Pour autant, les autorités mauritaniennes ne peuvent pas s’en arrêter à la stratégie de croissance accélérée de prospérité partagée (SCAPP) dédiée à soutenir une croissance économique inclusive pour la période 2016-2030.
Pour le FMI, l’économie mauritanienne reste encore très sensible aux chocs exogènes liés notamment à la baisse des cours des matières premières, et son endettement qui représente à ce jour plus de 80% du PIB, réduit considérablement les marges de manœuvre du pays.
En 2015, le taux de croissance réelle du PIB avait chuté de moitié, passant de 6,6% en 2014 à 3,1%, selon les chiffres de la Banque africaine de développement. Un ralentissement que l’institution financière liait essentiellement à la baisse des prix du fer.