent de la 14e législature. Elles ont été bannies par la 15e législature. Confond-il volontairement les périodes ? Ou bien regrette-t-il que les circuits parallèles de distribution aient été asséchés ?
🔍 Indemnités des groupes parlementaires : un mécanisme balisé
Les groupes parlementaires bénéficient d’indemnités de fonctionnement mensuelles, strictement encadrées. Il arrive même que certains collègues contractent des avances pour des besoins urgents. Guy Marius Sagna lui-même devait 500 000 francs au groupe parlementaire Yewwi. Parlons donc de rigueur, mais en vérité.
🔍 Rapport de la Commission de contrôle : absent ou absentéiste ?
M. Sagna s’indigne du « retard » dans la publication des rapports de la Commission de comptabilité et de contrôle. Ce qu’il oublie de dire, c’est qu’au moment même de ses accusations, les membres du bureau de ladite commission étudiaient le rapport. Il devrait savoir cela… sauf s’il ne participe pas aux travaux.
S’il ne reçoit plus les convocations, a-t-il démissionné ? Ou son absence chronique trahit-elle un désintérêt pour les responsabilités qu’il prétend revendiquer ?
🔍 Un contexte à ne pas falsifier
La 15e législature n’a été installée qu’en décembre 2024, après dissolution. Comment produire un rapport annuel sur une période où aucune réunion n’avait encore été tenue ? Il faut être de mauvaise foi – ou vouloir distraire le public – pour ne pas le reconnaître.
La vérité, c’est que la 15e législature a enclenché une rupture réelle.
✔️ La ponctualité aux séances est redevenue la règle ;
✔️ Des réformes ambitieuses sont engagées sur le règlement intérieur, administratif et financier ;
✔️ Un manuel de procédures pour l’évaluation des politiques publiques est en cours de finalisation
Nous refusons que l’Assemblée du peuple – qui porte aujourd’hui tant d’espoirs – soit prise en otage par un discours moralisateur qui ne s’applique pas à lui-même.
Nous travaillons. Nous réformons. Nous avançons.
J’ai respecté Guy Marius Sagna. Sincèrement.
Mais à force de le côtoyer de près, ma déception est à la hauteur de mes attentes.
Le peuple mérite mieux que des contradictions en bandoulière.