Pour Amsatou Sow Sidibé, la reddition des comptes s’impose comme un impératif constitutionnel. « La reddition des comptes est prévue par la Constitution », a-t-elle rappelé, soulignant le droit des citoyens à connaître l’usage des deniers publics et à réclamer le recouvrement des fonds détournés. Elle insiste ainsi sur le fait que la lutte contre la corruption ne doit pas dépendre des humeurs politiques, mais s’inscrire dans le cadre des institutions et du droit.
Contre la systématisation de la détention
Fervente défenseure des droits humains, la juriste a également abordé la question des modalités de poursuite judiciaire, appelant à ne pas faire de l'incarcération une réponse systématique. « La prison n’est pas une obligation », a-t-elle affirmé, en suggérant des alternatives comme le port du bracelet électronique. Elle a également soulevé une question éthique majeure concernant les cautions : « Il faut s’assurer que les fonds utilisés pour les cautions soient licites », a-t-elle averti, afin d’éviter que les ressources d’origine douteuse ne servent à contourner la justice.
Le respect strict de la présomption d’innocence
Mme Sidibé a enfin mis en garde contre les dérives possibles dans les procédures judiciaires, notamment les violations de la présomption d’innocence. « Un État de droit ne peut s’accommoder d’une justice de l’opinion ou de règlements de comptes politiques », a-t-elle martelé, réaffirmant le rôle de la CNDH dans la défense des droits fondamentaux et dans la vigilance face aux dérapages judiciaires.
À travers cette sortie médiatique, Amsatou Sow Sidibé rappelle l’importance d’une justice indépendante, équitable et humaine, au moment où les attentes de la population sont fortes en matière de lutte contre la corruption et de gouvernance vertueuse.
Contre la systématisation de la détention
Fervente défenseure des droits humains, la juriste a également abordé la question des modalités de poursuite judiciaire, appelant à ne pas faire de l'incarcération une réponse systématique. « La prison n’est pas une obligation », a-t-elle affirmé, en suggérant des alternatives comme le port du bracelet électronique. Elle a également soulevé une question éthique majeure concernant les cautions : « Il faut s’assurer que les fonds utilisés pour les cautions soient licites », a-t-elle averti, afin d’éviter que les ressources d’origine douteuse ne servent à contourner la justice.
Le respect strict de la présomption d’innocence
Mme Sidibé a enfin mis en garde contre les dérives possibles dans les procédures judiciaires, notamment les violations de la présomption d’innocence. « Un État de droit ne peut s’accommoder d’une justice de l’opinion ou de règlements de comptes politiques », a-t-elle martelé, réaffirmant le rôle de la CNDH dans la défense des droits fondamentaux et dans la vigilance face aux dérapages judiciaires.
À travers cette sortie médiatique, Amsatou Sow Sidibé rappelle l’importance d’une justice indépendante, équitable et humaine, au moment où les attentes de la population sont fortes en matière de lutte contre la corruption et de gouvernance vertueuse.