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Polémique autour du potentiel 3ème mandat de Macky : Les professeurs Babacar Guèye, Nzouankeu et le juge Dème avaient averti


Rédigé le Mardi 25 Octobre 2022 à 12:14 | Lu 93 fois | 2 commentaire(s)



Aujourd'hui la polémique sur le 3ème mandat fait rage. Pourtant en son temps, plus précisément en 2017, les professeurs Babacar Guèye, Jacques Mariel Nzouankeu et le juge Ibrahima Hamidou Dème avaient tiré la sonnette d'alarme. Malheureusement, leur avertissement n'avait pas été pris en compte par le pouvoir qui, pourtant, pouvait régler ce problème définitivement. Tribune


Et aujourd'hui on est fondé à croire que le camp présidentiel qui avait à l'époque étouffé ce débat qu'il avait jugé «infondé» et «prématuré» l'avait fait à dessein, pour le moment venu, s'engouffrer dans cette brèche laissée ouverte

Aujourd'hui, le débat sur la possibilité du Président Sall de se représenter pour un 3ème mandat fait rage. Pourtant, ce débat soulevé - arguments à l'appui - en 2017 par d’éminents juristes, avait été vite étouffé par le camp présidentiel qui le jugeait «infondé» et «prématuré».

Et actuellement, il n'est pas saugrenu de penser que si ce débat a été occulté ou banalisé en son temps par le camp présidentiel, c'est à dessein, avec comme ambition de s'engouffrer dans cette brèche laissée ouverte, le moment venu. Ce qui traduit une certaine malhonnêteté intellectuelle et une manipulation de sa part.

Car ce problème qui agite actuellement le landernau politique aurait pu être circonscrit en son temps et éviter au Sénégal des lendemains troubles comme ce fut le cas en 2012. Invité au Grand Jury du 8 octobre 2017, le professeur Babacar Guèye déclarait qu'un 3ème mandat pour Macky Sall était dans le domaine du possible.

«La Constitution actuelle du Sénégal, telle qu’elle est libellée, n’interdit pas au Président Macky Sall de briguer un troisième mandat», avait laissé entendre le Constitutionnaliste. Des propos qui avaient soulevé un tollé et lui avaient valu une volée de bois vert au professeur Guèye. Malgré tout, ils avaient été confirmés par son collègue Jacques Mariel Nzouankeu, selon qui : «en 2024, avec le droit positif actuel, il n’y aura pas de débat sur la recevabilité d’une candidature du Président Macky Sall». Surtout, avait-il expliqué, «nulle part, il n’est écrit que le mandat de 7 ans est, ou n’est pas compris dans le décompte des deux mandats consécutifs du nouvel article 27»

Malgré la sortie de ces juristes dont la crédibilité ne souffre d'aucun doute, le camp présidentiel a préféré jouer à la politique de l'autruche, choisissant d'entretenir un flou artistique en attendant le moment propice pour se dévoiler et mettre tout le monde devant le fait accompli. C'est conscient de cette situation que le juge Ibrahima Hamidou Dème s'était lui aussi invité dans le débat pour tirer la sonnette d'alarme et émettre des solutions.

Ainsi dans une contribution intitulée «La Constitution piégée pour un troisième mandat», publiée en mars 2019, laquelle avait pour objet de démontrer que la révision constitutionnelle de 2016 «a ouvert une brèche permettant une troisième candidature de l’actuel président en 2024».


Aussi, avait-il expliqué que «cette hypothèse que le pouvoir feint de rejeter pour le moment est, en réalité, juridiquement défendable». C'est pourquoi, pour anticiper sur les événements, le juge Dème avait suggéré l’adoption de dispositions transitoires par la voie parlementaire, précisant que le mandat en cours fait partie du décompte des mandats ; ce qui pouvait régler définitivement ce quiproquo constitutionnel.

L'autre solution aurait été, selon le juge, que le président de la République à qui appartient seul cette prérogative, saisisse le Conseil constitutionnel pour avis sur cette question.

Si le Conseil constitutionnel est d’avis que l’actuel président ne peut pas se représenter pour un troisième mandat, le débat sera définitivement clos. Si en revanche, il est d’avis contraire, il faudra trouver au plus vite une solution politique pour que tout le monde soit convaincu que les manœuvres politiciennes ne pourront pas remettre en cause la sacralité conférée par les Sénégalais à la clause limitative des mandats à deux.

Malheureusement, pour n'avoir pas tenu compte des avertissements et des suggestions de ces éminents juristes, les Sénégalais sont tous aujourd'hui rattrapés par leur indifférence qui, au final, risque encore une fois de plus de (re) plonger le pays dans des lendemains incertains
Tribune
 
 



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