OMAR WALY DE FAMILY FASHION COUTURE: Le tailleur « Faramareen » qui habille les célébrités


Rédigé le Mardi 30 Juillet 2019 à 15:23 | Lu 744 fois | 0 commentaire(s)



Omar Waly, maitre tailleur de l’entreprise Family fashion couture, est un tailleur différent des autres. L’ami et frère de la star de la musique sénégalaise, Wally Seck, est un homme très connu et respecté par les autorités et les célébrités du pays. Avec son franc-parler et son sérieux dans le travail, Omar Diouf de son vrai nom rassure ses clients avec des collections de haute couture. Face à la presse il est revenu sur son succès, ses ambitions d’amener la couture sénégalaise à un autre niveau plus huppé.

PRESENTATION ET PARCOURS


e m’appelle Omar Diouf, mais je suis plus connu sous le nom de Omar Wally Fashion. J’exerce comme profession la haute couture. Je suis donc le chef d’entreprise Family Fashion Couture située au centre commercial Toub Sandaga. J’ai embrassé ce métier depuis que j’ai quitté les études à l’école, en 2002. J’ai abandonné alors les études scolaires en 2002. Quand j’ai quitté les bancs, je suis parti voir un ami de mon père qui s’appelle Moustapha Seck dans son atelier. C’est là que j’titillé le métier de couture pour la première fois. Mais j’ai arrêté mes études en classe de CM2, je suis resté près de 3 mois sans rien faire. C’est après que je suis parti voir un ami de mon père pour dire ma volonté de travailler et d’avoir un métier ; celui-ci m’avait dit qu’il va d’abord en parler avec mon père avant de me revenir. Finalement mon père était d’accord et m’avait demandé d’aller chez mon papa Tapha.  J’ai donc travaillé avec mon papa Tapha de 2002 à 2004. Après ces deux années, j’étais animé par le désir d’aller découvrir de nouveaux styles avec beaucoup plus de professionnalisme. C’est ainsi que je suis venu m’installer au centre commercial Touba Sandaga. Ce local que j’occupe aujourd’hui appartenait à mon ancien patron. Quand je suis venu pour la première fois au centre commercial Touba Sandaga pour la première fois, j’ai demandé là où se trouvaient les tailleurs. Et on m’avait dit d’aller au troisième étage pour demander un certain Laye Diop. Quand j’ai rencontré ce Monsieur, il m’a ceci : « Tu es encore petit, je ne pense pas pouvoir te prendre comme apprenti, en plus tu à Guédiawaye, un endroit lointain. » Je lui ai alors répondu : je suis petit certes, mais si tu m’accompagne je pourrai faire quelque chose. Aussitôt après Laye m’avait demandé de venir commencer à travailler dans son atelier, c’était un jeudi. Quand je suis venu travailler le jeudi, à la descente, il m’avait dit de revenir le lundi. C’est par la suite qu’il m’a demandé ce que je pouvais faire. Après nous avons commencé à travailler ensemble. J’ai travaillé ainsi avec lui de 200 4 à 2010, soit 6 ans. Quand j’ai maîtrisé mon métier, il a prié pour moi et je suis parti à Ouest Foire, notamment à Super Diamono Couture. C’est là que j’ai fait la confection pendant un an. J’avoue que le propriétaire Alioune Sow m’aimait d’un amour sincère. Et quand je suis venu, je lui avais dit que suis l’aîné de ma famille et mon ambition était d’avoir ma propre entreprise. Je lui ai dit que n’étais pas venu pour chercher de l’argent ou pour apprendre le métier de la haute couture, mais pour montrer mes talents et apprendre d’autres choses que j’ignorais. Il m’a dit d’accord et j’ai travaillé avec lui pendant 9 mois. Au cours de ces mois j’épargnais tout l’argent que je gagnais. Par la suite, Dieu m’a aidé à pouvoir acheter une machine à coudre, c’était entre 2008,  2009 et 2010. Entretemps, j’ai connu Wally Balago Seck avec sa mère, j’étais parti avec lui à leur maison. A ce moment-là, il préparait son premier single. On commençait à se fréquenter, et à chaque fois que je quittais Super Diamano Couture, je passais chez lui pour manger. Un jour, alors que j’étais resté chez Wally Seck jusque tard la nuit, sa mère me demanda de passer la nuit pour des raisons de sécurité. Avant d’accepter la demande de la maman de Wally Seck qui une mère pour moi, j’ai d’abord appelé au téléphone mon père pour l’aviser parce mon père nous interdisait de passer la nuit ailleurs que chez lui. Donc je me devais de lui dire que je devais passer la nuit chez Wally Seck. Je lui ai même passe Maman Diaga qui a dit à mon père qu’elle m’aime au même titre que son fils Wally Seck. Mieux, Maman Diaga a dit à mon père son désir de me voir habiter chez elle. Mon père lui répondit qu’il m’a tellement éduqué que quel soit là où j’habite il ne va pas s’inquiéter à propos de moi. C’est de là que tout est parti. A chaque fois que je revenais  tard de mon travail, je passais chez maman Diaga pour dormir. Par la suite, Wally Seck est parti en voyage et sa mère m’avait demandé d’occuper sa chambre. Quand Wally est revenu, je suis parti prendre la chambre de Alioune Seck pendant deux ans. Maman Diaga m’avait donné une maison bien équipée avec tout le luxe. Elle me traitait comme son propre fils. Même quand je m’apprêtais à me marier, je lui ai donné la dot, et elle s’était occupée de tout. Elle est plus qu’une maman pour moi. Elle a fait beaucoup de choses pour moi. Maman Diaga a beaucoup contribué à ma carrière et ma réussite. C’est elle-même qui m’a donné le surnom Omar Wally parce le gardien de la maison s’appelait Omar tout comme moi. Pour nous différencier, elle m’a surnommé Omar Wally.

SES AMBITIONS

 

 Je suis un jeune talent. Aujourd’hui, mon ambition est d’amener la mode à un niveau très haut. Ce qu’un jeune n’a jamais fait. J’ambitionne de développer la mode de sorte que les Sénégalais n’auront plus besoin des habillements de l’occident. Le Sénégal est l’un des pays les plus riches en matière de mode. Nous savons ce que nous faisons et nous le maîtrisons. Tout ce que je fais comme création relève de mon inspiration.

 

SES RELATIONS AVEC WALLY SECK

 

Tout le monde entend Wally Seck chanter Omar  Wally. Je peux même dire que Wally Seck fait plus ma promotion et ma publicité. Wally Seck cherche même des clients pour moi ; il prend son téléphone pour appeler de potentiels clients afin de les orienter vers moi. Il leur dit souvent que je suis son jeune frère et que je suis professionnel. Il me met en rapport avec toutes les personnes qu’il connait pour me permettre de mieux travailler et d’avancer. Wally Seck a tout fait pour moi. Quand je quitte le Sénégal pour aller à l’étranger chercher des tissus, il m’appelle tout le temps pour s’enquérir de ma situation, et tant que je ne suis pas revenu, il n’a pas la conscience tranquille. Mais en dehors de Wally Seck j’ai des relations avec  d’autres célébrités qui ne souhaitent pas que je cite leurs noms. Il y a de très hautes autorités du pays qui m’aident en tout cas. Pour la petite histoire, récemment l’ancien  Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye a acheté en direct à la télévision une de mes collections.

 

SES COLLECTIONS

 

 

Je couds des « deux pièces », des grands boubous, des habits pour hommes, femmes et enfants. Mes collections dépassent le Sénégal, j’ai plus de client dans la Diaspora, notamment à Atlanta. Je peux dire que la Diaspora m’estime beaucoup.

 

LES DIFFICULTES

 

Je veux redorer le blason des tailleurs, aujourd’hui les gens disent souvent que les tailleurs ne respectent jamais leur engagement vis-à-vis de leurs clients. Je veux donc inverser cette tendance. Moi je respecte tous les engagements que je prends devant mes clients. A chaque fois que je dois envoyer un colis à un client à l’étranger, je le fais à temps. Et pour cela je travaille avec des employés de l’aéroport. Certains de mes colis passent également par la Poste dont le Directeur général M.  Abdoulaye Baldé est un ami. Je le salue de passage ainsi que son jeune frère Mohamed Baldé. Ils m’ont toujours soutenu depuis le ministère de la Communication. Beacoup de personnes me soutiennent et ce sont des gens qui ne veulent même pas que je cite leurs noms. Il  y a aussi Abdoulaye Elimane Dia Galadio. Je le salue de passage.

 

LE MOT DE LA FIN

 

 

 Je termine par remercier ma mère Sokhna Aïda Diaw. Quand je parle d’elle je suis émue. Elle était tout pour moi. Elle est la source de mes inspirations. Quand je passais à la télé, le lendemain, elle me congratulait et ne cachait pas sa fierté. Ma mère priait toujours pour moi pour que j’aille de l’avant. Elle est rappelée à Dieu l’année dernière à cette période. Depuis lors, je ressens un grand vide autour de moi. On était très liés, l’un  à l’autre. Elle ne pouvait rester longtemps sans me voir et vice-versa. Elle m’a aidé et m’a toujours encouragé. Je remercie également mes employés Wa Family Fashion Couture. Trois d’entre eux sont mes frères de sang. Je veux élargir mon entreprise pour pouvoir aider tout le monde. Mon ambition est de créer une entreprise très avec une large gamme. Je remercie aussi mon père qui ne cesse de prier pour moi. Mon père me fait confiance et me demande toujours d’avoir de bonnes relations avec les gens. Je remercie aussi ma femme qui est une bonne dame bien éduquée et qui me respecte beaucoup. Je prie également pour mon fils Mohamed, toute ma famille, mes frères, mes sœurs…


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