Quête effrénée d'argent facile, belle vie, matérialisme... - Ce qui pousse certaines étudiantes à la prostitution clandestine…


Rédigé le Lundi 2 Mai 2016 à 15:45 | Lu 265 fois | 3 commentaire(s)



Aujourd’hui à l’université, dans les instituts de formation professionnelle et universités privées, elles sont légion les étudiantes qui s’adonnent à la prostitution clandestine pour diverses raisons. Quand certaines d’entre elles, aimant le paraître, la belle vie, s’offrent facilement aux hommes, d’autres face au pouvoir de l’argent, capitulent au grand bonheur des adeptes de bonne chair. Grand reportage ou opération de grosse fouine dans ce milieu clandestin.


Quête effrénée d'argent facile, belle vie, matérialisme... - Ce qui pousse certaines étudiantes à la prostitution clandestine…
Pour amasser beaucoup d’argent, beaucoup d’étudiantes s’adonnent à la prostitution déguisée dans la plus grande discrétion. A tort ou à raison, la cité Claudel, (gardons son ancien nom pour ne pas lui coller celui de notre héroïne nationale), avait dèjà, presque avant de compter ses dix ans comme cité universitaire pour les filles, une trèsmauvaise réputation. Pour vérifier les informations fournies par des confidences récentes, nous nous sommes pointés à 18 heures devant la cité Claudel où logent la plupart des étudiantes de l’université. 

Calme comme si de rien n’était…. 

Ici on note des mouvements incessants d’étudiants et étudiantes. Au moment où certaines étudiantes sortent de la cité, un lot impressionnant de filles regagnent leurs chambres après plusieurs heures de cours passées dans les facultés. 

Quelques voitures sont garées aux abords et les occupants attendent sagement leur copine. Ce qui est frappant, c’est le spectacle qui s’offre aux yeux : des véhicules s’arrêtent pour faire descendre des étudiantes. Mais apparemment il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Ce sont des filles majeures qui ont leur coté sentimental. 

Début troublant 

Pourtant une conversation d’un homme qui se croyait peut-être seul avec sa copine semble en dire long sur la pratique qui atteint des proportions insoupçonnées selon notre source. 

«Tu as été superbe au lit, où l’as-tu appris, tu maîtrises de ton corps. Je ne savais pas que tu pouvais faire des choses pareilles», lance l’homme à l’endroit de la fille. 

Cette dernière lui lâche cette réplique qui lève toute équivoque : «La prochaine fois si tu n’augmentes pas, je ne vais même pas t’embrasser. Tu ne peux pas faire comme les autres qui me payent mon déplacement ?» 
Pourtant d’une apparence correcte, elle s’empresse après un bisou de regagner la cité Claudel et franchit la grande porte en laissant derrière elle le gars en train de rigoler. 

Une attitude qui montre qu’elle est un peu gênée parce qu’il y a du monde à cette heure qui coïncide avec le retour de la Fac de plusieurs pensionnaires, et ces paroles pouvaient tomber dans n’importe quelle oreille. Si ce n’est fait d’ailleurs… 

Ce spectacle passé sous leurs yeux, des étudiantes commencent à blâmer la fille. Et c’est parti pour des révélations à ne plus en finir. 

«Ces genres d’étudiantes sont nombreuses ici. Au début, elles se cachaient pour faire ce genre de choses mais aujourd’hui, elles s’en moquent», raconte une étudiante. Et sa copine de témoigner : « Ma voisine de chambre a failli m’emporter dans ses pratiques. Pour mener une belle vie, elle est obligée d’avoir plusieurs partenaires. Elle m’a dit carrément que sa bourse ne lui suffit pas, c’est la raison pour laquelle, elle fait du racolage. Et il lui arrive d’aller passer le week-end chez l’une de ses connaissances». 

Poursuivant ses révélations, elle avance : «A son retour, elle amène des savons de toilettes des grands hôtels pour me dire qu’elle a passé un week-end à Saly avec une de ses connaissances. Tous les gens qui la fréquentent, couchent avec elle, moyennant beaucoup d’argent. Elle a une garde-robe très garnie». 

Les bruits des voitures et le mouvement incessant des étudiants et étudiantes, déchirent le calme apparent qui régnait dans les lieux quelques heures auparavant. Cette situation est condamnée jusqu’à la dernière énergie par certaines étudiantes qui n’approuvent pas cette pratique. 

«J’avoue que les temps sont durs mais je condamne l’attitude de certaines étudiantes qui se prostituent dans la plus grande discrétion et ceci uniquement pour pouvoir mener une belle vie. Jamais, je ne ferai une chose pareille. Je condamne ces pratiques parce que nous sommes des intellectuelles qui allons assurer la relève demain», explique Aïcha une étudiante en Lettres. 

Prétexte pour justifier la débauche 

Une étudiante qui ne veut pas être citée raconte la vie clandestine de sa voisine de chambre qui lui a fait cette confidence renversante pour justifier sa pratique: «Ma bourse ne peut résoudre tous mes problèmes et je ne peux plus tendre la main à mes parents. Donc, nous sommes parfois obligées de nous tourner vers les hommes financièrement bien assis pour leur soutirer de l’argent tout en nous soumettant à leurs désirs. Je suis matérialiste et j’aime beaucoup d’argent. On ne peut pas avoir de l’argent comme ça. Les hommes acceptent de donner, mais c’est pour exiger en retour des gâteries et parties de jambes en l’air. J’accepte jusqu’à la fin de mes études et je me marie. Je tourne la page». 

Les étudiantes étrangères plus discrètes dans la pratique ! 

Pourtant les étudiantes des établissements privés n’échappent pas à la pratique. Du coté des étudiantes étrangères, certaines étudiantes louent des chambres où elles peuvent exercer le métier le plus vieux du monde dans la plus grande discrétion. 
Grâce à son amie, nous avons abordé une étudiante au rez-de-chaussée d’un immeuble R+3 dans un quartier proche de la capitale, où logent beaucoup d’étudiantes. Ressortissante d’un pays de la sous-région, elle dispose d’une chambre très bien meublée avec une télévision à écran plat à l’intérieur et s’adonne à cette pratique. 
«Je me débrouille depuis quelques temps car je ne reçois plus l’aide que mes parents me faisaient parvenir de quoi payer mes études. Comme j’ai un loyer à payer, je dois me nourrir, bouger, me vêtir, je ne peux que racoler pour subvenir à mes besoins. Aujourd’hui je ne peux me passer de cette pratique parce que cela rapporte suffisamment. Je peux continuer mes études avec l’argent que je gagne», témoigne-t-elle. Quid des risques de maladies sexuelles, du sida ? 

«Je ne suis pas folle. Je me protège avant tout. Et je n’y vais pas avec n’importe qui !» crie-t-elle presque. 

Même s’il ne faut pas généraliser comme à Claudel, ces étudiantes présentes ici au Sénégal, s’adonnent à la prostitution clandestine. 
«Aujourd’hui, la prostitution fait des ravages dans le milieu estudiantin. Certaines filles sont étudiantes le jour et prostituées la nuit. Il faut attendre vers les coups de 18 heures-20 heures pour voir, les étudiantes sont nombreuses à sortir pour rallier la ville. Cependant, il y a même d’autres plus téméraires qui investissent les boîtes de nuit. Je suis étudiant et un peu voyou. J’ai eu des relations sexuelles avec beaucoup d’étudiantes. Elles s’adonnent à la prostitution clandestine», explique un jeune sénégalais. 
Cette pratique a atteint des proportions insoupçonnées avec les besoins pressants d’argent des jeunes étudiantes qui leur ouvrent une autre voie à la débauche, en y poussant leurs camarades. 

Une pratique qui ne date pas d’aujourd’ui, selon certains 
Une étudiante en droit témoigne : «La prostitution a gagné le milieu estudiantin depuis très longtemps. Beaucoup d’étudiantes se prostituent clandestinement pour avoir de quoi subvenir à leurs besoins primaires mais aussi de quoi payer leur loyer». 
Avec ces pratiques, les étudiantes deviennent de plus en plus des prostituées professionnelles. Certaines sénégalaises, louent aussi des chambres en dehors du campus universitaire pour se rabaisser à cela. Et les conséquences ne manquent pas 
«Ma copine de chambre, le soir, se fond dans la nature mais durant la matinée, elle passe tout son temps à dormir à cause des nuits épouvantables avec les clients. J’ai essayé de la sermonner mais, elle ne m’écoute même pas. Son téléphone ne cesse de sonner. J’imagine que toujours ce sont des clients au bout de fil. Et c’est elle qui se déplace pour ces parties de plaisir» nous dit Nafi, étudiante en Médecine. 

Loin de salir seulement certaines étudiantes, la prostitution n’épargne aucune couche de la population. Le constat est là, toujours, c’est l’argent facile qui est derrière le phénomène. 

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2.Posté par feeling massage le 02/05/2016 17:09

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