Le village de Diam Welly, situé dans la commune de Koumpentoum (région de Tambacounda), a été le théâtre d’un crime d’une rare atrocité. Un jeune berger de 23 ans, H. Sow, a été jugé ce lundi 12 mai 2025, par la Chambre criminelle du tribunal de Tambacounda, pour avoir tué son épouse, A. Bâ, dans des circonstances particulièrement macabres.
Selon les éléments rapportés par le journal "L’Observateur", repris par "Senenews", le drame s’est noué à la suite d’un incident banal. De retour du pâturage, H. Sow aurait demandé un verre d’eau à sa femme. Celle-ci ne répond pas et part chercher du bois mort dans la brousse. Vexé par ce qu’il considère comme une marque d’irrespect, il la suit et tente d’obtenir une explication. La confrontation dégénère, l’épouse l’insulte copieusement et le couple en vient aux mains. H. Sow étrangle alors A. Bâ jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Mais le plus effroyable reste à venir : dans une tentative désespérée de maquiller son crime, il traîne le corps jusqu’à un arbre sous lequel couvait un feu. Il déchiquette la dépouille en plusieurs morceaux et les jette dans les flammes, qu’il ravive à l’aide de bois mort et d’herbes sèches. Il attend patiemment que les restes soient entièrement calcinés avant de regagner son domicile, comme si de rien n’était. Le certificat de genre de mort établi par le médecin légiste, a conclu à une strangulation, précisant que « la protrusion de la langue confirme une mort par asphyxie mécanique ». À la barre, H. Sow a affirmé ne pas comprendre les raisons qui l’ont poussé à commettre cet acte.
Un discours qui n’a pas convaincu le parquet. Le procureur Aliou Dia a estimé que les faits, d’abord qualifiés de meurtre, relèvent plutôt de l’assassinat, au vu du caractère prémédité et du comportement post-crime du prévenu. Il a requis la réclusion criminelle à perpétuité, soulignant la gravité des faits et la nécessité de protéger la société. La défense, de son côté, a tenté de faire valoir l’état mental du jeune homme. Ses avocats ont plaidé pour son internement dans un centre psychiatrique, arguant que son profil relève plus de la pathologie que de la criminalité classique. « À défaut, nous sollicitons l’acquittement au bénéfice du doute », ont-ils ajouté. La Chambre criminelle rendra sa décision le 30 mai prochain.
Selon les éléments rapportés par le journal "L’Observateur", repris par "Senenews", le drame s’est noué à la suite d’un incident banal. De retour du pâturage, H. Sow aurait demandé un verre d’eau à sa femme. Celle-ci ne répond pas et part chercher du bois mort dans la brousse. Vexé par ce qu’il considère comme une marque d’irrespect, il la suit et tente d’obtenir une explication. La confrontation dégénère, l’épouse l’insulte copieusement et le couple en vient aux mains. H. Sow étrangle alors A. Bâ jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Mais le plus effroyable reste à venir : dans une tentative désespérée de maquiller son crime, il traîne le corps jusqu’à un arbre sous lequel couvait un feu. Il déchiquette la dépouille en plusieurs morceaux et les jette dans les flammes, qu’il ravive à l’aide de bois mort et d’herbes sèches. Il attend patiemment que les restes soient entièrement calcinés avant de regagner son domicile, comme si de rien n’était. Le certificat de genre de mort établi par le médecin légiste, a conclu à une strangulation, précisant que « la protrusion de la langue confirme une mort par asphyxie mécanique ». À la barre, H. Sow a affirmé ne pas comprendre les raisons qui l’ont poussé à commettre cet acte.
Un discours qui n’a pas convaincu le parquet. Le procureur Aliou Dia a estimé que les faits, d’abord qualifiés de meurtre, relèvent plutôt de l’assassinat, au vu du caractère prémédité et du comportement post-crime du prévenu. Il a requis la réclusion criminelle à perpétuité, soulignant la gravité des faits et la nécessité de protéger la société. La défense, de son côté, a tenté de faire valoir l’état mental du jeune homme. Ses avocats ont plaidé pour son internement dans un centre psychiatrique, arguant que son profil relève plus de la pathologie que de la criminalité classique. « À défaut, nous sollicitons l’acquittement au bénéfice du doute », ont-ils ajouté. La Chambre criminelle rendra sa décision le 30 mai prochain.