Âgée de 24 ans, F. Camara a eu une idylle avec le sexagénaire, I. Thiongane pendant 4 ans. Au cœur de cette relation, elle entretenait des rapports sexuels avec son « petit ami », qui lui avait fait croire être un douanier et promis le mariage. Ayant eu connaissance du mensonge de ce dernier, elle a décidé de se venger. La jeune fille a pris en vidéo, nu, I Thiongane à son insu, avant de l’envoyer à ses enfants, à sa femme et de la poster sur Facebook
Pour ces faits, elle est traduite en justice pour collecte de données à caractère personnel et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs. Attraite hier, devant le prétoire des flagrants délits de Dakar, F. Camara a reconnu partiellement les faits qui lui sont reprochés. D’après elle, pendant leur idylle, la partie civile lui a proposé des rapports sexuels à plusieurs reprises, mais elle avait refusé au début, avant de céder.
«Il m’a fait croire qu'il était célibataire et que le désir lui donnait des maux de ventre. Après chaque relation sexuelle, il me donnait des comprimés qui me faisaient grossir», dit-elle.
Revenant sur les faits de collecte, elle explique que c’est le plaignant qui lui avait proposé une vidéo, mais elle a refusé. «Un jour, je l’ai pris en vidéo au moment où il était nu, avec son consentement», s’est-elle justifiée. Le juge l’a coupée et lui a fait savoir que si ses dires étaient avérés, I. Thiongane n’allait pas déposer une plainte contre elle.
La prévenue rétorque : «J’ai gardé les vidéos à sa demande, dans le but de les visionner pendants mes moments de solitude».
Selon toujours elle, son amoureux lui avait aussi fait croire qu’il était douanier ou qu'il était le chauffeur d’un douanier. «Il m’avait promis le mariage. Un jour en discutant, il a par erreur mentionné le nom de D. Thiongane. Comme j’avais le numéro de ce dernier, je l'ai appelé et il m'a révélé que I. Thiongane était son père. Me sentant trahie, j’ai voulu me venger, raison pour laquelle j’ai publié la vidéo sur Facebook. Je l’ai envoyée à sa femme, à sa fille et à son fils, car il m’avait fait croire qu’il avait 45 ans. En plus, il ne répondait plus à mes appels», avoue- telle.
Le substitut du procureur lui fait la remarque d’imaginer la réaction des enfants de la partie civile lorsqu’ils ont vu les images nues de leur père qui a 68 ans. La présidente du tribunal lui a posé la question de savoir pourquoi elle sortait avec une personne qui pourrait être son père.
«Vous pensiez pouvoir profiter de son argent. Il a certes perdu, mais vous avez perdu votre virginité et votre liberté», a souligné la juge. Dans ses réquisitions, le ministère public estime que les faits sont constants. Pour la répression, il a requis l’application de la loi. Finalement, F. Camara a été déclarée coupable et condamnée à 2 ans assortis de sursis et une amende de 100 mille francs Cfa.
Pour ces faits, elle est traduite en justice pour collecte de données à caractère personnel et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs. Attraite hier, devant le prétoire des flagrants délits de Dakar, F. Camara a reconnu partiellement les faits qui lui sont reprochés. D’après elle, pendant leur idylle, la partie civile lui a proposé des rapports sexuels à plusieurs reprises, mais elle avait refusé au début, avant de céder.
«Il m’a fait croire qu'il était célibataire et que le désir lui donnait des maux de ventre. Après chaque relation sexuelle, il me donnait des comprimés qui me faisaient grossir», dit-elle.
Revenant sur les faits de collecte, elle explique que c’est le plaignant qui lui avait proposé une vidéo, mais elle a refusé. «Un jour, je l’ai pris en vidéo au moment où il était nu, avec son consentement», s’est-elle justifiée. Le juge l’a coupée et lui a fait savoir que si ses dires étaient avérés, I. Thiongane n’allait pas déposer une plainte contre elle.
La prévenue rétorque : «J’ai gardé les vidéos à sa demande, dans le but de les visionner pendants mes moments de solitude».
Selon toujours elle, son amoureux lui avait aussi fait croire qu’il était douanier ou qu'il était le chauffeur d’un douanier. «Il m’avait promis le mariage. Un jour en discutant, il a par erreur mentionné le nom de D. Thiongane. Comme j’avais le numéro de ce dernier, je l'ai appelé et il m'a révélé que I. Thiongane était son père. Me sentant trahie, j’ai voulu me venger, raison pour laquelle j’ai publié la vidéo sur Facebook. Je l’ai envoyée à sa femme, à sa fille et à son fils, car il m’avait fait croire qu’il avait 45 ans. En plus, il ne répondait plus à mes appels», avoue- telle.
Le substitut du procureur lui fait la remarque d’imaginer la réaction des enfants de la partie civile lorsqu’ils ont vu les images nues de leur père qui a 68 ans. La présidente du tribunal lui a posé la question de savoir pourquoi elle sortait avec une personne qui pourrait être son père.
«Vous pensiez pouvoir profiter de son argent. Il a certes perdu, mais vous avez perdu votre virginité et votre liberté», a souligné la juge. Dans ses réquisitions, le ministère public estime que les faits sont constants. Pour la répression, il a requis l’application de la loi. Finalement, F. Camara a été déclarée coupable et condamnée à 2 ans assortis de sursis et une amende de 100 mille francs Cfa.
