Dans les ruelles en terre battue des faubourgs d'Abidjan, les boutiques de « mobile money » sont omniprésentes. On les identifie de loin, grâce aux fanions colorés et aux affiches qui recouvrent leurs devantures, faisant la promotion des applis de paiement des opérateurs télécoms : Orange Money, MTN Money, Moov Money. Depuis quelques mois, un nouveau venu a ajouté ses encarts publicitaires à côté de ceux des telcos : Wave.
La mascotte de cette start-up américaine - un petit pingouin - est incongrue sous les tropiques. Mais le fait est que son apparition - d'abord au Sénégal à l'été 2020, puis en Côte d'Ivoire cette année - a glacé la concurrence. La jeune pousse casse les prix. En moyenne, le taux de commission des opérateurs télécoms sur les transactions de « mobile money » avoisine les 3 % et peut monter à 10 % sur les retraits de petits montants. En pratiquant la gratuité totale des retraits et un taux unique de 1 % sur les transferts, Wave divise grosso modo ces prix par trois.
Par Sébastien Dumoulin
Les Echos
La mascotte de cette start-up américaine - un petit pingouin - est incongrue sous les tropiques. Mais le fait est que son apparition - d'abord au Sénégal à l'été 2020, puis en Côte d'Ivoire cette année - a glacé la concurrence. La jeune pousse casse les prix. En moyenne, le taux de commission des opérateurs télécoms sur les transactions de « mobile money » avoisine les 3 % et peut monter à 10 % sur les retraits de petits montants. En pratiquant la gratuité totale des retraits et un taux unique de 1 % sur les transferts, Wave divise grosso modo ces prix par trois.
Par Sébastien Dumoulin
Les Echos