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Mahawa Kouyaté s’éffondre sous le choc de l’affaisement de sa maison.


Rédigé le Mercredi 20 Mars 2019 à 14:58 | Lu 2038 fois | 0 commentaire(s)




Mahawa Kouyaté s’éffondre sous le choc de l’affaisement de sa maison.

a famille kouyaté a assisté impuissante devant l’effondre des dalles de leur seule maison construite avec les éfforts et économies de la diva.

En effet, la reine de la musique mandingue, et non moins icône de la musique sénégalaise vit aux parcelles assainies dans la banlieue de Dakar .

Pensionnaire du théâtre Daniel Sorano du temps des divas Khar Mbaye , Kiné Lam, Madiodio Gningue, Athia Wéllé ect, la cantatrice à la voix mélodieuse n’a pas été épargnée par les difficultés que traversent les artistes et musiciens sénégalais découlant d’une absence de prise en charge par la tutelle.

Pour l’histoire, c’est 1972 que Soundioulou Cissokho couronné
« roi de la kora » par le défunt président Ahmed Sékou Touré, réintègra l’Ensemble lyrique Daniel Sorano avec Maa Hawa Kouyaté qui se signale par sa voix aux inflexions multiples.

La complicité du duo est telle que
« Soundioulou et Mawa » sont inscrits sur la calebasse de la kora. La future reine de Soundioulou Cissokho a été découverte par le roi de la kora lors d’une invitation en 1967 à l’inauguration du Palais du Peuple à Conakry (Guinée). Cette rencontre occasionna la connaissance de cette jeune fille de 18 ans à la voix d’or, Maa Hawa Kouyaté. Une fille qui maitrisait parfaitement le répertoire traditionnel de la musique mandingue .
C’est le coup de foudre et Maa Hawa rejoint comme chanteuse le couple Soundioulou Cissokho / Maïmouna Galissa Kouyaté. Le trio ainsi formé tourne en Sierra Leone et au Liberia. Avant leur retour à Dakar, leurs chansons sont largement diffusées par Radio Sénégal.

Dès lors, ils font le bonheur des mélomanes avec des titres comme «Bandiar », un hommage de Maa Hawa à deux dignitaires religieux, les jumeaux Al Hassan et Al Hussein Sylla, parents du producteur lbrahima Sylla,
« Maïmouna Kouyaté », un hommage à la défunte épouse, mais aussi « Ceddo » (sur la fierté des guerriers gabunkés),
« Sory » (chant des Touré et hommage aux religieux mandingues), « Emile Badiane » (ex ministre et député-maire de Bignona en Casamance) et surtout « Mariama » (sa création préférée).

Née en 1949 , cette grande diva n’est autre que la fille du chanteur et
« xalamkat » (joueur de xalam) El Hadj Djali Kandara Kouyaté et de la cantatrice Mariama Dianké Kouyaté, deux grands« djélis » (griots) Guinéens, spécialistes de la chanson épique.

Mahawa Kouyaté a vu aujourd’hui’hui, une maison construite à la sueur de son front et de son art, cédait à la pression insoutenable de la précarité découlant d’une politique culturelle résumée en un seul mot: misérabilité.

TM
Ndeye Seyni




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