En effet, Idrissa Seck, ergotant sur le sujet au détour de la présentation de ses condoléances à son camarade Déthé Diouf, suite au rappel à Dieu de sa maman, se veut clair, net et formel en déclarant à qui veut l’entendre qu’il faut être inculte pour croire que la répression doit être une arme pour des gouvernants. Une énième flèche décochée par l’ancien Premier ministre contre Macky Sall et son régime.
Pour rappel, au lendemain des violents affrontements, non seulement le ministre de l’Enseignement supérieur, Marie Teuw Niane, s’était fendu d’un discours va-t-en-guerre à l’endroit des étudiants qui réclament leurs bourses, en invoquant une prétendue manipulation et une infiltration des apprenants.
Mais aussi, quelques heures plus tard, en réunion du Conseil des ministres, le Président de la République avait marché sur ses traces. En demandant, d’une part, audit ministre de poursuivre les réformes universitaires jusqu’au bout. Et de l’autre, en enjoignant le ministre de l’Intérieur à faire respecter l’ordre dans tout l’espace universitaire.
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