
Il est admis que le VIH a été transmis au moins 13 fois depuis des primates vers des êtres humains. Cette transmission a mené au développement du VIH-1 groupe M qui est à la base de la pandémie. Les circonstances de la contagion rapide demeurent néanmoins incertaines. Il a été avancé que c'était la conséquence de la croissance démographique ou de différences génétiques entre le VIH-1 groupe M et les autres lignées du VIH, mais selon les chercheurs, des facteurs sociaux à Kinshasa ont également eu un rôle déterminant.
Ils font ainsi notamment référence aux gigantesques réseaux de voies ferrées et de conduites d'eau qui se déploient depuis la capitale congolaise. "Les données génétiques nous apprennent que cette variante du VIH a voyagé avec les hommes le long de ce réseau et s'est répandu très rapidement à travers la République démocratique du Congo. Elle a ainsi atteint Mbuji-Mayi, Lubumbashi et Kisangani à la fin des années 1930 et au début des années 1950. C'est probablement avec l'indépendance du Congo en 1960 que le virus s'est répandu des petits groupes vers des populations plus importantes avant de finalement toucher toute la population mondiale", selon Nuno Faria de l'Université d'Oxford.
Ils font ainsi notamment référence aux gigantesques réseaux de voies ferrées et de conduites d'eau qui se déploient depuis la capitale congolaise. "Les données génétiques nous apprennent que cette variante du VIH a voyagé avec les hommes le long de ce réseau et s'est répandu très rapidement à travers la République démocratique du Congo. Elle a ainsi atteint Mbuji-Mayi, Lubumbashi et Kisangani à la fin des années 1930 et au début des années 1950. C'est probablement avec l'indépendance du Congo en 1960 que le virus s'est répandu des petits groupes vers des populations plus importantes avant de finalement toucher toute la population mondiale", selon Nuno Faria de l'Université d'Oxford.