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PROCHAINE ENTRÉE EN VIGUEUR DE LA NOUVELLE MONNAIE ECO. Le Professeur Serigne Khadimou Rassoul Thiam invite la communauté africaine à dire « NON !»


Rédigé le Mardi 28 Janvier 2020 à 22:01 | Lu 203 fois | 0 commentaire(s)



« Non à L’Eco ! », tel est l’appel lancé par l’éminent professeur depuis les Iles d’Amérique. Dans une large contribution parvenue à notre rédaction, le professeur qui suit de très près la situation nationale et internationale invite les chefs d’Etats africains, les khalifes généraux, les archevêques ainsi que toute la communauté africaine à dire « Non » à une autre monnaie d’occupation, à l’occupation idéologique, à la honteuse dévaluation à 125% du CFA, devenue Eco.


Voici in extenso la contribution.

 

Non à L’Eco monnaie d’occupation  comme l’euro aussi monnaie d’occupation, occupation idéologique !

Un Grand Oui au “XALIS…XALIS …XALIS ” !  (Création d’une vraie monnaie du Sénégal)…

Non au CFA (colonies françaises d’Afrique).

Non  au CFA (Communauté financière africaine).

Non à L’E.C.O (Exploitation collectivement organisée).

Un Grand OUI au “XALIS”……”XALIS ” (Création d’une vraie monnaie du Sénégal) !

Prologue sur le C.F.A : 

En notre qualité de scientifique, nous partons de thème ordinaires ou de problématiques de descriptions et d’analyses de controverses.  Dans le cas de monnaies africaines comme le C.F.A ou L’Eco , nous nous heurtons naturellement, comme objets d’études, plus qu’incertain dans un cadre parfois opaque car sensible dans la recherche scientifique et technique. Puisque l’univers des données brutes est sociologiquement complexe et de natures géopolitiques souvent dangereusement abordables. Dans certaines situations, on y laisse fatalement sa vie , si certains intérêts stratégiques sont menacés(…). Dans le cas de l’étude des différentes monnaies africaines ou monnaies outre-mer, telle que la monnaie du franc C.F.A ou “du franc E.C.O”. Alors, cette étude révèle être un objet d’expériences et d’expertises techniques poussées en même temps, par des éléments de complexités parfois non mesurables, et parfois d’affaires compactes, souvent embrouillées où s’intercalent des questions juridiques, des questions morales, des questions essentiellement économiques et sociales, entachées des questions ouvertes aux espaces politiques et géopolitiques de l’Europe et du monde entier.  De ce fait, nos analyses seront simplement axées sur des capacités de formalisations relatives, des caractéristiques de modélisation succinctes, parfois difficiles à mesurer avec des indicateurs ou paramètres nouveaux, toujours à ses difficultés d’accès.  Puisque certains éléments demeurent flous à cause des nombreuses incertitudes liées au  manque de concertation et au déficit flagrant d’échange dans la procédure de création des monnaies coloniales et néocoloniales.

Historique :

Différentes étapes essentielles de création de la monnaie des colonies.

– 1945 création du franc cfa.

– 1962 départ du Mali de la zone franc.

– 1967 parution de l’histoire économique de l’ouest africaine.

– 1973 départ de la Mauritanie

– 1977 remplacement du siège de la

B.E.A.C de Paris à Yaounde.

– 1978 remplacement de la B.C.E.A.O de Paris à Dakar.

– 1980 parution de Monnaie, Servitude et Liberté.

– 1984 réintégration du mali dans la zone C.F.A.

– 1985 entrée de la Guinée équatoriale dans la zone C.F.A.

– 1994 dévaluation de la moitié du C.F.A.

– 2015 idris Debby appelle les pays africains à sortir du CFA.

-2017 le mouvement activiste décide de brûler un billet de 5000fcfa. Comme l’avait déjà fait en France, le musicien et chanteur Gainsbourg dans une interview à la télévision française.

Par rapport à ces premiers éléments récemment publiés, nous pouvons en tirer deux observations : Il existe sur la création de monnaies africaines deux camps qui s’opposent   demain leur entendement et dans leur  approche proche de la création d’une monnaie unique. Le constat est qu’après 70 années d’existence du franc cfa, cette monnaie coloniale, pose d’énormes controverses durant les périodes coloniales, et le temps des indépendances. Il est vrai que nous pouvons analyser des attitudes tendancielles d’intérêts divergents pour le franc cfa, notamment à partir d’éléments ou de données brutes recueillies ou préétablis par des recoupements convergents.

Première observation :

Notons qu’au démarrage des indépendances en 1960 d’Afrique subsaharienne, nous pouvons remarquer que durant des décennies, il y a des périodes de turbulences ou des contestations (…). Car, au début le taux de parité fixe profiterait bizarrement à la plupart des économies coloniales et néocoloniales ciblées.

Mais, dès 1994, périodes d’instabilité économique qui durera à peu près 18 années.  Que le système économique colonial fermé restaure une relation cohérente des prix des matières premières et par là, le pouvoir  d’achat des ménages.  Ce que préconisait le président Senghor, précisément sur les termes des échanges inégaux.

Deuxième observation :

Après ces incohérences et cette première crise de restauration des termes de l’échange qui favorisent une inflation galopante.  La controverse autour du franc cfa prend une ampleur et des réflexions diverses dans l’espace francophone.  D’évidence, les africains considèrent subir une injustice et commencent à prendre conscience de l’opportunité de questionnements et de questions symbolisant la souveraineté monétaire.  Plusieurs d’entre eux, posent des problèmes inquiétants sur l’héritage colonial (…) !

Naturellement une dimension médiane se dessine liant conjoncturellement économie et souveraineté monétaire. Ceci montre le choix entre la balance des avantages et des inconvénients d’une monnaie forte et de sa stabilité, durant les différentes étapes économiques africaines.

Historique du franc cfa ou monnaies des colonies françaises d’Afrique :

Le franc C.F.A ou franc des colonies françaises d’Afrique est ne par un décret colonial, parallèlement que la monnaie des colonies françaises du Pacifique (CFP, Indochine) le 25 décembre 1945. Cette idée du général De Gaulle de création d’une monnaie coloniale est d’inspiration nazie. Puisque sous l’ère du Furer Hitler, la France occupée par les Allemands était sous domination nazie avec une administrative coloniale allemande, sous perfusions monétaires coloniales. Le général De Gaulle s’est inspiré des années noires et du modèle nazi pour nous imposer ces différentes monnaies coloniales pour mieux piller toutes les économies des colonies françaises et outre-mer…

Rien que l’idée de ce constat d’une monnaie d’inspiration nazie,…, puantes des nombreuses douleurs de l’histoire de l’humanité.  J’en passe des dégâts économiques et des retards de développement affligés au continent africain.  Alors, cette monnaie imposée aux colonies a été l’œuvre fatale d’un gouvernement provisoire français, peuples français de France, libérés par nos braves tirailleurs Sénégalais d’Afrique, de Madagascar, du Pacifique…etc.

Le franc cfa des colonies est un moyen lourdement chargé d’histoire détestable, mûrement utilisé par la France sous De Gaulle à nos jours, sous l’égide des accords de Bretton Woods. Au début ce franc des colonies, fait sa première sortie avec une parité fixe franc-dollar, au début du tout nouveau fonds monétaire international ( F.M.I ). Cette monnaie née après la guerre 1939-1945 a bénéficié d’une mesure technique sans grand intérêt, surtout sans débat.  Alors, comme nous pouvons le voir dans l’intitulé du décret colonial, fixant la valeur de certaines monnaies des territoires coloniaux ( Afrique et Outre-mer)  libellées en franc.  Ainsi la” zone franc ” des colonies a été créée par un gouvernement provisoire du général De Gaulle, gouvernement sorti après la guerre, gouvernement d’un État ruiné par la guerre 1939…1945. De cette guerre l’humanité retiendra la suprématie et la supériorité nazies avec toutes les diversions attenantes aux limites de ce désastre humain.  De facto, la France émet localement des monnaies qui portaient le nom de “franc”. Pour mettre un peu d’humour, le général pourrait appeler son franc le “gaulois”. En 1939, pour information cette monnaie a été débattue sous l’empire colonial et officialisée sous le nez des indigènes des colonies.  Tout cela s’est fait au préalable par le biais d’un précédent décret mettant en place tout contrôle de changes en métropole, dans le Pacifique et dans les colonies françaises d’outremer… Paradoxalement, la dimension principale de la discussion se focalise en plus sur le calcul des avantages d’une monnaie arrimée à l’euro plus qu’en la contestation d’une réelle ingérence monétaire.  Tel est le fondement et l’héritage malsains de la domination coloniale et néocoloniale, qui cheminant avec ses horreurs et ses jours noirs rythmés parfois de sang et d’assassinats.

 Il est urgent que l’Afrique, particulièrement que les Sénégalais comprennent : Comment passer du franc C.F.A à L’Eco ?

Cette question serait un moyen très important pour la compréhension du véritable poison sur nos économies et les multiples problèmes qui vont freiner l’élan d’émergence du continent africain (…). Cette question montre le rapport du meilleur régime de taux de change pour les pays de la CEDEAO et les pays de UEMOA. Par expérience et par esprit de soutien des économies africaines ( zone franc), les différents pays concernés doivent se demander.  Comment conserver les avantages que l’appartenance à la “zone franc ” leur conférait à  la monnaie commune et en comment aller dans le sens de minimiser les inconvénients majeurs…

Chers compatriotes, saviez-vous l’équation de change entre l’euro et L’Eco ?

1euro=1200 Eco.

1euro=655.957fcfa.

Il ne s’agit pas d’être fort en mathématiques financières ni en économie bancaire pour se rendre compte que rien qu’au nouveau taux de change, le cfa devenu Eco a subi une nette dévaluation que les experts français sursurraient depuis 2018. Cette démonstration évidente prouve que le nouveau cfa nommé Eco , commence par subir dans son lifting une dévaluation sournoise. Malheureusement les Sénégalais n’ont pas compris que les différentes dévaluations successives constituent des obstacles pour le développement du Sénégal.  Les dévaluations successives sont respectivement de 50%, puis 30%et maintenant avec l’Euro-l’Eco, nous venons d’être précipité au fonds de l’abîme de la misère et de l’asphyxie collective.  Pour cela, non seulement idriss Deby a raison de demander aux africains de sortir du cfa, mais je crois que Serigne Touba aurait dit Un Grand Non pour l’Eco !

Disons tous non à L’Eco pour assurer l’indépendance définitivement et la souveraineté de nos générations futures. Acceptons maintenant de finir d’être toujours colonise et malmené par la France, un petit pays européen de 60millions d’habitants. Cette nouvelle monnaie, “Eco” n’est rien d’autre qu’un piège honteux qui va contraindre les africains à éponger les errances et les errements de l’Euro (monnaie d’occupation idéologique). Souvenez-vous de la fameuse crise de quelques pays européens, pour ne citer que la Grèce, le Portugal et l’Espagne…, les 2 pays européens l’Allemagne et la France avaient épongé une grande partie de la dette grecque 40 milliards d’euros, pour éviter la banqueroute. C’est à dire la fin de l’euro et la dégringolade des économies européennes et la perte de confiance et de stabilité de l’euro (…). Ouvrons les yeux cette fois-ci, pour nous éviter de payer l’aventure désastreuse européenne, de grâce, posons-nous la question du Brexit de la Grande Bretagne !

Par ailleurs, pour information , si l’acronyme cfa n’était pas changé, vous verrez que votre monnaie a été encore honteusement dévaluée.  Alors, je vous laisse découvrir et deviner la suite de cette future aventure, puisque la France sous bannière européenne a programmé le démarrage de l’Eco en 2020, sans les africains, plus grave avec une absence de débat et de rencontres de travail clair et acté par une procédure liant volontés des peuples et intérêts communs.

Chers compatriotes, nous assistons à 100% de dévaluation du cfa, entraînant la création de fausse nouvelle monnaie baptisée Eco. En explication humoristique, l’Eco, c’est que 70 ans avant le  blanc était venu au Sénégal, nous offrir un “Vélo Blanc “,

70 ans après, ce même blanc dans le mépris et dans son instinct de prédateur, décide de peindre le même vélo blanc en vert et le rebaptise “Bicyclette “.

Pire encore, ce vélo vert n’a plus de roue, ce qui symbolise la dernière dévaluation implicite du franc cfa par le jeune président français Emmanuel Macron !.

Que signifie dans ce cas :

En Afrique un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle…soyons heureux de déduire que le cfa est mort avec ces vieux chefs d’état africains !

Que voit le jour la création d’une monnaie sénégalaise que nous pourrions  baptiser ” XALIS”…qui est connu de tous les Sénégalais et toutes les Sénégalaises. Nous nous intéressons à ce sujet dramatique et complexe, ce sujet m’a été demandé par d’excellents journalistes engagés pour le redressement productif du Sénégal.

Ces hommes de médias ont bien compris que sous cet acronyme barbare de L’Eco, monnaie programmée pour les africains  se cache en réalité un système de compensations des flux financiers entre pays européens et certains  chefs d’état  africains.

Devenons nous poser la question de qui sont les experts de finances internationales qui conseillent nos chefs d’état africains  ? Ces conseillers travaillent-ils pour la France ou défendent ils des intérêts africains ?

Qui sont à  l’origine du coup d’état monétaire de la “zone franc ” ?

Bref, en réalité, on nous cache la situation financière africaine qui est très grave, en même temps l’Europe nous cache la réalité catastrophique des pays de l’Europe du sud et même de la France.  La situation du monde est très grave, préparons à assister à l’explosion dans le pire des cas au detricotage de la  zone “Eco” dans le meilleur des cas. Ce que nous vous décrivons n’est pas de la fiction, la vigilance doit être de mise, cela se passera maintenant devant nos yeux, la pression sous terraine subie par nos dirigeants est actuellement irréversible et objectivement irresponsable.  D’énormes dettes sont en train d’être transférées ou transposées en catimini, de banques privées et de fonds d’investissement vers les faibles épaules des différents contribuables du sud de l’Europe et idéologiquement vers l’Afrique néocoloniale. Par comparaison, s’il s’agit d’une variante ou résultante du au tragique épisode grec. Mais cette fois, à plus grande échelle et avec des conséquences monétaires mondiales systémiques.  Ce qui est grave, décourageant et déconcertant. Nous vous faisons constater que même en Europe, il n’y a  aucune décision démocratique d’aucun parlement européen pour la création de L’Eco et pour le transfert de ces dettes colossales  qui seraient la conséquence de la désintégration de l’euro. Dans peu de temps les citoyens de l’Europe du sud et d’Afrique découvriront avec horreur  ce qu’on leur a prédit et préparé  en fait.

Un tel risque de chaos économique et chaos social est en face de nous pour ne citer que les gilets jaunes en France… Nous sommes triste de vous annoncer une nouvelle guerre mondiale est à notre porte. Parce que nous filons tout droit vers une désintégration de l’euro et une fin de la crédibilité monétaire africaine.

L’Eco annonce le cauchemar monétaire et le fléchissement de progression des économies africaines.

Chers citoyens du monde, avez-vous été informé d’une discussion ou de débats ouverts en Europe “zone euro” sur la création de L’Eco.  En aucun moment, nous avons entendu ni débattu dans les instances ou institutions européennes de l’arrimage de L’Eco à l”Euro(…). Vous rappelant que cet arrimage est en défaveur des pays africains. Comment nos chefs d’état et surtout le président franco ivoirien Alassane Ouattara qui se dit économiste averti et banquier hors classe n’a pas vu que Eco est révélateur de la dévaluation excessive du franc à plus de 125 %  durant 70 ans d’existence.

Monsieur Allassane Ouattara, Président de la Côte d’Ivoire, il est de vous réveiller, nous sommes comme le début de la crise de 2011. A notre sens, le système qui a mis l’Eco en voie de marche, a fatalement mis en place sous votre nez, un ajustement automatique et mécanique des comptes des branches de la famille des banques centrales européennes. Par ailleurs, ce système ou modèles ciblés corrigent  tout seul  avec des entrées et des sorties de cycles monétaires au détriment des pays les plus pauvres et surtout les anciennes colonies européennes.  Alors pour éviter une désintégration de l’euro, l’union monétaire européenne a préféré tenir le continent africain par la gorge. En réalité ce nouveau modèle de construction de l’économie mondiale, organisé de manière cyclique dresse un rideau  de dissimulation de flux chroniques de capitaux à sens unique. Pour la seule et simple raison de renflouer les caisses vides des banques centrales européennes.  Rassurez nous que cela ne passera pas cette fois ci ?

Vous avez imaginé que pour éviter la désintégration de l’euro, c’est à dire de l’union monétaire européenne, il suffirait de pomper les réserves africaines, les ressources africaines, pour donner de l’oxygène aux banques centrales européennes au détriment des banques centrales africaines.

Oh! Chers colons nous avons constaté et compris vos ruses…pour vous permettre de comprendre ce que nous dénonçons. Rien que les grosses difficultés de la banque centrale italienne nous montre l’ampleur des dégâts.  Malgré les multiples efforts, la banque centrale italienne a du mal à  faire face, présentement à une Somme record de 364 milliards d’euros à la banque centrale européenne. C’est à dire 22% du PIB italien et pire encore ce montant croît de manière excessive et exponentielle.

Chers compatriotes africains, vous pensez que les européens vont gérer ces déséquilibres et leurs désaccords à leur seul compte ?

Nous pouvons que d’une certaine manière, ces chiffres avancés des dettes à combler  sont dangereusement minorés, la situation est plus catastrophique.  L’étouffement des réactions en chaîne  cache que beaucoup de banques centrales en retour auraient du mal à assumer leurs obligations, alors telle est le scénario actuel de l’économie mondiale.

Que devons-nous faire ?

Malgré les multiples humiliations subies, Les nombreux assassinats d’africains assassinés pour leur courage et leurs positions face au pillage des économies africaines.  Que faire avec ceux qui disaient   “Barcelone ou Barzakh” . Combien de frères et sœurs faudrait-il perdre en Afrique, pour que ceux qui sont restés dans l’océan Atlantique, qui ont  osé aller, chercher le pain en Europe occidentale, nous touche et nous pousse à dire non à L’Eco?

Mais enfin, l’âme africaine est elle-même, moins importante pour cette humanité !

Article signé par le Pr Serigne khadimou rassoul Thiam. 

 


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