Les travailleurs de la Sde ont observé une grève d’une semaine pour réclamer 10% du capital de la nouvelle société de gestion de l’eau au Sénégal. Pour faire face, l’Etat a eu recours à des réquisitions. Malgré tout, les populations ont souffert du manque d’eau à Dakar comme dans les localités environnantes.
En fait, les agents de la Sde ont usé d’une méthode particulière pour contourner les dispositions de l’autorité. Ils ont fermé les vannes et disparu avec les clés. ‘’Pour accéder aux vannes, il faut passer par trois portes. Quand on demande les clés, chacun dit qu’il ne sait pas, que c’est l’autre qui avait les clés pour la dernière fois, il faut appeler un tel. Finalement, nous avons défoncé trois portes’’, s’indigne une source proche du dossier.
Après avoir défoncé les portes, le gouvernement pensait avoir accès enfin à l’eau. Mais ce n’était que le début de la peine. Les travailleurs lui avaient réservé une nouvelle surprise. ‘’Ils ont fermés les vannes, mais ils ont compris qu’on pourra les ouvrir. C’est pourquoi, après les avoir fermées, ils ont cassé les poignets’’, ajoute la source.
Or, pour réparer, il faut chercher une autre vanne, fermer les tuyaux, procéder au remplacement avant d’ouvrir à nouveau les vannes. Ce qui a un impact réel sur la disponibilité de l’eau. ‘’C’est du sabotage, c’est du n’importe quoi’’, s’emporte cette source.
‘’Augmentation de salaire de 40%…’’
Et si l’on en croit cet interlocuteur, ceci n’est que le début. Car dans la plateforme revendicative, figurent d’autres points que l’Etat redoute. ‘’Dans leur préavis, ils exigent des négociations à partir de janvier prochain avec le nouveau fermier pour avoir une augmentation de salaire de 40%. De ce fait, s’ils coupent les robinets et que l’Etat se plie, ils vont aller plus loin.
Or, vous savez très bien qu’un privé qui vient investir pour faire des bénéfices ne va jamais satisfaire une telle revendication. Ce sera donc un autre problème’’, souligne-t-on.
En outre, l’Etat pense que c’est une ‘’grève illégitime’’, parce que, dit-on, des travailleurs ne peuvent pas aller en mouvement pour réclamer leur intégration dans le capital, encore moins écarter d’autres travailleurs de l’actionnariat.
En fait, les agents de la Sde ont usé d’une méthode particulière pour contourner les dispositions de l’autorité. Ils ont fermé les vannes et disparu avec les clés. ‘’Pour accéder aux vannes, il faut passer par trois portes. Quand on demande les clés, chacun dit qu’il ne sait pas, que c’est l’autre qui avait les clés pour la dernière fois, il faut appeler un tel. Finalement, nous avons défoncé trois portes’’, s’indigne une source proche du dossier.
Après avoir défoncé les portes, le gouvernement pensait avoir accès enfin à l’eau. Mais ce n’était que le début de la peine. Les travailleurs lui avaient réservé une nouvelle surprise. ‘’Ils ont fermés les vannes, mais ils ont compris qu’on pourra les ouvrir. C’est pourquoi, après les avoir fermées, ils ont cassé les poignets’’, ajoute la source.
Or, pour réparer, il faut chercher une autre vanne, fermer les tuyaux, procéder au remplacement avant d’ouvrir à nouveau les vannes. Ce qui a un impact réel sur la disponibilité de l’eau. ‘’C’est du sabotage, c’est du n’importe quoi’’, s’emporte cette source.
‘’Augmentation de salaire de 40%…’’
Et si l’on en croit cet interlocuteur, ceci n’est que le début. Car dans la plateforme revendicative, figurent d’autres points que l’Etat redoute. ‘’Dans leur préavis, ils exigent des négociations à partir de janvier prochain avec le nouveau fermier pour avoir une augmentation de salaire de 40%. De ce fait, s’ils coupent les robinets et que l’Etat se plie, ils vont aller plus loin.
Or, vous savez très bien qu’un privé qui vient investir pour faire des bénéfices ne va jamais satisfaire une telle revendication. Ce sera donc un autre problème’’, souligne-t-on.
En outre, l’Etat pense que c’est une ‘’grève illégitime’’, parce que, dit-on, des travailleurs ne peuvent pas aller en mouvement pour réclamer leur intégration dans le capital, encore moins écarter d’autres travailleurs de l’actionnariat.
