Hier lundi 15 septembre 2025, Amadou Mansour Faye, ancien ministre et maire de Saint-Louis, a été entendu par la Haute Cour de justice. Vêtu de blanc, bloc-notes à la main, il a comparu dans le dossier de la surfacturation du riz destiné aux ménages vulnérables en pleine pandémie de Covid-19.
Placée sous mandat de dépôt depuis le 26 mai, l’ex-autorité locale fait face à de lourdes charges : détournement de deniers publics, association de malfaiteurs, corruption, faux en écritures privées, blanchiment et complicité. Le dossier concerne une surfacturation estimée à 2,749 milliards F CFA.
Assisté par une dizaine d’avocats, Mansour Faye a rejeté les accusations, soulignant que la Cour des comptes n’avait jamais recommandé de poursuites à son encontre.
Il a rappelé avoir « été le seul ministre à lancer un appel d’offres, par souci de transparence », malgré l’urgence. Contestant la base juridique du procès, il a estimé que l’arrêté de 2013 fixant le prix du riz était caduc.
L’audition s’est clôturée à 14 h 30, avant que le mis en cause ne regagne sa cellule de Rebeuss, sous escorte. Selon Seneweb, l’ancien ministre continue de clamer son innocence et de dénoncer un dossier « sans fondement solide ».
Placée sous mandat de dépôt depuis le 26 mai, l’ex-autorité locale fait face à de lourdes charges : détournement de deniers publics, association de malfaiteurs, corruption, faux en écritures privées, blanchiment et complicité. Le dossier concerne une surfacturation estimée à 2,749 milliards F CFA.
Assisté par une dizaine d’avocats, Mansour Faye a rejeté les accusations, soulignant que la Cour des comptes n’avait jamais recommandé de poursuites à son encontre.
Il a rappelé avoir « été le seul ministre à lancer un appel d’offres, par souci de transparence », malgré l’urgence. Contestant la base juridique du procès, il a estimé que l’arrêté de 2013 fixant le prix du riz était caduc.
L’audition s’est clôturée à 14 h 30, avant que le mis en cause ne regagne sa cellule de Rebeuss, sous escorte. Selon Seneweb, l’ancien ministre continue de clamer son innocence et de dénoncer un dossier « sans fondement solide ».