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PROSTITUTION DÉGUISÉE, PROXÉNÉTISME, SOLLICITATIONS…«Jet-setteur», un terme galvaudé et des dérives


Rédigé le Jeudi 16 Septembre 2021 à 00:37 | Lu 280 fois | 0 commentaire(s)



La conception des Sénégalais du terme jet‐set est aux an‐
tipodes de son sens exact. Des observateurs avertis du
milieu reprécisent tout en dénonçant les dérives : prosti‐
tution, sollicitations frisant la mendicité, proxénétisme...


PROSTITUTION DÉGUISÉE, PROXÉNÉTISME, SOLLICITATIONS…«Jet-setteur», un terme galvaudé et des dérives
Avec le développement des Web Tv, le nombre de « jet‐set‐ teurs » semble accroître. Que nenni ! « Au Sénégal, s’il en existe, il n’y a que quatre ou cinq jet‐set‐ teurs », tranche Tange Tandian, journaliste‐people. La journaliste‐ culturelle et blogueuse Oumy Ré‐ gina Sambou, présidente de l'As‐ sociation de la presse culturelle du Sénégal (Acps), renvoie à l’éty‐ mologie du terme : « Le « jet‐set‐ teur » monte et descend dans les jets privés ». Il s’agit exactement, confirme notre confrère Fadel Lô, « de personnes privilégiées qui ont les moyens de se déplacer en jet, pour jouir de la vie, dans les quatre coins du monde, notam‐ ment des personnes assises fi‐ nancièrement, pour ne pas dire des milliardaires. Le « jet‐setteur » va de palace en palace. Or ici, il s’agit de personnes qui vont de soirée en soirée ». Très catégorique, Tange qualifie ces abonnés aux soirées mon‐ daines de Dakar de « cas sociaux, voire de mendiants ». « Les « jet‐ setteurs » sont des personnes qui vivent dans la discrétion. Ils peu‐ vent passer la soirée à Dubaï au‐ jourd’hui, dîner à Londres demain, se rendre à Miami le surlende‐ main… Au Sénégal, ceux qui sont désignés « jet‐setteurs » ne sont même pas capables de mettre une bouteille sur leur table lorsqu’ils vont dans une boîte. Ils n’ont pas une maison à Dakar et louent des appartements meu‐ blés qu’ils ne sont même pas ca‐ pables de payer ». Quid des motivations de ces hommes et femmes épicuriens « valorisés à tort » par la presse people ? Notre interlocuteur avance que pour la gente fémi‐ nine, « c’est une prostitution de luxe déguisée ». Pour la gente masculine, avance Tange Tandian, « ils passent leur temps à mendier auprès des célébrités et certaines autorités pour acheter un verre. Ils jouent aussi le rôle de maque‐ reau pour certaines filles ».Le buzz et le paraître, nouveau miroir aux alouettes Et dans ce jeu, toutes les folies sont permises comme en témoi‐ gnent certaines frasques relayées souvent par la presse. « Il y’en a qui peuvent dépenser jusqu’à 300 000 FCfa, voire des millions de FCfa, en une soirée, car cer‐ tains peuvent fréquenter trois boîtes en une nuit », confie Mous‐ tapha Diop (nom d’emprunt) tout en révélant qu’il faisait partie de ce lot. « Tous les Vsd (vendredi, samedi et dimanche), je me ren‐ dais dans deux à trois boîtes », se remémore‐t‐il, précisant avoir arrêté, depuis son mariage, la fré‐ quentation de ce milieu qui « a perdu beaucoup de fils de milliar‐ daires ». « Avec mes amis, on se cotisait pour nous payer une bou‐ teille dont le prix peut aller jusqu’à 300 000 FCfa, mais cer‐ tains sont capables de flamber leur héritage dans des soirées surtout quand on les chante », témoigne notre interlocuteur. La journaliste‐blogueuse Oumy Re‐ gina Sambou justifie les excès par le paraître érigé en règle dans notre pays. « On est dans une so‐ ciété du paraître où plus on en fait, mieux on est perçu. Si on n’y prend garde, on a tendance à dé‐ raper en pensant que tout nous est permis », se désole la Prési‐ dente de l’Association de la presse culturelle du Sénégal.(Apcs).  


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