Des sources bien au fait de cette rencontre affirment que beaucoup de leaders politiques y ont pris part, citant, entre autres, des responsables du Parti démocratique sénégalais comme Oumar Sarr, mais aussi Mamadou Lamine Diallo, Serigne Mansour Sy Djamil, Moustapha Guirassy, le syndicaliste Oumar Walu Zoumarou, Abdoul Mbaye. Et ce dernier justement, confient plusieurs sources, a tenu un discours très radical pour faire face aux différents scénarios, avec des propositions extrêmes tendant à discréditer d’éventuels résultats en faveur du candidat sortant.
«Quelle doit être notre attitude si, malgré tout, les élections se tiennent ? Je pense qu’il y a une stratégie avant le vote : essayer la non-élection et le départ (de Macky). Mais le vote peut avoir lieu, et, en ce moment-là encore, il faut se mettre dans des dispositions où la force peut revenir», a-t-il proposé. Le leader de l’Act, qui soutient Idrissa Seck, d’ajouter : «Si on constate, le jour de l’élection, des anomalies flagrantes dont les observateurs nationaux et internationaux seront témoins, on peut encore, en ce moment-là , créer de nouveau les conditions d’une révolte. Si malgré tout cela -et c’est toujours une hypothèse- ça ne marche pas, en ce moment également, il faudra contester les résultats en les considérant comme faux, toujours en essayant de faire appel à la violence parce que c’est le seul recours qui devrait nous rester.»
Cette rencontre s’est poursuivie jusque dans la soirée. Et M. Mbaye conclut qu’il «faut rendre inacceptable un résultat au premier tour et un résultat au second tour» favorables à Macky Sall.
«Quelle doit être notre attitude si, malgré tout, les élections se tiennent ? Je pense qu’il y a une stratégie avant le vote : essayer la non-élection et le départ (de Macky). Mais le vote peut avoir lieu, et, en ce moment-là encore, il faut se mettre dans des dispositions où la force peut revenir», a-t-il proposé. Le leader de l’Act, qui soutient Idrissa Seck, d’ajouter : «Si on constate, le jour de l’élection, des anomalies flagrantes dont les observateurs nationaux et internationaux seront témoins, on peut encore, en ce moment-là , créer de nouveau les conditions d’une révolte. Si malgré tout cela -et c’est toujours une hypothèse- ça ne marche pas, en ce moment également, il faudra contester les résultats en les considérant comme faux, toujours en essayant de faire appel à la violence parce que c’est le seul recours qui devrait nous rester.»
Cette rencontre s’est poursuivie jusque dans la soirée. Et M. Mbaye conclut qu’il «faut rendre inacceptable un résultat au premier tour et un résultat au second tour» favorables à Macky Sall.