Mbouda: Un bébé de 10 mois incarcéré


Rédigé le Samedi 8 Février 2014 à 03:38 | Lu 168 fois | 0 commentaire(s)



Depuis une dizaine de jours, un bébé de dix mois croupit dans une cellule insalubre de la brigade de gendarmerie de Mbouda. Il y a été coffré en même temps que sa génitrice. Sans donner les véritables raisons de cette abomination, l’Ong Nouveaux droits de l’homme fait tout de même cette dénonciation à travers un rapport d’enquête d’un de ses démembrements basé à Bafoussam. Avant son incarcération, le bambin ne souffrait visiblement d’aucun malaise notoire. Mais «aux dernières nouvelles, cet enfant serait entré dans une phase sanitaire critique due à une diarrhée aiguë contractée dans cette cellule de la brigade de gendarmerie de Mbouda dans laquelle les conditions d’hygiène et de salubrité ne sauraient même pas convenir aux animaux», rapporte laconique, la susdite organisation de défense des droits de l’homme. Ce traitement ignoble infligé au pauvre bébé serait à en croire Ndh, sous ordre du parquet de Mbouda. «Par ailleurs, il s’agirait d’une affaire concernant le père dudit bébé qui serait lui même victime d’une cabale judiciaire et actuellement détenu à la prison de Mbouda», renseigne Ndh.

Mbouda, paradis de l’injustice

Le cas sus évoqué serait une infime représentation des calamités que les hommes sensés dire le droit, font subir à la population dans le chef lieu du département des Bamboutos. Car selon Ndh, ledit cas vient s’ajouter à plusieurs autres documentés dans ce même département, dont le plus récent est, le cas du regretté Rodrigue Seigning Tafopa. Ce dernier aurait été torturé dans une brigade avant de décéder plus tard à la prison de Mbouda de suite de ses blessures. Suffisant pour pousser Ndh à dire que «les populations camerounaises et même les enfants sont toujours victimes de traitements cruels, inhumains et dégradants ; qui sont pourtant des pratiques totalement inadmissibles dans un Etat dit de Droit».

Suite à cette autre exaction, Nouveaux droits de l’homme, organisation des droits de l’homme avec statut consultatif auprès des Nations Unies; dénonce avec la plus grande fermeté les traitements cruels, inhumains et dégradants et les violations récurrentes des droits de l’homme, s’indigne face à ces actes d’une gravité extrême contre un bébé et une femme, exige la libération immédiate et sans condition de cette femme et de son enfant, exige la protection par l’Etat de cet enfant en danger de mort du fait des actes des forces de maintien de l’ordre et enfin, rappelle que le Cameroun est Etat- parti à la majorité des instruments internationaux de protection des droits de l’homme à l’instar de la Convention des Nations Unies contre la Torture et autres formes de traitements cruels, inhumains ou dégradants, la Convention des nations unies sur les Droits de l’Enfant, la Cedef, entre autre.
Africapress


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