Les Diaspora bonds, instruments financiers utilisés par certains États pour lever des fonds auprès de leurs ressortissants à l’étranger, suscitent la méfiance de Pape Malick Ndour.
L’apériste illustre son propos : « lorsqu’un prêt de 100 dollars, équivalant à 50 000 FCfa, est remboursé en monnaie locale après une dévaluation, la diaspora perd directement en pouvoir d’achat ».
Selon lui, ce mécanisme fait supporter à des citoyens ordinaires, les aléas du marché des changes, un terrain « trop complexe et risqué ».
Pour éviter cet écueil, il recommande que les prêts soient libellés dans la monnaie de résidence des souscripteurs, rappelant que la Diaspora a déjà la possibilité d’investir dans des euro-obligations classiques.
« L’État doit chercher des solutions plus responsables, sans transformer ses propres ressortissants en bouclier financier », avertit-il.
L’apériste illustre son propos : « lorsqu’un prêt de 100 dollars, équivalant à 50 000 FCfa, est remboursé en monnaie locale après une dévaluation, la diaspora perd directement en pouvoir d’achat ».
Selon lui, ce mécanisme fait supporter à des citoyens ordinaires, les aléas du marché des changes, un terrain « trop complexe et risqué ».
Pour éviter cet écueil, il recommande que les prêts soient libellés dans la monnaie de résidence des souscripteurs, rappelant que la Diaspora a déjà la possibilité d’investir dans des euro-obligations classiques.
« L’État doit chercher des solutions plus responsables, sans transformer ses propres ressortissants en bouclier financier », avertit-il.