Gréve des contrôleurs aériens : « Si c’était à refaire, nous n’hésiterons pas à le refaire »


Rédigé le Lundi 18 Décembre 2017 à 15:47 | Lu 108 fois | 0 commentaire(s)




Gréve des contrôleurs aériens : « Si c’était à refaire, nous n’hésiterons pas à le refaire »
Pendant 24 heures, entre les jeudi 14 et vendredi 15 décembre 2017, l’Aéroport International Blaise Diagne a été fermé à la circulation aérienne. Aucun avion n'a pu décoller ou atterrir sur le tarmac du nouvel aéroport inauguré, il y a plus d’une semaine. Cette situation est la conséquence d’un mouvement de grève du Syndicat des aiguilleurs du ciel du Sénégal (Sacs), que certains toutefois, qualifient de manque de patriotisme. 

Interrogé par L’Observateur, François Paul Gomis, secrétaire général du Sacs, prévient que « si c’était à refaire, ils n’hésiteront pas Â», car c’était pour améliorer leurs conditions de travail. « Ce sont ces conditions qui garantissent une bonne sécurité de la navigation aérienne, il faut que les gens le sachent. Nous n’avons pas fait grève dans le but de décrocher la lune. C’est la sécurité des passagers qui est en jeu. Il faut que les compagnies aériennes sachent que ceux qui ont leur sécurité en vol, ne sont pas dans de bonnes conditions de travail. 

Si les gens comprennent cela, il n’y aura pas de problème. Dans le centre de Dakar, nous gérions plus de 150 avions par jou. Dakar en tant que tel,  est un carrefour, il y a beaucoup d’avions qui se rencontrent à tout moment et ce sont des hommes et des femmes qui sont au sol, qui les guident
 Â», explique le syndicaliste qui rejette la faute aux autorités, qui selon lui, ont « dépensé des milliards de F Cfa pour faire des infrastructures, acheter des équipements et négligé le volet humain Â». 

«C’est vraiment désolant Â», s’émeut François Paul Gomis. 

Au nombre de 70, ces contrôleurs aériens réclamaient de meilleurs conditions de travail (voiture, cartes au péage, logements, Ndlr). 
Leur nouvel outil de travail étant situé à 45 kilomètres de Dakar, ils considèrent que leurs déplacements sont plus compliqués, plus longs et pas pris en charge. 

Leur employeur, l’Asecna, a proposé la mise en place d’un transport collectif, insuffisant pour les grévistes. Avec ce temps de trajet allongé, les contrôleurs estiment travailler dans des conditions difficiles, car ils manquent de temps de repos.


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