Contacté par le journal Source A, Me Ousseynou Gaye du barreau de Dakar a estimé qu'on ne peut pas parler de meurtre, dans ce cas. Selon la robe noire, "il suffit juste de se baser sur l'endroit visé par la fille, pour se rendre compte qu'il n'y a pas eu l'intention de donner la mort".
"Donc, si la victime a succombé à ses blessures, c'est parce qu'elle s'est vidée de son sang, car elle n'a pas été évacuée, à temps. En d'autres termes, conclut-il, la fille ne peut être jugée devant une chambre criminelle, mais devant un tribunal correctionnel."
"Donc, si la victime a succombé à ses blessures, c'est parce qu'elle s'est vidée de son sang, car elle n'a pas été évacuée, à temps. En d'autres termes, conclut-il, la fille ne peut être jugée devant une chambre criminelle, mais devant un tribunal correctionnel."
Sur les peines encourues par les autres personnes arrêtées, en l'occurrence la mère de la présumée meurtrière et trois autres professeurs et amis de la victime, l'avocat précise : "Ils sont poursuivis pour non-assistance à une personne en danger, qui est délit puni d'une peine allant jusqu'à 5ans d'emprisonnement ferme". Seulement, estime-t-il, "Si ces personnes n'étaient pas lucides, c'est évident qu'elles ne peuvent pas avoir la même réaction qu'une personne sobre. Une personne ivre ne réagit pas de la même manière qu'une personne qui a toute sa conscience".