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Les Chroniques D'un Militant Convaincu. Le PSE et l'ODD11 ont parvenu à Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables .


Rédigé le Lundi 23 Juin 2025 à 14:16 | Lu 74 fois | 0 commentaire(s)



Seul la lutte libère et nous devons nous battre pour la libération des otages et détenus politiques.

La gestion des institutions Régionales ou sous-régionales demande le minimum de prérequis. Il faut :
Pour devenir président de la CEDEAO, un dirigeant doit posséder des qualités de leadership, une vision panafricaine, et une solide expérience en gestion, ainsi que des compétences en communication et une connaissance des enjeux régionaux. Des compétences linguistiques, notamment la maîtrise du français, de l'anglais ou du portugais, sont également essentielles. Ces éléments linguistiques sont les plus élémentaires pour diriger la CEDEAO. Le président doit être profondément attaché aux valeurs de l'Union Africaine et avoir une vision claire pour l'intégration régionale de la CEDEAO.
Compétences en gestion: pour le président de l'institution il lui faut Une expérience solide dans la gestion de projets complexes, la prise de décision et la résolution de problèmes est cruciale.
Capacité de leadership:






Le président doit être capable de mobiliser les États membres, de négocier et de trouver des compromis pour faire avancer les objectifs de la CEDEAO. 
Intégrité et bonne moralité:
Ces qualités sont essentielles pour inspirer confiance et crédibilité tant au niveau national qu'international. 
La CEDEAO utilise l'anglais, le français et le portugais, la maîtrise d'au moins une de ces langues est donc indispensable. 
Expérience professionnelle: Une expérience dans des domaines pertinents tels que le droit, les relations internationales, l'économie, la diplomatie, la gestion des entreprises ou la science politique est un atout. Connaissance de la CEDEAO:Il est important d'avoir une bonne connaissance des enjeux de la région, des mécanismes de la CEDEAO et de ses objectifs. Compétences en communication:Le président doit être capable de communiquer efficacement avec les différents acteurs de la CEDEAO, y compris les chefs d'État, les
fonctionnaires et le public. Pour diriger des institutions de cette nature demande au moins de la crédibilité, de la confiance, de la compétence et de la maîtrise des relations internationales mais surtout très efficace dans la gestion des crises. Cela prouve que Son Excellence Mackyste n'est pas leur Alter-ego, il a dirigé  prèsque toutes les institutions Régionales et sous-régionales. Il est l'incarnation parfaite du leadership achevé. Par ricochet, nous présentons toutes nos Congratulations et ovations aux militants du Nord. Saint-Louis a battu le macadame et les responsables et militants ont démontré que le Nord les appartient.Un événement de telle envergure doit être multiplié dans toutes les Régions du Sénégal. La libération des otages politiques doit être le modus operendi. 
Amadou Mansour FAYE , Moustapha Diop, Farba Ngom, Sophie Gladima, Tahirou Sarr, Abdou Nguer, Abdoulaye Ndiaye et tous les autres détenus politiques doit être libéré. 

L’ODD 11 vise à réhabiliter et à planifier les villes et autres établissements humains de manière à favoriser la cohésion communautaire et la sécurité personnelle, tout en stimulant l’innovation et 
l’emploi. La politique de promotion immobilière et foncière vise à la production d’unités d’habitats à cout abordable, en mettant en place un système de financement, permettant aux ménages, notamment les plus modestes, d’accéder à un toit ou au foncier aménagé. Le rôle économique du 
logement reconnu à travers l’érection de l’habitat social en secteur prioritaire porteur de croissance dans le PSE va donner un second souffle aux villes et territoires.En effet, dans le cadre de la réorganisation territoriale et pour promouvoir un développement 
harmonieux du territoire national, la politique d’aménagement du territoire promeut une approche de développement territorial retenant la perspective d’une recomposition des territoires en relation avec des dotations factorielles et le développement socio-économiques émergentes. C’est ainsi que le gouvernement du Sénégal a pris d’importantes initiatives telles que l’acte III de la décentralisation et
l’élaboration du Plan national d’Aménagement et de Développement Territorial (PNADT). Le programme national de promotion de pôles urbains, permettent l'accélération de l’offre en habitat social » concoure à l’atteinte des objectifs de la cible.Les différentes réformes initiées à travers l’Acte 3 de la décentralisation visent à créer plus d’équité sociale et territoriale pour l’élimination progressive des disparités entre les villes et les campagnes 
ainsi que le renforcement des pouvoirs locaux. Dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des populations urbaines et de celles des localités frontalières, l’Etat a lancé de vastes 
programmes tels que le programme de modernisation des villes (PROMOVILLE), le programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA). 
De même des initiatives innovantes contribuant à l’obtention de communautés durables sont mises 
en Å“uvre à travers des projets et programmes. L’initiative la plus récente et la plus significative est sans doute le projet de villes durables ayant abouti au choix des villes de Diamniadio et de St-Louis comme lieux d’expérimentation et de planification du concept de Villes durables. Ces choix s’inscrivent dans le cadre d’une initiative mondiale ‘’ villes durables regroupant environ 25 villes dans une dizaine de pays’’. D'un montant de 9,5 millions de dollars, soit 5,7 milliards FCFA, ce projet villes durables est financé par le Fonds de l'environnement mondial (FEM) en 2016, dans le cadre de son 6ème 
portefeuille (FEM-6). L’objectif est
d'améliorer les capacités de planification et l’application de pratiques de gestion plus durable des villes et le renforcement de la résilience par rapport aux effets 
du changement climatique. Il s'agit entre autres de promouvoir l'intégration des risques climatiques dans la planification et la gestion urbaines et l'utilisation de sources d'énergies propres et la gestion 
intégrée des déchets.Il y’a par ailleurs le Programme  « Ecovillages » qui teste des méthodes novatrices participatives 
de gestion des ressources naturelles, de conservation de la biodiversité et de développement des énergies
renouvelables, associées à une réduction des émissions de carbone et à une augmentation de la séquestration du carbone.Le Sénégal compte aujourd’hui environ 500 écovillages. Le fruit d’un travail de longue haleine qui a commencé en 2008 avec la création d’un département ministériel chargé des écovillages et de l’Agence nationale des écovillages (ANEV), une première mondiale. La mission de l’Agence 
nationale des écovillages est d’encadrer le processus de transition de 14 000 villages traditionnels en écovillages à l’horizon 2020.  Pour atteindre cet objectif, l’ANEV bénéficie de l’appui des 
partenaires au développement notamment, le PNUD, le Fonds pour l’Environnement Mondial et la JICA.D’ici à 2030, assurer l’accès de tous à un logement et des services de base adéquats et sûrs, à un coût abordable, et assainir les quartiers de taudis.Pour atteindre cet objectif, la Loi d’orientation sur l’habitat social a été adoptée en 2016 et l’offre d’habitat s’est renforcée à la faveur des efforts des promoteurs privés et des actions de la SNHLM et de la SICAP. Dans le cadre de l’accélération de l’offre de l’habitat Social, 6 179 unités 
d’habitations ont été réalisées en 2017, 10 008 en 2016 et 8 500 en 2015. Le résultat enregistré en 2017 traduit un gap de 3 821 unités par rapport à l’objectif de 10 000, lié entre autres facteurs à l’accès difficile au foncier aménagé et au crédit immobilier et à l’absence de subventions pour la construction et le financement du logement en faveur des populations.  
320. Il s’y ajoute les difficultés de la SNHLM et ses prévisions de production de 3 400 unités d’habitation sur le site de Diamniadio qui n’ont pas pu se réaliser du fait du projet du port minéralier de Sendou.D’ici à 2030, assurer l’accès de tous à des systèmes de transport sûrs, accessibles et viables, à un coût abordable, en améliorant la sécurité routière, notamment en développant les transports publics, une attention particulière devant être accordée aux besoins des personnes en situation 
vulnérable, des femmes, des enfants, des personnes handicapées et des personnes âgées.Cette cible est opérationnalisée à travers les objectifs inscrits dans la lettre de Politique Sectorielle du sous-secteur des infrastructures de transport 2016-2020. Il s’agit de : (i) développer et 
moderniser les services de transport avec la modernisation des infrastructures terminales de transport collectif terrestre et le développement d’un système de transport public moderne ; (ii) promouvoir la bonne gouvernance sectorielle par le renforcement de la sécurité routière et de la sureté et la facilitation du transport dans les corridors. L’indicateur n’est pas actuellement renseigné par le cadre de suivi des politiques publiques mais il est envisageable à travers une enquête ménage.D’ici à 2030, renforcer l’urbanisation durable pour tous et les capacités de planification et de 
gestion participatives, intégrées et durables des établissements humains dans tous les pays.Dans le sous-secteur de l’habitat et du cadre de vie, le Gouvernement envisage d’assurer une 
meilleure planification et gestion de l'espace des villes et autres agglomérations par l’élaboration 
de documents de planification et le développement de nouveaux pôles urbains et de zones d'aménagement concerté (ZAC). L’Etat a élaboré et mis en Å“uvre une stratégie à long terme de 
résorption des déséquilibres qui se sont développés. C’est ainsi qu’est élaboré le Schéma Directeur d’Aménagement et de Développement Territorial (SDADT) de la Zone Dakar-Thiès-Mbour pour anticiper le développement spatial de cet espace où la plupart des grands aménagements sont en cours ou programmés. Dans le même sillage, le Schéma Directeur d’aménagement du pôle-territoire Sine Saloum (Régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine) afin de faire émerger des
territoires En effet, considérant les dispositions du Code Général des Collectivités Locales (Loi 2013-10 du 
28 décembre 2013) donnant la
compétence aux Collectivités Locales d’élaborer des documents de 
planification économique, spatial et urbaine et d’assurer une gestion participative des ressources 
locales, seules 45 d’entre elles sont dotées d'un système intégré de collecte, de traitement et de diffusion d'informations territoriales (système de suivi -évaluation) en 2016.Dans le cadre de la planification urbaine, sur les 18 documents prévus par les dispositions 
réglementaires, 11 ont été réalisés en 2017 contre 5 en 2016. L’écart s’explique par le fait que le processus de sélection des consultants a accusé du retard de sorte certaines études n’ont pu démarrer qu’en fin d’année. Néanmoins, les Schémas Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme 
de DIASS, Mbour-Pointe Sarène, Dakar horizon 2035 ainsi que les PUD de Pikine Guédiawaye, et Daga Kholpa ont été réalisés. Le taux actuel de couverture en documents de planification est de 
7,5% en 2017 contre 5,6 en 2016. Par ailleurs, la mise en Å“uvre des opérations de Zone d’Aménagement Concertée (ZAC) sur l’étendue du territoire national est facilitée par l’allocation de ressources au Fonds de l’Aménagement Concerté (FAC) qui a permis d’effectuer des travaux d’aménagement sur une superficie de 105 ha pour les ZAC de Thiès, Kolda, Richard Toll et Ourossogui destinés aux 
enseignants.Redoubler d’efforts pour protéger et préserver le patrimoine culturel et naturel mondial.Cette cible est mise en Å“uvre à travers la Lettre de Politique Sectorielle de la culture (LPS 2017-2021). Il s’agira entre autres de valoriser le patrimoine culturel et de promouvoir la diversité culturelle par la préservation de l'identité culturelle. L’indicateur proposé n’est pas actuellement renseigné par le cadre national de suivi des politiques publiques. Il est prévu de l’alimenter à 
partir des données de la Direction du patrimoine culturelle. D’ici à 2030, réduire l’impact environnemental négatif des villes par habitant, y compris 
en accordant une attention particulière à la qualité de l’air et à la gestion, notamment municipale, des déchets. 
Dans le secteur de l’Environnement et du Développement Durable, l’orientation majeure du PSE est d’atténuer les effets des changements climatiques par la lutte contre la pollution, les nuisances 
et les effets néfastes des changements climatiques et l’amélioration de la gestion des déchets solides et liquides. Un développement de pôles économiques intégrés suppose une meilleure 
qualité de l’air et une gestion concertée des déchets. Dans le cadre de la gestion participative, intégrée et durable des localités, un dispositif de gestion des ordures ménagères est en cours 
d’installation. De plus, les projets en matière de déchets solides sont mis en avant sur le territoire grâce aux actions de tri et de transformation de certains déchets.En outre, le Sénégal dispose d’un code de l’environnement et d’une loi relative à l’interdiction des 
sachets plastiques (loi n°2015/09 du 04 mai 2015).Dans la région de Dakar, la mise en Å“uvre du Programme d’Urgence de Propreté (PUP) a permis l'obtention d'un certain nombre de résultats, notamment (i) plus de 500 Km de voirie sont 
balayés, désensablés et désherbés, (ii) plus de 660 dépôts sauvages et récurrents éradiqués avec 5 198 rotations à la décharge effectuées, (iii) plus de 85 000 tonnes de déchets mis en décharge, 
(iv) la décharge de « Mbeubeuss » réaménagée, (v) 96 ronds-points traités et (vi) plus de 3 000 personnes mobilisées dans les différents quartiers. Cette expérience devrait être reproduite au 
niveau national. Dans les treize (13) autres régions du pays, les activités de mise à niveau ont permis, au courant de l'année 2016, de traiter 50 sites de forte production de déchets pour 208 jours d'intervention. Au total, 479 dépôts ont été éradiqués et 11 3916 m3 de déchets évacués grâce à la mobilisation 
de 895 personnes. En 2017, le Sénégal  a lancé le projet de gestion écologiquement rationnelle des déchets solides municipaux et déchets dangereux visant à réduire les émissions de polluants organiques persistants produits non intentionnels dans les villes de Tivaouane et Ziguinchor (PRODEMUD) de gestion des déchets municipaux dangereux. La situation de référence du plan de gestion des déchets municipaux et déchets dangereux au niveau des deux municipalités est réalisée et  des formations sur la façon de mener et d’assurer une gestion écologiquement 
rationnelle des déchets municipaux et déchets dangereux ont été tenues au cours du 4eme trimestre 2017 à Dakar, à Tivaouane et Ziguinchor. Une analyse supplémentaire des données disponibles permettrait de renseigner les indicateurs : (i) proportion de déchets urbains solides régulièrement collectés et éliminés de façon adéquate sur le total des déchets urbains solides générés, par ville ; (ii) Niveau moyen annuel de particules fines (PM 2,5 et PM 10, par exemple) dans les villes, pondéré en fonction du nombre d’habitants.Les chiffres les plus récents concernant les quantités de déchets produits, collectés  sont de 2.324.919 
tonnes en 2016 au niveau national soit une production moyenne de 172,11kg/hab./an. Cependant un effort de caractérisation de ces déchets a révélé que la poubelle des ménages des sénégalais est 
composée en majorité d’éléments fins (52,63%) suivis des putrescibles (12,06%), et enfin des plastiques (9,09%) et complexes (5,19%). L’étude des potentialités de valorisation de ces ordures ménagères et assimilées a montré des possibilités de valorisation en matière et énergétique.Mais à l’heure actuelle, les niveaux de traitement demeurent encore très faibles au Sénégal, ce qui entraine des formes de pollution multiples.Par rapport au suivi de la qualité de l’air,  le Sénégal diffuse quotidiennement l’Indice de la Qualité 
de l’Air (IQA). Dix bulletins mensuels (janvier à octobre) et deux bulletins trimestriels sont également élaborés à la date du 30 novembre 2017. L’IQA est une valeur entière comprise entre 0 et 500. C’est un indicateur journalier de l’état de la qualité de l’air à Dakar qui renseigne le public et les décideurs sur le niveau de pollution de l’air ambiant. Il est représenté par quatre codes de couleur 
qui correspondent chacun à un état de la qualité de l’air (bon pour le vert, moyen pour le jaune, mauvais pour l’orange ou très mauvais pour le rouge). Entre le 1er janvier et le 03 octobre 2017, 266 
indices quotidiens ont été publiés.Les pics de pollution (IQA orange) sont observés durant le premier trimestre alors que la qualité de l’air s’est globalement améliorée pendant l’hivernage (juin à septembre).  La pollution de l’air est 
due aux particules en suspension (PM10 et PM2, 5) dont l’origine est naturelle (poussières désertiques). Les
concentrations mensuelles de ces polluants ont dépassé, de janvier à juin, les valeurs limites fixées par l’OMS et la norme sénégalaise NS-05-062. Les concentrations les plus élevées de PM10 sont enregistrées à la station des HLM et  le mois de mars 2017 a enregistré les 
valeurs les plus importantes de PM2, 5 au cours du semestre.Par ailleurs, l’état de la qualité de l’air,  est diffusé quotidiennement par messagerie électronique et sur le site internet8, mais également sur écrans LED depuis le 1er février 2017. Les zones concernées 
sont la corniche ouest (immeuble Horizon), la Place de l’indépendance, les Ronds-points Grand Théâtre, Liberté 6, Ouest-Foire et Mbao. L’IQA est affiché à ces différents endroits tous les jours et 
toutes les 2 minutes, de 06 h du matin à 00 h, sous forme de spots vidéo de 10s. 
Le niveau moyen annuel de particules fines à Dakar est de 160 µg/m3/PM10 et 35 µg/m3/PM2, 5 en 2015 contre 141 µg/m3/PM10 et 25 µg/m3/PM2, 5 en 2016. De plus, 756 111 tonnes d’émissions 
de CO2 ont été évitées et 1 448 tonnes de CO2 séquestrées par les projets Mécanisme de Développement Propre (MDP) en 2016.À noter que la principale source de pollution au Sénégal est liée aux vents de sable qui entre autres 
est liée aux problèmes de dégradation des terres et de changement climatique. La faible couverture du territoire en stations de mesure rend également difficile la pondération des données collectées. Une plus grande couverture en centres de qualité de l'air permettrait de pondérer les données et de définir les interrelations entre cette qualité et la santé des populations.Parmi les initiatives les plus importantes en matière de recherche et de lutte contre la pollution de l’Air figurent : i) le projet Chaire Pol mis en Å“uvre par le Centre Anti Poison de la Faculté de Pharmacie de l’Université Cheikh Anta DIOP  de Dakar. Il s’agit du projet : « Pollution urbaine de l’air et maladies respiratoires non transmissibles en Afrique de l’Ouest » 9; ii) le Projet d’Appui à la Mobilité Urbaine (PATMUR), projet exécuté dans le cadre du Programme d’Amélioration de la Mobilité Urbaine (CETUD) ; iii) la mise en place d’un Observatoire sur la qualité de l’air pour appuyer l’action du CGQA. D’ici à 2030, assurer l’accès de tous, en particulier des femmes et des enfants, des personnes âgées et des personnes handicapées, à des espaces verts et des espaces publics sûrs.Dans le domaine de l’habitat, le Gouvernement veut (i) assurer une meilleure planification et gestion de l'espace des villes et autres agglomérations par la création et l’aménagement systématiques d’espaces verts, parcs et zones agricoles en milieux urbains ; (ii) améliorer la qualité 
du cadre de vie en milieux urbain et rural par la mise en place d’un programme de rénovation des vieux quartiers et l’aménagement des espaces, sites de loisirs et des lacs. En termes de résultats, 
l’année 2017 est marquée par l’aménagement des 10 espaces publics prévus dans le cadre du programme d’aménagement des espaces publics et 11 espaces publics d’une superficie globale de 42 hectares sur les 28 espaces prévus dans le cadre du projet villes vertes. 

Favoriser l’établissement de liens économiques, sociaux et
environnementaux positifs entre 
zones urbaines, périurbaines et rurales en renforçant la planification du développement à l’échelle nationale et régionale.A travers la mise en œuvre des réformes de l’Acte III de la
décentralisation, le Gouvernement opte 
pour une organisation rationnelle et équilibrée de l’espace national et la valorisation optimale des ressources de ses territoires. La disponibilité de documents de planification (SDADT, PDC ou les PDU, PUD et autres outils d’occupation des sols et de l’espace) au niveau des collectivités locales 
constitue un impératif pour promouvoir un développement harmonieux des territoires. Ainsi, suite à la communalisation intégrale, des efforts de conception et/ou de réactualisation de ces documents de planification locale méritent d’être soutenus afin d’assurer la couverture totale de toutes les 
collectivités locales. Dans ce cadre, la correction des déséquilibres territoriaux à travers une planification spatiale 
judicieuse des activités économiques et une exploitation rationnelle des ressources, est aujourd’hui mieux affinée à travers le processus de mise en place des pôles territoires conformément à la vision 
et aux enjeux de l’Acte 3. L’initiative vise à corriger, à terme, les disparités intra régionales et inter-régionales afin d’offrir à chaque citoyen, les conditions d’une vie meilleure. Dans cette même dynamique, le Pôle de Développement de la Casamance au Sénégal (PPDC) est dans sa phase opératoire avec des réalisations significatives déjà capitalisées dans le cadre du renforcement de la productivité agricole et de la promotion de l’emploi des jeunes.En somme, il était attendu à fin 2016, la mise en place de huit (08) pôles territoires. Cependant, en 
dehors du « pôle Sine Saloum » constitué des régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine, les autres axes ne sont pas encore définitivement formalisés. Pour leur opérationnalisation, il est mis en place 
le programme de réalisation de vingt-sept (27) pôles urbains à l’échelle nationale, afin de rééquilibrer l’armature urbaine, décongestionner les agglomérations, assurer une sécurité foncière et promouvoir la création d’emplois. 

D’ici à 2020, accroître nettement le nombre de villes et d’établissements humains qui adoptent et mettent en Å“uvre des politiques et plans d ’action intégrés en faveur de l’insertion de tous, de l’utilisation rationnelle des ressources, de l’adaptation aux effets des changements climatiques et de 
leur atténuation et de la résilience face aux catastrophes, et élaborer et mettre en Å“uvre, conformément au Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe (2015- 2030), une 
gestion globale des risques de catastrophe à tous les niveaux.Pour la mise en Å“uvre de cette cible, il est prévu de promouvoir des « villes vertes », prévenir et réduire les risques et catastrophes par le développement des plans de contingence au niveau 
national et régional et l’opérationnalisation de la plateforme multisectorielle de réduction des 
risques de catastrophe. En outre, dans le cadre de la lutte contre les risques de catastrophe, le Projet de Gestion des Eaux Pluviales (PROGEP) et d’adaptation au changement climatique dont 
l’Agence de Développement municipal (ADM) assure la Maitrise d’Ouvrage est mis en Å“uvre depuis 2013 dans les Villes de Pikine et de Guediawaye.Après plus de trente mois de mise en Å“uvre, le projet a enregistré d’importants résultats dont : l’élaboration d’un Plan d’Urbanisme de Détail (PUD) favorisant la réduction du risque d’inondation et le renforcement de la résilience face aux changements climatiques avec la mise en place d’un SIG des zones à risques ; un renforcement de la résilience en zone péri-urbaine avec l’approche gravitaire comme principe de référence pour des Villes durables et résilientes en banlieue dakaroise ; la protection d’au moins 410 ha des risques d’inondation ; la réalisation de 9 km d’ouvrages suivant le bassin versant avec des exécutoires en mer et sans aucun besoin de pompage ; le soulagement de plus de 100 000 personnes avec plus de 300 quartiers exondés des eaux 
pluviales.Des études liées à la conception de projets « ville durable » au Pôle urbain de Diamniadio et à l’Agglomération de Saint-Louis ainsi qu’à l’élaboration de documents cadre à la fois d’urbanisme et de gestion environnementale et sociale, sont lancées pour la poursuite des 
travaux dans les zones d’intervention définies. En outre, un Programme national d’Aménagement et de Restructuration des Zones d’Inondation, couvrant les 25 communes les plus touchées, a été élaboré en 2016. Ce programme a pour objectif de réaliser l’état des lieux et la cartographie des zones d’inondation, 
l’analyse de la problématique des inondations dans ces zones, la réalisation d’enquêtes foncière, socioéconomique et démographique et la proposition d’axes stratégiques d’intervention. Les études de la zone nord (Saint-Louis, Louga et Matam) et zone centre (Kaolack, Fatick et Kaffrine) sont réalisées.

Samba Ndong, Le Républicain Légaliste, Mackyste Convaincu.


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