Région de Dakar: 30 000 enfants errent dans les rues dakaroises


Rédigé le Samedi 18 Mai 2019 à 16:55 | Lu 50 fois | 0 commentaire(s)



La région de Dakar, à elle seule, compte 30 000 enfants de la rue.Cette statistique officielle cache mal les enfants abandonnés, les orphelins et sans abris qui errent aussi au gré des besoins. Des milliers d’enfants errent au quotidien dans la capitale sénégalaise.Cela, fait savoir Kritik à leral.net, malgré les programmes initiés pour les retirer de la rue et les renvoyer dans leurs familles respectives.


Des programmes qui ne durent que le temps de s’émouvoir, et les autorités baissent la garde.Si les marabouts sont souvent cités comme ceux qui font pression sur les autorités, le mal est ailleurs. C’est dans l’incapacité de l’autorité a légiféré, et pour le cas des enfants, à leur accorder leurs droits. Une situation de pourrissement d’une plaie béante qui interpelle la conscience religieuse en plein mois béni. 
Le médiateur de la République, ABC, au risque de déplaire ou d’être accusé de fractionnisme, invite le gouvernement à poursuivre son programme de retrait des enfants de la rue. Tout au moins, le médiateur estime urgent que ce fléau soit pris en compte comme pour l’assainissement de la voie publique ou des espaces de détente. Selon Alioune Badara Cisse, ce programme budgétisé et dont les grandes lignes ont fait l’objet d’un consensus des acteurs doit être poursuivi en s’appuyant sur les centres d’accueil des enfants en situation difficile et qui devraient être des centres de transit temporaire. 
A l’en croire, les centres d’accueil des talibés devraient servir de lieux de transit des enfants retirés de la rue. “Nous devrions nous ceindre les reins, mettre les moyens dont les uns et les autres pourraient disposer. En les additionnant, on peut avoir des centres de transit très temporaires à durée 
extrêmement limités pour que ces enfants rejoignent leurs domiciles, et soient scolarisés en langue française, également à l’école coranique “, telle est la proposition du médiateur de la République. 

Des centres de transit temporaires à durée limité 

Pourtant, le dossier est d’actualité au niveau du ministère en charge de l’enfance ou le service diligenté a rendu son rapport sur la situation, avertissant de la fragilité des solutions préconisées, comme le rafle pour les regrouper. Des sources tapies au sein de structures d’accueil, le suivi pose problème une fois les enfants orientés au niveau de ces structures. En effet, selon cette surveillante, les enfants sont laissés à eux-mêmes dès que les recherches n’aboutissent pas et pour ceux qui indiquent leur domicile, c’est juste pour bénéficier de l’aide et revenir à la première occasion en ville , explique Madame Sarr qui pense que l’Etat peut gérer la situation, en agissant en amont dans les familles, ou en profitant de période de ferveur, comme le ramadan, pour relire la question en fonction des enseignements religieux. Imam Géye qui encadre une bonne quinzaine de jeunes à la Mosquée Liberté 5 estime que la religion condamne la forme d’aumône qui transforme les enfants en esclave, en cela qu’ils sont souvent utilisés pour chasser le mal ou pour suivre les instructions de charlatans. Croyant que l’Etat n’a pas vocation à gérer ce dossier, l’imam interpelle les chefs religieux et la conscience des pères de famille, quelque sois leurs moyens, de satisfaire aux devoirs vis-à-vis des enfants.Pour ses élèves qui font l’aumône certes, mais n’en vivent pas, les règles sont clairs et les talibés suivent scrupuleusement les recommandations du marabout. 
D’ailleurs, selon l’Imam, au delà de l’éducation religieuse, le travail de sensibilisation sur la vie en société fait partie intégrante du programme enseigné aux apprenants.


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