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Rapt des lycéennes au Nigeria : la "révolte" de Michelle Obama


Rédigé le Dimanche 11 Mai 2014 à 09:56 | Lu 244 fois | 0 commentaire(s)




e sort des 200 jeunes filles enlevées dans leur lycée au Nigéria émeut la femme du Président américain. Publicité "Comme des millions de gens dans le monde entier, mon mari et moi-même éprouvons de la révolte et du chagrin après l'enlèvement de plus de 200 jeunes Nigérianes", a expliqué Michelle Obama, qui remplaçait son époux pour l'allocution hebdomadaire de la Maison Blanche. "Cet acte insensé a été commis par un groupe terroriste déterminé à empêcher ces filles de recevoir une éducation", s'est-elle indigné, à la veille de la Fête des Mères célébrée dimanche aux Etats-Unis, avant d'appeler à "prier pour (leur) retour sain et sauf". Michelle Obama avait déjà participé cette semaine à l'opération "Bring back our girls" ("rendez nous nos filles") en postant une photo sur Twitter : Le 14 avril, le groupe islamiste armé Boko Haram, dont le nom signifie "L'éducation occidentale est un péché", avait attaqué un lycée de Chibok, dans le nord-est du Nigeria, et enlevé 276 adolescentes, dont 223 sont toujours captives, selon la police. Après une relative indifférence initiale des autorités et à l'étranger, la mobilisation des familles et la revendication lundi dernier du chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, qui en a fait des "esclaves" et veut les "vendre", ont fini par susciter l'émotion et la solidarité internationales. Des experts américains et britanniques sont arrivés dans le pays pour participer aux recherches et la France a commencé vendredi à envoyer du matériel d'imagerie satellitaire. La Chine a aussi proposé de partager les informations recueillies par ses services de renseignements et ses satellites. Les autorités critiquées Le président nigérian Goodluck Jonathan a affirmé vendredi à la presse qu'une équipe d'experts était déjà à l'oeuvre dans la forêt de Sambisa, proche de Chibok, avec du matériel électronique pour tenter de repérer les ravisseurs et leurs victimes. Le long silence de Goodluck Jonathan dans les semaines suivant l'attaque a été très critiqué. D'autant que juste après le rapt, les autorités avaient donné - par mégarde, selon elles - des chiffres erronés du nombre de lycéennes enlevées, bien inférieur à la réalité. Nouveau fait embarrassant, un rapport d'Amnesty International publié vendredi affirme que l'armée nigériane avait été informée de l'imminence d'une attaque de Boko Haram contre le lycée de Chibok le 14 avril, mais n'a pas réagi faute de moyens. Les militaires soutiennent de leur côté que les troupes postées à Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno où se trouve Chibok, n'ont été informées de l'attaque qu'au moment où elle se déroulait et qu'en s'y rendant, elles "sont tombées dans une embuscade dressée par les terroristes" sur la route de 120 km séparant Maiduguri de Chibok. Toujours au Nigéria ? Les Etats-Unis et des responsables de Chibok se sont inquiétés d'un possible transfert des adolescentes vers le Tchad et le Cameroun voisins pour y être vendues. "Je pense que (les lycéennes) sont toujours au Nigeria", et même "dans la forêt de Sambisa", connue pour abriter des bases arrières de Boko Haram, a assuré M. Jonathan vendredi. Personnalités et politiques se mobilisent Pendant que l'aide s'organise sur le terrain, des personnalités du monde entier continuent à se mobiliser dans les médias et les réseaux sociaux. Une lettre ouverte signée par une cinquantaine de personnalités, appelant à tout faire pour retrouver les captives, a été publiée samedi dans le Financial Times. Parmi les signataires figurent le chanteur Bono, les milliardaires Bill et Melinda Gates, le prix Nobel Muhammad Yunus, nombre d'anciens présidents (Brésil, Mexique, Mozambique, île Maurice, Tanzanie, Botswana, Liberia, Cap Vert, Irlande), le fondateur de Virgin Richard Branson, le fondateur de CNN Ted Turner... Le Conseil de sécurité de l'ONU a affirmé que ces exactions peuvent "constituer des crimes contre l'humanité". Les 15 pays membres du Conseil se disent prêts à "suivre de manière active la situation des jeunes filles enlevées et à envisager des mesures appropriées contre Bako Haram", une allusion apparente à d'éventuelles sanctions.


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