Le tribunal était composé comme d'habitude de 3 juges dont le Président du tribunal qui était un assesseur pour l'occasion, du président de la salle d'un substitut du procureur de la république et de 2 greffiers, à la lecture des motifs qui ont valu à Moustapha Diakhaté sa comparution devant le tribunal on sentait un gêne dans la salle et dans les propos, effectivement il n'est pas donc aisé pour un juge de juger un mot avec des multiples synonymes et que le parquet avait jugé nécessaire de retenir un seul de ses synonymes c'est à dire "bon a rien" pour expliquer le délit d'offense au Président de la république et d'offense à une autre personne exerçant tout ou en partie les prérogatives du chef de l’Etat.
Les interrogatoires ont démarré Moustapha Diakhaté droit dans ses bottes avec une voix forte amplifiée par les haut-parleurs de la salle s'adresse au Président en ces termes je suis un républicain dans l'âme j'ai fait une émission et j'ai parlé du protocole de la république qui a été violé, j'ai utilisé un mot qui n'est pas offensant car personne ne doit me dicter les mots à utiliser pour exprimer mon désaccord et rappeler le respect des principes du protocole de la république définit par la Constitution
Moustapha a répondu aux questions de son avocat Me Elhaj Diouf, questions qui visaient à faire voir au tribunal qu'il n'y a jamais eu l'intention d'offenser le Président de la République car dans une émission où on défend le honneurs, le respect et les égards que la Constitution Sénégalaise confère à la fonction du Président de la République on peut pas en même temps l'offenser c'est paradoxal
Me Antoine Mbengue a plaidé sur les irrégularités de la poursuite, il a demandé au Président de la salle d'abandonner la poursuite car pour poursuivre quelqu'un du délit d'offense à un chef de l'Etat ou un chefs d'état d'un pays étrangers, c'est le ministre de la Justice qui doit saisir le procureur par lettre du président de la république ou par celle du ministère des affaires étrangères selon les articles du code pénal et de code de procédure pénal et dans ce cas d'espèce le parquet s'est auto saisi alors qu'il ne peut y avoir d'auto saisine pour un délit d'offense à un chef de l'état, il a insisté sur le fait qu'on a l'impression dans ce pays que le parquet agit suivant les instructions de ceux qui l'envoient des coupures de vidéos des émissions de l'opposition comme preuve vous n'avez même pas dans le dossier la vidéo ou l'émission dont question.
Puis Me Omar Youm qui fait sienne de la belle plaidoiries de son confrère aborde dans ce sens tout en insistant sur la liberté de critiquer que dispose tout un citoyen à l'endroit du président de la république, il demande au parquet d'arrêter de vouloir plaire au point d'inventer de délit et de poursuivre des gens qui sont en politique qui reçoivent des coups de la.part de leurs adversaires, il a dit au Procureur nous qui sommes de l'opposition ceux du pouvoir nous appellent les KULUNAS alors pourquoi nous ne devrions pas les appeler les GOUGNAFIERS ? Il conclut en demandant au tribunal de sauver les libertés car si on enlèvent la liberté de critiquer à l'opposition qu'est ce qui va les rester ?
Me Elhaj Diouf l'As des plaidoiries a finit par faire sortir les juges de leurs zones de confort le tribunal qui était pressé d'en finir avec le procès tout en ne pas se soucier du temps que le prévenu à fait et risque de faire si jamais condamné en prison s'est résigné la mort dans l'âme à écouter Me Elhaj Diouf qui a demandé à la justice au lieu de perdre du temps à vouloir satisfaire les désirs d'un pouvoir à faire taire toutes voix discordantes que cette justice doit aller chercher les bandits qui agressent les citoyens, qui ont brûlé sa maison, le tribunal de Pikine, les bandits qui ont attaqué les commissariats, les gendarmeries et les magasins Auchans. Il rappelle au juge la jurisprudence Bah Diakhaté sur le délit d'offense à une personne qui exerce tout ou en partie les prérogatives du chef de l'Etat dont fut accusé Bah Diakhaté et que le tribunal avait débouté le parquet car c'est un délit qui n'existe pas, il a conclut en égratignant le procureur en ses termes, quand un procureur se transforme en avocat du parti au pouvoir, cela signifie qu'il ne remplit plus son rôle de représentant de la société, mais qu'il utilise sa position pour servir les intérêts d'un parti politique spécifique. Cela remet en question son indépendance et son objectivité, et peut avoir des conséquences graves sur l'équité du système judiciair
Vient le tour de Me Amadou Sall qui a rappelé au tribunal que le parquet poursuit en violant la loi car les articles auquel il se fonde sont abrogés, il a demandé au procureur d'aller étudier s'il veut pratiquer le droit, car le parquet ne peut pas se permettre de tout faire parcequ'il est pourvu d'un droit de poursuivre ça ne lui donne absolument pas le droit de poursuivre comme il veut et qui il veut, il est revenu sur le Procureur qui a voulu dans sa plaidoiries donné la définition du mot GOUGNAFIER, Me.Sall lui a dit que vous n'avez pas donné une définition mais un synonyme et parmi tous les synonymes de GOUGNAFIER vous avez donné celui qui vous sied pour justifier votre poursuite, tout à l'heure vous avez dit qu'aucun parmi nous dans la salle n'oserait vous taxer de GOUGNAFIER mais moi j'ose vous dire que vous êtes un ignorant car ce n'est pas offensant et pourtant c'est l'un des synonymes de GOUGNAFIER.
Tous les avocats de la défense ont plaidé pour demander l'acquittement de leur client le juge qui vraiment voulait en finir a mis l'affaire en délibéré pour le 25 juin 2025 avant d'y revenir pour dire le 2 juillet après que le Président du tribunal qui était à sa droite lui ait sursurrer quelque chose.
La vérité est que la justice risque de disparaître très prochainement avec ces genres de procès politique honteux.
Les interrogatoires ont démarré Moustapha Diakhaté droit dans ses bottes avec une voix forte amplifiée par les haut-parleurs de la salle s'adresse au Président en ces termes je suis un républicain dans l'âme j'ai fait une émission et j'ai parlé du protocole de la république qui a été violé, j'ai utilisé un mot qui n'est pas offensant car personne ne doit me dicter les mots à utiliser pour exprimer mon désaccord et rappeler le respect des principes du protocole de la république définit par la Constitution
Moustapha a répondu aux questions de son avocat Me Elhaj Diouf, questions qui visaient à faire voir au tribunal qu'il n'y a jamais eu l'intention d'offenser le Président de la République car dans une émission où on défend le honneurs, le respect et les égards que la Constitution Sénégalaise confère à la fonction du Président de la République on peut pas en même temps l'offenser c'est paradoxal
Me Antoine Mbengue a plaidé sur les irrégularités de la poursuite, il a demandé au Président de la salle d'abandonner la poursuite car pour poursuivre quelqu'un du délit d'offense à un chef de l'Etat ou un chefs d'état d'un pays étrangers, c'est le ministre de la Justice qui doit saisir le procureur par lettre du président de la république ou par celle du ministère des affaires étrangères selon les articles du code pénal et de code de procédure pénal et dans ce cas d'espèce le parquet s'est auto saisi alors qu'il ne peut y avoir d'auto saisine pour un délit d'offense à un chef de l'état, il a insisté sur le fait qu'on a l'impression dans ce pays que le parquet agit suivant les instructions de ceux qui l'envoient des coupures de vidéos des émissions de l'opposition comme preuve vous n'avez même pas dans le dossier la vidéo ou l'émission dont question.
Puis Me Omar Youm qui fait sienne de la belle plaidoiries de son confrère aborde dans ce sens tout en insistant sur la liberté de critiquer que dispose tout un citoyen à l'endroit du président de la république, il demande au parquet d'arrêter de vouloir plaire au point d'inventer de délit et de poursuivre des gens qui sont en politique qui reçoivent des coups de la.part de leurs adversaires, il a dit au Procureur nous qui sommes de l'opposition ceux du pouvoir nous appellent les KULUNAS alors pourquoi nous ne devrions pas les appeler les GOUGNAFIERS ? Il conclut en demandant au tribunal de sauver les libertés car si on enlèvent la liberté de critiquer à l'opposition qu'est ce qui va les rester ?
Me Elhaj Diouf l'As des plaidoiries a finit par faire sortir les juges de leurs zones de confort le tribunal qui était pressé d'en finir avec le procès tout en ne pas se soucier du temps que le prévenu à fait et risque de faire si jamais condamné en prison s'est résigné la mort dans l'âme à écouter Me Elhaj Diouf qui a demandé à la justice au lieu de perdre du temps à vouloir satisfaire les désirs d'un pouvoir à faire taire toutes voix discordantes que cette justice doit aller chercher les bandits qui agressent les citoyens, qui ont brûlé sa maison, le tribunal de Pikine, les bandits qui ont attaqué les commissariats, les gendarmeries et les magasins Auchans. Il rappelle au juge la jurisprudence Bah Diakhaté sur le délit d'offense à une personne qui exerce tout ou en partie les prérogatives du chef de l'Etat dont fut accusé Bah Diakhaté et que le tribunal avait débouté le parquet car c'est un délit qui n'existe pas, il a conclut en égratignant le procureur en ses termes, quand un procureur se transforme en avocat du parti au pouvoir, cela signifie qu'il ne remplit plus son rôle de représentant de la société, mais qu'il utilise sa position pour servir les intérêts d'un parti politique spécifique. Cela remet en question son indépendance et son objectivité, et peut avoir des conséquences graves sur l'équité du système judiciair
Vient le tour de Me Amadou Sall qui a rappelé au tribunal que le parquet poursuit en violant la loi car les articles auquel il se fonde sont abrogés, il a demandé au procureur d'aller étudier s'il veut pratiquer le droit, car le parquet ne peut pas se permettre de tout faire parcequ'il est pourvu d'un droit de poursuivre ça ne lui donne absolument pas le droit de poursuivre comme il veut et qui il veut, il est revenu sur le Procureur qui a voulu dans sa plaidoiries donné la définition du mot GOUGNAFIER, Me.Sall lui a dit que vous n'avez pas donné une définition mais un synonyme et parmi tous les synonymes de GOUGNAFIER vous avez donné celui qui vous sied pour justifier votre poursuite, tout à l'heure vous avez dit qu'aucun parmi nous dans la salle n'oserait vous taxer de GOUGNAFIER mais moi j'ose vous dire que vous êtes un ignorant car ce n'est pas offensant et pourtant c'est l'un des synonymes de GOUGNAFIER.
Tous les avocats de la défense ont plaidé pour demander l'acquittement de leur client le juge qui vraiment voulait en finir a mis l'affaire en délibéré pour le 25 juin 2025 avant d'y revenir pour dire le 2 juillet après que le Président du tribunal qui était à sa droite lui ait sursurrer quelque chose.
La vérité est que la justice risque de disparaître très prochainement avec ces genres de procès politique honteux.