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Le refus de paternité grandissant en Casamance : 4.505 cas recensés entre Décembre 2012 et Septembre 2015


Rédigé le Dimanche 3 Octobre 2021 à 16:21 | Lu 281 fois | 0 commentaire(s)



Une étude réalisée par l’association «Touche pas à ma soeur» et le cabinet Rémanagoree dans le Sud du pays, notamment à Ziguinchor, Sédhiou, Bignona, vélingara et Oussouye, fait état de 4505 cas de refus de paternité entre Décembre 2012 et Septembre 2015. L’As


Le refus de paternité grandissant en Casamance : 4.505 cas recensés entre Décembre 2012 et Septembre 2015
Les cas de refus de paternité prennent de plus en plus des proportions inquiétantes sous nos cieux. Mais, ce fléau touche beaucoup plus la zone de la Casamance où 4505 cas de refus de paternité ont été recensés sur une période de trois ans.

«Sur 100 enfants nés hors mariage dans ces zones, les 90% seraient victimes de refus de paternité», révèle l’association «Touche pas à ma soeur» dans un communiqué parvenu à «L’As».

Depuis le 08 mars 2015 et l’initiation de la proposition de loi contre le refus de paternité, Ismaïla Camby et ses camarades ont reçu des plaintes de victimes des cas de violences basées sur le genre, partout où les cellules de l’Association sont installées. Il en est ainsi de la Casamance, de la Gambie et de la Guinée.

Investi dans la lutte contre les violences faites aux femmes, le mouvement se heurte à quelques résistances compte tenu des réalités socioculturelles en cours dans de nombreuses casamançaise.

A en croire, Ismaïla Camby et Cie, «des femmes vivant dans ces zones dénoncent les violences qu’elles subissent de la part de leurs conjoints, mais sous le couvert de l’anonymat, de peur de représailles de la part de leurs propres familles».

A côté de cela, le conflit a impacté davantage sur la hausse des cas de naissances non reconnues par les géniteurs.

«Cela est dû au fait que beaucoup d’hommes ont été envoyés en mission. En plus, les combattants rebelles ont laissé derrière eux des enfants. Et les mamans devenues, par la suite, des filles mères n’ont plus de nouvelles des pères de leurs enfants», d’après le document. Toutefois, le phénomène est beaucoup plus répandu dans la région de Sédhiou où les 1917 filles touchées par ce phénomène ont moins de 18ans.

«Ces victimes sont tombées enceintes des œuvres d’hommes se disant responsables, sous les regards impuissants de leurs mères sans que rien ne soit tenté. Et dans certains cas, les auteurs des grossesses ont déjà fui le territoire», dénonce le mouvement

Pour limiter les dégâts, Ismaïla Camby et Cie prônent le durcissement de la loi afin ce fléau soit éradiqué. «C‘est le seul moyen d’endiguer ce fléau qui est devenu monnaie courante dans notre pays. Toutes les régions du Sénégal regorgent de cas de refus de paternité. Les députés devaient s’auto saisirent pour que la loi soit plus sévère en l’encontre de ces monstres de pères, au lieu de se contenter à passer tout leur temps à voter ou faire voter des projets de loi politiques qui ne sont d’aucune utilité pour le peuple. C’est un sujet qui interpelle tout un chacun et précisément les représentants du peuple que sont les députés» martèle Ismaïla Camby, président du mouvement «Touche pas à ma soeur»
L’As


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