Selon "Sud Quotidien", la prochaine rentrée universitaire s’annonce difficile pour les ressortissants de Sédhiou inscrits à l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis. Depuis cinq mois, ces étudiants ne parviennent plus à honorer leurs loyers, faute d’appui financier.
El Hadji Cissé, président de leur amicale, pointe l’arrêt de la subvention municipale qui, pendant trois ans, leur permettait de régulariser leurs factures. « Nous remercions le maire Abdoulaye Diop pour ses soutiens d’alors, mais nous sollicitons encore son accompagnement », a-t-il plaidé.
Un ancien étudiant, Sidou Cissé, alerte : « Beaucoup de jeunes abandonnent les études à cause de ce problème de logement, surtout les nouveaux arrivants ». Malgré la patience du logeur, la situation devient intenable.
Les étudiants en appellent désormais aux bonnes volontés, aux députés et au ministère de l’Enseignement supérieur. Ils rappellent le soutien ponctuel d’anciens, comme Dr. Labaly Touré ou Salif Sané, mais jugent indispensable, un retour de l’appui institutionnel.
Cette crise met en lumière un angle mort des politiques publiques : si l’État a multiplié les infrastructures pédagogiques, la prise en charge sociale, en particulier pour les jeunes issus de régions éloignées, reste fragile.
Faute d’action rapide, ces inégalités territoriales risquent de se creuser et de compromettre les ambitions nationales en matière d’éducation.
El Hadji Cissé, président de leur amicale, pointe l’arrêt de la subvention municipale qui, pendant trois ans, leur permettait de régulariser leurs factures. « Nous remercions le maire Abdoulaye Diop pour ses soutiens d’alors, mais nous sollicitons encore son accompagnement », a-t-il plaidé.
Un ancien étudiant, Sidou Cissé, alerte : « Beaucoup de jeunes abandonnent les études à cause de ce problème de logement, surtout les nouveaux arrivants ». Malgré la patience du logeur, la situation devient intenable.
Les étudiants en appellent désormais aux bonnes volontés, aux députés et au ministère de l’Enseignement supérieur. Ils rappellent le soutien ponctuel d’anciens, comme Dr. Labaly Touré ou Salif Sané, mais jugent indispensable, un retour de l’appui institutionnel.
Cette crise met en lumière un angle mort des politiques publiques : si l’État a multiplié les infrastructures pédagogiques, la prise en charge sociale, en particulier pour les jeunes issus de régions éloignées, reste fragile.
Faute d’action rapide, ces inégalités territoriales risquent de se creuser et de compromettre les ambitions nationales en matière d’éducation.