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Hydrocarbures et tensions financières : Mamadou Lamine Diallo dénonce les contradictions du pouvoir


Rédigé le Mercredi 13 Juin 2018 à 17:17 | Lu 62 fois | 0 commentaire(s)



Dans sa tribune hebdomadaire « Questekki » n°98 du mardi 12 juin 2018, le Président du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo a mis le doigt sur les dossiers ressources naturelles et sur les tensions financières du Sénégal.


Hydrocarbures et tensions financières : Mamadou Lamine Diallo dénonce les contradictions du pouvoir
Les binationaux tardifs à l’assaut du gaz naturel sénégalais au CICAD pour des recettes gazières inconnues du public. 

Le Journal de Madiambal Diagne est contre le principe de l’exclusivité de la nationalité sénégalaise qui figure dans la Constitution en vigueur. Quand je soutiens que selon cette constitution, le Président de l’Assemblée Nationale doit être exclusivement de nationalité sénégalaise, il crie au scandale, en parlant d’ethnicisme ou des origines sociales ou régionales des uns et des autres. Evidemment, l’idéologue de l’APR, qui tous les lundis fixe les orientations, cherche à défendre ses amis dont le Ministre Amadou Ba. En vain. 
Il est question ici et maintenant de patriotisme tout bonnement. En effet, on ne peut pas bénéficier de l’appui de la Nation depuis la tendre enfance et dès qu’on accède à des fonctions publiques stratégiques, on va chercher une autre nationalité, française, canadienne, italienne, belge, américaine, etc…. C’est de la trahison. 

Le Président Macky Sall refuse de traiter le cas du Président de l’Assemblée Nationale, de peur d’ouvrir la voie à la découverte de l’innommable dans la classe politique des prédateurs. Lorsqu’il a été demandé dans ses discussions sur le Code électoral, de donner un mois au Conseil Constitutionnel pour vérifier l’exclusivité de la nationalité sénégalaise des candidats à l’élection présidentielle, il a inventé le parrainage ! Cette fuite en avant se heurtera au mur du patriotisme inévitablement. La gouvernance du gaz l’exige car l’enjeu est le partage de la production : dans chaque 100 m3 de gaz, quelle est la part respective de l’Etat du Sénégal, de l’Etat mauritanien, Kosmos, BP, Timis Corporation, Franck Timis, Aliou Sall, etc. ? Sans patriotisme, la part du Sénégal sera faible. C’est pourquoi je mène le combat pour l’application de la constitution sur l’exclusivité de la nationalité. Un point, c’est tout, M. Madiambal. 

Dossier nouveau : Le Sénégal est devenu un Sambaa Alaar, 720 milliards dans les caisses du trésor alors que les universités privées, les centres de santé ne sont pas payés, sans oublier les entreprises et pourtant la dette extérieure est servie. 

De 1200 milliards, nous sommes passés à 720 selon le Ministre. Sans doute, c’est ce qui reste après avoir racheté l’eurobond passé et payé les avances du TER et des airbus de Air Sénégal S.A. Le régime de Macky est tourné vers l’extérieur qui lui dicte sa conduite. Le FMI demande un ajustement des prix, notamment des tarifs de l’électricité après la hausse du brut et un plafonnement des dépenses, d’où les arriérés intérieurs. Amadou Ba ne le dira pas, il préfère s’attaquer au secteur informel et à l’industrie. Exemples. 

Sengindia de Mbaane écrase les petits producteurs de pomme de terre des Niayes. Auchan étouffe les petits revendeurs de l’informel. Les ferrailleurs ont été massacrés pour défendre la Someta de Sébikotane en faillite aujourd’hui et les braves mécaniciens sont privés de foncier et expulsés des places à partir desquelles ils rendent service et forment des centaines de milliers de jeunes. 

Les Coréens de SCASA, ex-SNCDS sont protégés par le gouvernement dans leur stratégie visant à tuer l’outil industriel pour exporter le thon brut dans les pays riches. Enfin le Ciment. 

En 2017, Le Gouvernement décide de taxer le ciment. Pour lui, les cimentiers en surcapacité de production ne vont pas répercuter cette taxe sur le prix au consommateur, la concurrence aidant. 

En 2018, les prix du fuel, du charbon, et du papier kraft flambent. Au lieu de lever la taxe, le gouvernement veut imposer à l’industrie d’absorber la hausse des coûts des facteurs alors qu’il reconnait qu’elle est en surproduction. Sacré Gouvernement ! On en rirait si ce n’était pas tragique. 







Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.


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