Très en colère, les militants et sympathisants du PDS se sont réunis, hier, en vue de voir les voies et moyens à utiliser pour faire participer leur candidat, Karim Wade à l’élection présidentielle du 24 février. M. Pape Guèye, membre du comité directeur du Parti démocratique sénégalais, dit ne pas être surpris par la nouvelle de l’invalidation de la candidature de Karim Wade. « Nous ne sommes pas surpris. Il y a deux mois, le Premier ministre, en entonnant la voix de son maitre, avait bien dit qu’il y aurait cinq candidats. Donc, cela ne nous surprend pas », soutient M. Pape Gueye.
Pour ce militant du PDS, Macky Sall a peur de Karim comme Moustapha Niass a peur de Malick Gackou et Tanor de Khalifa Sall. « Nous pensions que le Conseil Constitutionnel, en tant qu’institution, en tant que contrepouvoir à l’abus de pouvoir de l’Exécutif, aurait au moins un sens moral et de dignité pour dire à Macky Sall d’arrêter. Et malheureusement, vous avez vu la décision qu’ils nous ont sortie » argumente- t-il.
« Dès l’instant que la forfaiture devient une loi, la résistance devient un devoir de tous les Sénégalais.»
Pour Pape Gueye, c’est un devoir pour tout patriote de résister contre un pouvoir qui ne cesse de faire des dérives. « Nous allons faire ce que tous les patriotes doivent faire. Nous allons résister parce que Karim Wade reste notre candidat. Nous l’attendons avec tous les patriotes de ce pays, nous allons nous battre contre cette forfaiture », promet Pape Guèye.
Poursuivant, il informe que les libéraux ne vont pas se laisser faire. « Ils (Ndlr, les gens du pouvoir) ont modifié la constitution, ils ont modifié le code électoral, tout ça pour empêcher des Sénégalais d’être candidats. Dans l’histoire récente du Sénégal, ce qui vient de se passer ne s’était jamais produit auparavant. Senghor n’a empêché personne d’être candidat, Abdou Diouf, malgré tout ce qui l’opposait à Abdoulaye Wade, ne l’a pas jeté en prison pour l’empêcher de se présenter contre lui. Abdoulaye Wade, avec tout ce qui l’a opposé à Idrissa Seck, ne l’a pas empêché d’être candidat et lui-même (Ndlr : Macky Sall), actuel président de la République, il a eu des problèmes avec Abdoulaye Wade et cela ne l’a pas empêché d’être candidat.
Alors, Macky Sall pour qui il se prend, pour essayer de choisir ses propres candidats ? Ça, nous ne l’accepterons pas », soutient Pape Guèye. Ce membre du comité directeur du PDS assure que les « sopistes » vont se battre pour restaurer la démocratie dans notre pays. « Cette forfaiture ne doit pas passer, Macky Sall ne peut pas être candidat si, c’est gens-là (Ndlr, Karim et Khalifa) ne sont pas candidats. Nous allons nous battre pour ça et nous n’excluons aucun moyen pour le faire. Dès l’instant que la forfaiture devient une loi, la résistance devient un devoir de tous les Sénégalais », conclut, lapidaire, le membre du comité directeur du PDS.
Alioune Kassé, « Ils vont voir du feu et du sang »
« Karimiste » pur et dur, Alioune Kassé se dit très en colère contre le régime de Macky Sall et il se veut formel : « Le rejet de la candidature est la dernière carte que la Cour détient. Je vous assure qu’ils vont voir du feu parce que ça fait sept ans qu’ils nous obligent à faire la guerre. Dès lors que nous avons le dos au mur, ils vont voir du feu et du sang si, c’est ce qu’ils veulent ».
Poursuivant, il informe que si le président de la République n’accepte pas la candidature de Karim Wade, il n’y aura pas d’élection le 24 février. En effet, ces « karimistes » promettent de rendre le pays ingouvernable.
« On préfère l’enfer que de rejoindre Madické Niang parce qu’il est un traitre »
Sur la question d’une possibilité de rejoindre M. Madické Niang, notre interlocuteur assure : « On préfère l’enfer que de rejoindre Madické Nian,g parce qu’il est un traitre. C’est le plus grand traitre des traitres. Il a poignardé Me Abdoulaye Wade. Le pouvoir l’a utilisé pour diviser le PDS en vue de créer des divergences entre nous ».
Pour Ben Omar Sall, « karimiste », c’est triste, dans un pays comme le Sénégal, de voir la démocratie piétinée de la sorte. Lui aussi assure que les militants vont faire tout pour que Karim Wade soit candidat. « On a eu des échos du rejet de la candidature de Karim Wade et je vous assure qu’on n’est pas surpris et on s’est préparé à ça », soutient Ben Omar Sall.
Ne s’en arrêtant pas là , il se veut précis : « ce qui nous reste, c’est un combat politique et on attend l’arrivée de Me Wade pour savoir ce que l’on va faire avec un plan d’action. Parce que, Karim et Khalifa ne peuvent pas ne pas être candidats ».
A en croire toujours Ben Omar Sall, le président de la République Macky Sall doit savoir qu’ils sont prêts à faire tout leur possible pour que la candidature de Karim Wade soit acceptée. « Sans Karim et Khalifa, il n’y aura pas d’élection le 24. Et, j’interpelle les Khalifes généraux à intervenir avant que ça ne dégénère. Parce que, ce que le président veut imposer aux Sénégalais, nous ne l’accepterons pas », avertit Ben Omar Sall.
Boubacar Kouyaté, coordonnateur des jeunes « karimistes » de la commune de Diamaguène Sicap Mbao, tonne que lui et ses camarades n’attendent que la venue de Me Wade afin de savoir la conduite à tenir. « Nous sommes à l’écoute du parti. C’est un combat politique qu’il nous reste à faire et nous allons le mener sans merci », assure Boubacar Kouyaté.
Le Témoin
Pour ce militant du PDS, Macky Sall a peur de Karim comme Moustapha Niass a peur de Malick Gackou et Tanor de Khalifa Sall. « Nous pensions que le Conseil Constitutionnel, en tant qu’institution, en tant que contrepouvoir à l’abus de pouvoir de l’Exécutif, aurait au moins un sens moral et de dignité pour dire à Macky Sall d’arrêter. Et malheureusement, vous avez vu la décision qu’ils nous ont sortie » argumente- t-il.
« Dès l’instant que la forfaiture devient une loi, la résistance devient un devoir de tous les Sénégalais.»
Pour Pape Gueye, c’est un devoir pour tout patriote de résister contre un pouvoir qui ne cesse de faire des dérives. « Nous allons faire ce que tous les patriotes doivent faire. Nous allons résister parce que Karim Wade reste notre candidat. Nous l’attendons avec tous les patriotes de ce pays, nous allons nous battre contre cette forfaiture », promet Pape Guèye.
Poursuivant, il informe que les libéraux ne vont pas se laisser faire. « Ils (Ndlr, les gens du pouvoir) ont modifié la constitution, ils ont modifié le code électoral, tout ça pour empêcher des Sénégalais d’être candidats. Dans l’histoire récente du Sénégal, ce qui vient de se passer ne s’était jamais produit auparavant. Senghor n’a empêché personne d’être candidat, Abdou Diouf, malgré tout ce qui l’opposait à Abdoulaye Wade, ne l’a pas jeté en prison pour l’empêcher de se présenter contre lui. Abdoulaye Wade, avec tout ce qui l’a opposé à Idrissa Seck, ne l’a pas empêché d’être candidat et lui-même (Ndlr : Macky Sall), actuel président de la République, il a eu des problèmes avec Abdoulaye Wade et cela ne l’a pas empêché d’être candidat.
Alors, Macky Sall pour qui il se prend, pour essayer de choisir ses propres candidats ? Ça, nous ne l’accepterons pas », soutient Pape Guèye. Ce membre du comité directeur du PDS assure que les « sopistes » vont se battre pour restaurer la démocratie dans notre pays. « Cette forfaiture ne doit pas passer, Macky Sall ne peut pas être candidat si, c’est gens-là (Ndlr, Karim et Khalifa) ne sont pas candidats. Nous allons nous battre pour ça et nous n’excluons aucun moyen pour le faire. Dès l’instant que la forfaiture devient une loi, la résistance devient un devoir de tous les Sénégalais », conclut, lapidaire, le membre du comité directeur du PDS.
Alioune Kassé, « Ils vont voir du feu et du sang »
« Karimiste » pur et dur, Alioune Kassé se dit très en colère contre le régime de Macky Sall et il se veut formel : « Le rejet de la candidature est la dernière carte que la Cour détient. Je vous assure qu’ils vont voir du feu parce que ça fait sept ans qu’ils nous obligent à faire la guerre. Dès lors que nous avons le dos au mur, ils vont voir du feu et du sang si, c’est ce qu’ils veulent ».
Poursuivant, il informe que si le président de la République n’accepte pas la candidature de Karim Wade, il n’y aura pas d’élection le 24 février. En effet, ces « karimistes » promettent de rendre le pays ingouvernable.
« On préfère l’enfer que de rejoindre Madické Niang parce qu’il est un traitre »
Sur la question d’une possibilité de rejoindre M. Madické Niang, notre interlocuteur assure : « On préfère l’enfer que de rejoindre Madické Nian,g parce qu’il est un traitre. C’est le plus grand traitre des traitres. Il a poignardé Me Abdoulaye Wade. Le pouvoir l’a utilisé pour diviser le PDS en vue de créer des divergences entre nous ».
Pour Ben Omar Sall, « karimiste », c’est triste, dans un pays comme le Sénégal, de voir la démocratie piétinée de la sorte. Lui aussi assure que les militants vont faire tout pour que Karim Wade soit candidat. « On a eu des échos du rejet de la candidature de Karim Wade et je vous assure qu’on n’est pas surpris et on s’est préparé à ça », soutient Ben Omar Sall.
Ne s’en arrêtant pas là , il se veut précis : « ce qui nous reste, c’est un combat politique et on attend l’arrivée de Me Wade pour savoir ce que l’on va faire avec un plan d’action. Parce que, Karim et Khalifa ne peuvent pas ne pas être candidats ».
A en croire toujours Ben Omar Sall, le président de la République Macky Sall doit savoir qu’ils sont prêts à faire tout leur possible pour que la candidature de Karim Wade soit acceptée. « Sans Karim et Khalifa, il n’y aura pas d’élection le 24. Et, j’interpelle les Khalifes généraux à intervenir avant que ça ne dégénère. Parce que, ce que le président veut imposer aux Sénégalais, nous ne l’accepterons pas », avertit Ben Omar Sall.
Boubacar Kouyaté, coordonnateur des jeunes « karimistes » de la commune de Diamaguène Sicap Mbao, tonne que lui et ses camarades n’attendent que la venue de Me Wade afin de savoir la conduite à tenir. « Nous sommes à l’écoute du parti. C’est un combat politique qu’il nous reste à faire et nous allons le mener sans merci », assure Boubacar Kouyaté.
Le Témoin
