
La fillette Ch. M avait échappé belle à un viol, la semaine dernière. Alors qu'elle vendait des sachets d'eau au niveau de la Patte d'Oie, elle a croisé sur son chemin le sieur M. Diaw. C'est dans ces circonstances que ce dernier, avait confisqué sa petite bassine, remplie d'eau avant de l'entraîner dans une ruelle.
Là , le célibataire endurci exhibe son sexe et invite sa victime à une relation sexuelle. Prise de panique, celle-ci, crie de toutes ses forces. Alerté par le bruit, le vigile A. L. Sonko rapplique sur les lieux. Arrêté et conduit manu-militari à la police, le mis en cause reconnaît les faits.
Attrait ce vendredi, devant le tribunal d'Instance de Dakar pour attentat à la pudeur, M. Diaw adopte le système de défense de la dénégation. Il soutient qu'il avait exhibé son sexe pour pisser. " Je n'avais pas l'intention de violer la fillette. C'est elle qui m'avait trouvé sur les lieux en train de pisser. Mais, dès qu'elle a vu mon sexe, elle s'est mise à pleurer", a allégué le prévenu, silhouette frêle, vêtu d'une chemise de couleur bleue, assortie d'un pantalon jean.
Mais la gamine a maintenu ses déclarations préliminaires. " Lorsqu'il a pris ma bassine, je l'ai poursuivi pour la récupérer. Une fois dans une ruelle, il a sorti son sexe et il m'a demandé de coucher avec lui. Là , j’ai hurlé et le vigile qui était aux alentours est intervenu", a soutenu la partie civile.
Son civilement responsable qui a accordé le pardon au prévenu n'a pas réclamé de dommages et intérêts.
Dans son réquisitoire, le parquet a souligné que le prévenu pourrait être poursuivi pour tentative de viol et pédophilie. " Comme, il n'y a pas eu de contact physique, j'ai retenu l'attentat à la pudeur. Et, le prévenu avait fait des aveux circonstanciés devant les enquêteurs. Donc, la version qu'il a tenue à la barre ne saurait prospérer. Il n'a même pas le droit d'exhiber son sexe en plein jour devant cette fillette", a relevé le maitre des poursuites. Ainsi, il a requis un an d'emprisonnement ferme contre le prévenu.
Quant à la défense, elle a sollicité la relaxe, à titre principal. Et, une application bienveillante de la loi, à titre subsidiaire.
Selon Me Aboubacry Barro, son client n'avait aucunement l'intention d'entretenir une relation sexuelle avec sa victime. Puisqu'il est impuissant.
Au terme de sa plaidoirie, le juge a condamné le prévenu à une peine d'avertissement de 45 jours ferme.
Kady FATY Leral
Là , le célibataire endurci exhibe son sexe et invite sa victime à une relation sexuelle. Prise de panique, celle-ci, crie de toutes ses forces. Alerté par le bruit, le vigile A. L. Sonko rapplique sur les lieux. Arrêté et conduit manu-militari à la police, le mis en cause reconnaît les faits.
Attrait ce vendredi, devant le tribunal d'Instance de Dakar pour attentat à la pudeur, M. Diaw adopte le système de défense de la dénégation. Il soutient qu'il avait exhibé son sexe pour pisser. " Je n'avais pas l'intention de violer la fillette. C'est elle qui m'avait trouvé sur les lieux en train de pisser. Mais, dès qu'elle a vu mon sexe, elle s'est mise à pleurer", a allégué le prévenu, silhouette frêle, vêtu d'une chemise de couleur bleue, assortie d'un pantalon jean.
Mais la gamine a maintenu ses déclarations préliminaires. " Lorsqu'il a pris ma bassine, je l'ai poursuivi pour la récupérer. Une fois dans une ruelle, il a sorti son sexe et il m'a demandé de coucher avec lui. Là , j’ai hurlé et le vigile qui était aux alentours est intervenu", a soutenu la partie civile.
Son civilement responsable qui a accordé le pardon au prévenu n'a pas réclamé de dommages et intérêts.
Dans son réquisitoire, le parquet a souligné que le prévenu pourrait être poursuivi pour tentative de viol et pédophilie. " Comme, il n'y a pas eu de contact physique, j'ai retenu l'attentat à la pudeur. Et, le prévenu avait fait des aveux circonstanciés devant les enquêteurs. Donc, la version qu'il a tenue à la barre ne saurait prospérer. Il n'a même pas le droit d'exhiber son sexe en plein jour devant cette fillette", a relevé le maitre des poursuites. Ainsi, il a requis un an d'emprisonnement ferme contre le prévenu.
Quant à la défense, elle a sollicité la relaxe, à titre principal. Et, une application bienveillante de la loi, à titre subsidiaire.
Selon Me Aboubacry Barro, son client n'avait aucunement l'intention d'entretenir une relation sexuelle avec sa victime. Puisqu'il est impuissant.
Au terme de sa plaidoirie, le juge a condamné le prévenu à une peine d'avertissement de 45 jours ferme.
Kady FATY Leral